Cher collègue paysan de Côte d'Ivoire, voici bientôt deux mois que tu as porté ton choix sur le Président élu Alassane Ouattara. En le faisant, tu étais convaincu que lui seul pouvait revaloriser notre profession et nous permettre de vivre décemment du fruit de notre labeur. Malheureusement, le candidat battu au second tour de l'élection présidentielle, Laurent Gbagbo continue de confisquer le pouvoir, lui qui, avec ses complices, ont détourné notre argent et mis à mal notre profession depuis dix ans; nous réduisant ainsi à la mendicité chronique. Alors que les efforts et les sacrifices que le monde agricole a fournis pour la résolution de cette crise ivoirienne ne sont plus à démontrer.
Cher collègue paysan, ne dit-on pas que le progrès de la Côte d'Ivoire repose sur l'agriculture ? Frère paysan, tu sais que les prix de nos produits fixés par le comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC) appuyé par le comité national des sages (CNS) sont loin d'être ceux pratiqués sur le terrain.
C'est pourquoi, je t'invite à ne pas laisser ton vote voler par Laurent Gbagbo qui n'a aucun égard pour les paysans.
Frère paysan, tu subis comme tout le reste de la population les contrecoups de cette crise artificiellement créée par Laurent Gbagbo.
Aussi, je t'invite à faire le dernier effort, un dernier sacrifice pour appliquer le mot d'ordre de « pays mort » lancé par le gouvernement. Tu devras:
- T'abstenir de vendre tes produits
- Soutenir par tout moyen loyal le mot d'ordre lancé par le gouvernement du Premier Ministre Guillaume Soro
- Dénoncer toute pratique allant dans le sens contraire du succès de ce mot d'ordre.
Cher collègue paysan, je t'invite donc à bannir en toi le fanatisme et le tribalisme car les produits agricoles n'ont pas de coloration politique, religieuse ou ethnique.
Fait à Abidjan, le 19 janvier 2011
Boa Bonzou,
Porte-parole du Président
Alassane Ouattara
auprès du monde paysan.
E.mail : boabonzou@yahoo.fr
Cher collègue paysan, ne dit-on pas que le progrès de la Côte d'Ivoire repose sur l'agriculture ? Frère paysan, tu sais que les prix de nos produits fixés par le comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC) appuyé par le comité national des sages (CNS) sont loin d'être ceux pratiqués sur le terrain.
C'est pourquoi, je t'invite à ne pas laisser ton vote voler par Laurent Gbagbo qui n'a aucun égard pour les paysans.
Frère paysan, tu subis comme tout le reste de la population les contrecoups de cette crise artificiellement créée par Laurent Gbagbo.
Aussi, je t'invite à faire le dernier effort, un dernier sacrifice pour appliquer le mot d'ordre de « pays mort » lancé par le gouvernement. Tu devras:
- T'abstenir de vendre tes produits
- Soutenir par tout moyen loyal le mot d'ordre lancé par le gouvernement du Premier Ministre Guillaume Soro
- Dénoncer toute pratique allant dans le sens contraire du succès de ce mot d'ordre.
Cher collègue paysan, je t'invite donc à bannir en toi le fanatisme et le tribalisme car les produits agricoles n'ont pas de coloration politique, religieuse ou ethnique.
Fait à Abidjan, le 19 janvier 2011
Boa Bonzou,
Porte-parole du Président
Alassane Ouattara
auprès du monde paysan.
E.mail : boabonzou@yahoo.fr
