Le médiateur de l'Union africaine Raila Odinga a dressé mercredi un constat d'échec à l'issue de sa médiation de deux jours en Côte d'Ivoire, estimant que l'impasse politique se poursuivait et en attribuant la responsabilité au président sortant Laurent Gbagbo.
"Je suis au regret d'annoncer que l'avancée dont nous avions besoin ne s'est pas matérialisée", a déclaré le Premier ministre kenyan.
Dans le même temps, et comme prévu, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté le déploiement de 2.000 Casques bleus supplémentaires en Côte d'Ivoire d'ici au 30 juin, en renforts des quelque 9.800 hommes déjà sur place. Le Conseil a également prolongé jusqu'à cette même date la mission temporaire de 400 policiers et 100 officiers de police: trois compagnies d'infanterie et deux hélicoptères, venus du Liberia, vont rester en Côte d'Ivoire quatre semaines de plus. Trois autres hélicoptères armés vont être déployés du Liberia, précise le communiqué de l'ONU.
Selon Raila Odinga, Laurent Gbagbo n'a pas tenu sa promesse de lever le blocus de l'hôtel du Golf où est retranché le président élu reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, sur les bords de la lagune d'Abidjan. "M. Gbagbo m'avait donné l'assurance que ce blocus serait levé hier, mais il n'a pas tenu sa promesse, pour la deuxième fois en deux semaines", a-t-il déclaré.
En revanche, Ouattara a accepté de confier plusieurs portefeuilles à des alliés de Gbagbo dans son futur gouvernement, a-t-il dit.
Odinga a également exhorté Ouattara à apporter des garanties solides à Laurent Gbagbo sur sa sécurité et le choix de "sa future option, y compris l'option de continuer en politique ou de s'installer dans un pays de son choix".
Le médiateur a estimé que la "fenêtre d'opportunité" pour toute forme d'amnistie continuerait à se refermer si les partisans de Gbagbo continuent à commettre des crimes contre la population civile et les forces de l'ONU.
"Je suis au regret d'annoncer que l'avancée dont nous avions besoin ne s'est pas matérialisée", a déclaré le Premier ministre kenyan.
Dans le même temps, et comme prévu, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté le déploiement de 2.000 Casques bleus supplémentaires en Côte d'Ivoire d'ici au 30 juin, en renforts des quelque 9.800 hommes déjà sur place. Le Conseil a également prolongé jusqu'à cette même date la mission temporaire de 400 policiers et 100 officiers de police: trois compagnies d'infanterie et deux hélicoptères, venus du Liberia, vont rester en Côte d'Ivoire quatre semaines de plus. Trois autres hélicoptères armés vont être déployés du Liberia, précise le communiqué de l'ONU.
Selon Raila Odinga, Laurent Gbagbo n'a pas tenu sa promesse de lever le blocus de l'hôtel du Golf où est retranché le président élu reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, sur les bords de la lagune d'Abidjan. "M. Gbagbo m'avait donné l'assurance que ce blocus serait levé hier, mais il n'a pas tenu sa promesse, pour la deuxième fois en deux semaines", a-t-il déclaré.
En revanche, Ouattara a accepté de confier plusieurs portefeuilles à des alliés de Gbagbo dans son futur gouvernement, a-t-il dit.
Odinga a également exhorté Ouattara à apporter des garanties solides à Laurent Gbagbo sur sa sécurité et le choix de "sa future option, y compris l'option de continuer en politique ou de s'installer dans un pays de son choix".
Le médiateur a estimé que la "fenêtre d'opportunité" pour toute forme d'amnistie continuerait à se refermer si les partisans de Gbagbo continuent à commettre des crimes contre la population civile et les forces de l'ONU.
