Les partisans d’Alassane Ouattara ont protesté hier en début d’après-midi à Paris contre le soutien clairement affiché du président dos Santos à Laurent Gbagbo. Rassemblés devant l’ambassade d’Angola à Paris, sise au 19 avenue Foch (XVIe arrondissement), les fidèles d’Ado accompagnés des responsables du RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie)-France ont scandé des propos hostiles au président angolais. Les manifestants venus remettre une lettre de protestation à l’ambassadeur d’Angola à Paris ont trouvé portes closes et volets fermés. Une demi-douzaine de policiers français s’était vite positionnée devant la chancellerie angolaise.
Dans leur courrier à l’attention du numéro 1 angolais, les supporters de M. Ouattara élèvent « une vive protestation contre (son) immixtion dans la crise ivoirienne, aux côtés de Laurent Gbagbo, candidat malheureux et mauvais perdant aux élections passées ». Ils accusent aussi dos Santos d’être « le premier pourvoyeur en armes de guerre, en munitions et en mercenaires de M. Gbagbo ».
Selon Mme Sogona Bamba, l’une des manifestantes, le président angolais se rend complice des agissements de M. Gbagbo et risque de se voir citer à comparaître à la Cour pénale internationale (CPI). «Nous ne sommes pas d’accord qu’il aide Gbagbo Laurent à contourner l’embargo sur les armes en lui fournissant des armes de guerre, des mercenaires…Il y a eu trop de morts en Côte d’Ivoire, parce que les mercenaires angolais y sont avec les mercenaires libériens. Il sera donc solidairement comptable de tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire sous le président sortant. Nous sommes au courant qu’il a envoyé deux Sukhoi à Gbagbo le 19 décembre. Si nos parents ne peuvent pas marcher en Côte d’Ivoire parce que Gbagbo ne le permet pas, nous ici, sommes dans un pays libre », affirme-t-elle.
A Bruxelles, une dizaine de partisans d’Alassane Ouattara ont également manifesté au même moment devant la chancellerie angolaise. Selon nos informations, ils ont pu remettre leur courrier de protestation à un collaborateur de l’ambassadeur angolais absent.
Dans la capitale belge comme à Paris, les sympathisants d’Ado multiplient les manifestations depuis plusieurs semaines pour porter le message de leur champion.
Vendredi dernier, suite à une rumeur relative à une prétendue vente de la chancellerie annexe de Paris-Suchet, des militants du RHDP, conduits par Youpeh Marcel, avaient pris d’assaut les locaux. Le lendemain, selon nos sources, Pierre Kipré a prestement fait cadenasser l’entrée principale du bâtiment fermé depuis. D’après nos informations, il aurait demandé aux agents de vider les lieux en emportant leurs effets personnels, au motif qu’il envisageait des travaux de réfection.
Même spectacle en Belgique où Mme Marie Gosset a fait changer les serrures à la chancellerie. Objectif : empêcher certainement la chargée d’affaires, Amani Sara de se rendre dans son bureau.
Karim Wally à Paris
Dans leur courrier à l’attention du numéro 1 angolais, les supporters de M. Ouattara élèvent « une vive protestation contre (son) immixtion dans la crise ivoirienne, aux côtés de Laurent Gbagbo, candidat malheureux et mauvais perdant aux élections passées ». Ils accusent aussi dos Santos d’être « le premier pourvoyeur en armes de guerre, en munitions et en mercenaires de M. Gbagbo ».
Selon Mme Sogona Bamba, l’une des manifestantes, le président angolais se rend complice des agissements de M. Gbagbo et risque de se voir citer à comparaître à la Cour pénale internationale (CPI). «Nous ne sommes pas d’accord qu’il aide Gbagbo Laurent à contourner l’embargo sur les armes en lui fournissant des armes de guerre, des mercenaires…Il y a eu trop de morts en Côte d’Ivoire, parce que les mercenaires angolais y sont avec les mercenaires libériens. Il sera donc solidairement comptable de tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire sous le président sortant. Nous sommes au courant qu’il a envoyé deux Sukhoi à Gbagbo le 19 décembre. Si nos parents ne peuvent pas marcher en Côte d’Ivoire parce que Gbagbo ne le permet pas, nous ici, sommes dans un pays libre », affirme-t-elle.
A Bruxelles, une dizaine de partisans d’Alassane Ouattara ont également manifesté au même moment devant la chancellerie angolaise. Selon nos informations, ils ont pu remettre leur courrier de protestation à un collaborateur de l’ambassadeur angolais absent.
Dans la capitale belge comme à Paris, les sympathisants d’Ado multiplient les manifestations depuis plusieurs semaines pour porter le message de leur champion.
Vendredi dernier, suite à une rumeur relative à une prétendue vente de la chancellerie annexe de Paris-Suchet, des militants du RHDP, conduits par Youpeh Marcel, avaient pris d’assaut les locaux. Le lendemain, selon nos sources, Pierre Kipré a prestement fait cadenasser l’entrée principale du bâtiment fermé depuis. D’après nos informations, il aurait demandé aux agents de vider les lieux en emportant leurs effets personnels, au motif qu’il envisageait des travaux de réfection.
Même spectacle en Belgique où Mme Marie Gosset a fait changer les serrures à la chancellerie. Objectif : empêcher certainement la chargée d’affaires, Amani Sara de se rendre dans son bureau.
Karim Wally à Paris
