Jadis le poumon du tourisme ivoirien, les cascades naturelles et le pont de lianes qui donnaient fière allure à la région de l’Ouest sont en état de dégradation avancée. Que faire pour que ces sites retrouvent leur lustre d’antan et encourager le retour des touristes ? Notre enquête…
La région des 18 Montagnes, située à l’Ouest de la Côte d’Ivoire dans les hauteurs, détient deux cultures. Celle des peuples Dan et celle du peuple Wê. Man, la ville aux 18 Montagnes est entourée de bosquets, de bambous, de points d’eau et de cascades. Avec pour couronnement, un pont de lianes fabriqué en un jour selon les sages de cette région. Véritables points d’attraction de la région des Montagnes, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, l’entretien des cascades naturelles et du pont de lianes ne connaissent plus le grand enthousiasme des autorités de la ville. Un site touristique, pourtant convoité par de nombreux visiteurs.
De la disparition des cascades naturelles au pont de lianes
Le site touristique’’ les cascades naturelles’’ de Man, le site le plus fréquenté de la région des 18 Montagnes, est dépourvu de son mythique pont de lianes. Ce mythique pont de lianes, principal attrait touristique de la région, est situé à 2km du centre-ville de Man, dans le village de Zadèpleu. Tout comme le pont de lianes, les espaces touristiques de cette ville à savoir, le bar, le restaurant, l’apatam, le lac artificiel etc. ont également pris un coup considérable. Il est bon de souligner que le pont de lianes avait lui aussi, connu un vieillissement avant la crise militaro-politique en Côte d’Ivoire. En 2002, avec le déclenchement de la crise, l’affluence touristique sur ‘’les cascades naturelles’ ’va considérablement baisser. Cela s’explique par la fuite de la quasi-totalité de la population de l’Ouest vers la zone dite gouvernementale, et le départ massif des expatriés de la Côte d’ivoire. Une situation qui a occasionné la dégradation de ses sites touristiques. En effet, sur le site des cascades, se trouvait le mythique pont de Lianes. Un pont qui malheureusement, n’existe que de nom aujourd’hui. C’est seulement le squelette du pont qui se présente aux yeux des visiteurs qui s’y rendent ces temps-ci. Entre autres difficultés, la voie d’accès. Elle est en état de dégradation avancée avec l’indifférence des autorités qui semblent se désengager de la désuétude de ces sites.
L’aide de l’ONUCI
détournée ?
Après la normalisation de la situation sociopolitique, surtout suite à la célébration de la flamme de la paix à Bouaké, l’Onuci, pour voler au secours de ce site touristique, avait contribué à la réhabilitation des établissements de joie (le grand bâtiment du bar et du restaurant, l’apatam de la piste de danse, le pont de lianes, le hangar de repos et le lac artificiel…). Ainsi, un fonds global de 7.500.000 fcfa avait été alloué pour la réalisation du projet de réhabilitation dudit site touristique. Mais, il ressort que l’ONG ‘’le Sursaut national ‘’ qui avait eu en charge l’exécution des travaux de réhabilitation du site touristique ’’les cascades naturelles ‘’de Man, n’a pas donné satisfaction. Conséquences, en moins d’un an, après la fin des travaux, le pont de lianes a été détruit suite à une violente tornade. D’où sa disparition. Ce joyau traditionnel, qui de par son authenticité, attirait la curiosité des Ivoiriens et des touristes européens, n’existe plus .Le comble, c’est qu’aucune autorité locale (Maire, député…) ne semble s’en préoccuper. « Nous sommes désagréablement surpris de constater la destruction totale de ce pont de lianes qui attirait beaucoup de curieux. Et dire que l’ONG en question n’a fait que des retouches au niveau des toitures des différentes installations du site touristique, ‘’les cascades naturelles ‘’de Man. Il faut savoir qu’il n’est pas donné à tout le monde de tisser le pont de lianes, à part les génies ou des initiés mystiques… ) s’est indigné le chef du village de Zadèpleu, le patriarche Doua Tangbeu Antoine.
Précisons que le site, ‘’les cascades naturelles’’ du site touristique de Man, est une chute d’eau sur une cinquantaine de mètres de la rivière ‘’Gbôo’’ (qui prend son origine dans la plus grande montagne, le Mont Tonkui) dans le canton Man-campagne. Le village de Zadèpleu, à moins de 50 m du site touristique, est cogérant de ce patrimoine touristique avec la municipalité de Man. Mais, depuis 2002, les villageois le font avec les autorités militaires des FN. Tel est la révélation du chef du village, le patriarche Doua Tangbeu Antoine qui ne cesse de se poser des questions quant à la réfection du pont de lianes.
TIA GRAHOUA NESTOR
La région des 18 Montagnes, située à l’Ouest de la Côte d’Ivoire dans les hauteurs, détient deux cultures. Celle des peuples Dan et celle du peuple Wê. Man, la ville aux 18 Montagnes est entourée de bosquets, de bambous, de points d’eau et de cascades. Avec pour couronnement, un pont de lianes fabriqué en un jour selon les sages de cette région. Véritables points d’attraction de la région des Montagnes, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, l’entretien des cascades naturelles et du pont de lianes ne connaissent plus le grand enthousiasme des autorités de la ville. Un site touristique, pourtant convoité par de nombreux visiteurs.
De la disparition des cascades naturelles au pont de lianes
Le site touristique’’ les cascades naturelles’’ de Man, le site le plus fréquenté de la région des 18 Montagnes, est dépourvu de son mythique pont de lianes. Ce mythique pont de lianes, principal attrait touristique de la région, est situé à 2km du centre-ville de Man, dans le village de Zadèpleu. Tout comme le pont de lianes, les espaces touristiques de cette ville à savoir, le bar, le restaurant, l’apatam, le lac artificiel etc. ont également pris un coup considérable. Il est bon de souligner que le pont de lianes avait lui aussi, connu un vieillissement avant la crise militaro-politique en Côte d’Ivoire. En 2002, avec le déclenchement de la crise, l’affluence touristique sur ‘’les cascades naturelles’ ’va considérablement baisser. Cela s’explique par la fuite de la quasi-totalité de la population de l’Ouest vers la zone dite gouvernementale, et le départ massif des expatriés de la Côte d’ivoire. Une situation qui a occasionné la dégradation de ses sites touristiques. En effet, sur le site des cascades, se trouvait le mythique pont de Lianes. Un pont qui malheureusement, n’existe que de nom aujourd’hui. C’est seulement le squelette du pont qui se présente aux yeux des visiteurs qui s’y rendent ces temps-ci. Entre autres difficultés, la voie d’accès. Elle est en état de dégradation avancée avec l’indifférence des autorités qui semblent se désengager de la désuétude de ces sites.
L’aide de l’ONUCI
détournée ?
Après la normalisation de la situation sociopolitique, surtout suite à la célébration de la flamme de la paix à Bouaké, l’Onuci, pour voler au secours de ce site touristique, avait contribué à la réhabilitation des établissements de joie (le grand bâtiment du bar et du restaurant, l’apatam de la piste de danse, le pont de lianes, le hangar de repos et le lac artificiel…). Ainsi, un fonds global de 7.500.000 fcfa avait été alloué pour la réalisation du projet de réhabilitation dudit site touristique. Mais, il ressort que l’ONG ‘’le Sursaut national ‘’ qui avait eu en charge l’exécution des travaux de réhabilitation du site touristique ’’les cascades naturelles ‘’de Man, n’a pas donné satisfaction. Conséquences, en moins d’un an, après la fin des travaux, le pont de lianes a été détruit suite à une violente tornade. D’où sa disparition. Ce joyau traditionnel, qui de par son authenticité, attirait la curiosité des Ivoiriens et des touristes européens, n’existe plus .Le comble, c’est qu’aucune autorité locale (Maire, député…) ne semble s’en préoccuper. « Nous sommes désagréablement surpris de constater la destruction totale de ce pont de lianes qui attirait beaucoup de curieux. Et dire que l’ONG en question n’a fait que des retouches au niveau des toitures des différentes installations du site touristique, ‘’les cascades naturelles ‘’de Man. Il faut savoir qu’il n’est pas donné à tout le monde de tisser le pont de lianes, à part les génies ou des initiés mystiques… ) s’est indigné le chef du village de Zadèpleu, le patriarche Doua Tangbeu Antoine.
Précisons que le site, ‘’les cascades naturelles’’ du site touristique de Man, est une chute d’eau sur une cinquantaine de mètres de la rivière ‘’Gbôo’’ (qui prend son origine dans la plus grande montagne, le Mont Tonkui) dans le canton Man-campagne. Le village de Zadèpleu, à moins de 50 m du site touristique, est cogérant de ce patrimoine touristique avec la municipalité de Man. Mais, depuis 2002, les villageois le font avec les autorités militaires des FN. Tel est la révélation du chef du village, le patriarche Doua Tangbeu Antoine qui ne cesse de se poser des questions quant à la réfection du pont de lianes.
TIA GRAHOUA NESTOR
