Can Cadets 2011/ Jacques Anouma après l’élimination des Eléphanteaux -«Je salue le parcours de nos cadets»

Le président de la Fif, Jacques Anouma, quand bien même les Eléphanteaux ont été éliminés en demi-finale par le Rwanda, a tenu à les féliciter dans une déclaration parue sur son site internet.
Même si le rêve du président de la Fif, Jacques Anouma de voir les Eléphanteaux cadets jouer la finale de la Can Rwanda 2011 ne s’est réalisé, il ne s‘en offusque guère. Bien au contraire, comme il l’a fait quand ils se sont doublement qualifiés pour la demi-finale et surtout pour la Coupe du Monde qui aura lieu en juin prochain en terre mexicaine, Anouma a une fois encore, sur son site internet, salué le parcours somme toute honorable de ses petits protégés. Avant le match de classement que les Eléphanteaux cadets vont livrer aujourd’hui face à leurs homologue du Congo. Il leur a adressé un message de félicitations en ces termes : « Nos cadets ont été à la hauteur de l'évènement malgré la défaite de 1-0 qui nous barre une fois encore la route de la finale. Mais, sincèrement, les gosses n'ont pas à rougir de cette défaite. Ils ont montré une fois encore qu'ils avaient du caractère et qu'ils étaient dotés d'un très bon fighting spirit. Face à un public totalement acquis à leurs adversaires et en présence de la plus haute autorité du Rwanda, Sem Paul Kagamé, Président de la République, les Eléphanteaux cadets partaient avec plusieurs handicaps. Pourtant, ils ont su faire face à l'adversité malgré le fait que leurs adversaires avaient une avance psychologique certaine. Je tiens une fois encore à saluer plutôt leur parcours dans cette compétition qui nous a tous surpris. Félicitations à eux. Je les exhorte à aller jusqu'au bout de leur lancée en s'imposant dans le match de classement contre le Congo ». Vivement que le coach Alain Gouaméné et ses poulains battent cet après-midi, en match de classement, les Congolais pour remporter la non moins honorable médaille de bronze. Pour faire honneur à la Côte d’Ivoire qui en a besoin en ces périodes de crise post-électorale.
Eugène Djabia