La 15 ème session ordinaire des chefs d`Etat et de gouvernement de l`Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a lieu aujourd`hui à Bamako. Un tournant historique pour la Côte d`Ivoire.
Les 7 chefs d`Etat des pays-membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et le Premier ministre, Guillaume Soro, qui représente l`Etat ivoirien, se retrouvent aujourd`hui à Bamako, la capitale malienne pour leur toute première rencontre de 2011, après une fin d`année particulièrement agitée en raison des tensions politiques dans l`un des pays membres, en l`occurrence la Côte d`Ivoire. Officiellement, les assises de Bamako permettront aux Chefs d`Etat de la sous-région de discuter des approches pour rendre efficace la politique communautaire.
Mais dans le fond, ce sommet où sont présentes, les personnalités les plus importantes de notre sous-région, ne sera pas une partie de plaisir. L`enjeu le plus capital de ce sommet de haut niveau sera la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`ouest (Bceao). La bataille pour le contrôle des signatures sur les comptes publics traduit bien la profondeur des enjeux. Faut-il le rappeler, une guerre oppose le président élu, Alassane Ouattara au candidat malheureux, Laurent Gbagbo qui refuse de quitter les lambris dorés du palais présidentiel pour retrouver le soleil de plomb de l`opposition. Alors que le président Ouattara exige le strict respect des dispositions communautaires prises à Bissau qui préconisent la sujétion du gouverneur Philippe-Henry Dacoury-Tabley aux nouvelles autorités ivoiriennes reconnues, l`ancien-nouvel opposant à la serviette au cou, manifeste son intention de garder la main. Mais, selon plusieurs sources crédibles, il n`est pas du tout évident que M. Gbagbo gagnera la bataille malgré ses menaces ponctuées de chantages. La parenthèse Gbagbo, étant désormais fermée, une nouvelle page se dessine dans les relations de la sous-région. L`ensemble de la communauté espère ardemment que sous l`impulsion du président de la République, son Excellence Alassane Dramane Ouattara, la zone monétaire ouest-africaine pourra recoller les morceaux et éloigner la division que Gbagbo avait essaimée partout entre les citoyens de l`espace communautaire. En effet, il est utile pour l`intérêt de la région de relancer l`unité des Etats afin que le processus d`intégration, en panne, soit définitivement relancé. Pour sa part, et le Premier ministre Guillaume Soro l`a clairement dit aux chefs d`Etat qu`il vient de rencontrer, la Côte d`Ivoire veut développer avec tous les pays de l`union, des relations privilégiées en vue d`établir un espace de prospérité et de bon voisinage.
C`est pourquoi, le chef de l`Etat, Alassane Ouattara espère qu`avec ce sommet, il y aura « un avant et un après » dans les relations entre Etats et qu`il servira de modèle pour toute la région.
Lanciné Bakayoko
Les 7 chefs d`Etat des pays-membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et le Premier ministre, Guillaume Soro, qui représente l`Etat ivoirien, se retrouvent aujourd`hui à Bamako, la capitale malienne pour leur toute première rencontre de 2011, après une fin d`année particulièrement agitée en raison des tensions politiques dans l`un des pays membres, en l`occurrence la Côte d`Ivoire. Officiellement, les assises de Bamako permettront aux Chefs d`Etat de la sous-région de discuter des approches pour rendre efficace la politique communautaire.
Mais dans le fond, ce sommet où sont présentes, les personnalités les plus importantes de notre sous-région, ne sera pas une partie de plaisir. L`enjeu le plus capital de ce sommet de haut niveau sera la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`ouest (Bceao). La bataille pour le contrôle des signatures sur les comptes publics traduit bien la profondeur des enjeux. Faut-il le rappeler, une guerre oppose le président élu, Alassane Ouattara au candidat malheureux, Laurent Gbagbo qui refuse de quitter les lambris dorés du palais présidentiel pour retrouver le soleil de plomb de l`opposition. Alors que le président Ouattara exige le strict respect des dispositions communautaires prises à Bissau qui préconisent la sujétion du gouverneur Philippe-Henry Dacoury-Tabley aux nouvelles autorités ivoiriennes reconnues, l`ancien-nouvel opposant à la serviette au cou, manifeste son intention de garder la main. Mais, selon plusieurs sources crédibles, il n`est pas du tout évident que M. Gbagbo gagnera la bataille malgré ses menaces ponctuées de chantages. La parenthèse Gbagbo, étant désormais fermée, une nouvelle page se dessine dans les relations de la sous-région. L`ensemble de la communauté espère ardemment que sous l`impulsion du président de la République, son Excellence Alassane Dramane Ouattara, la zone monétaire ouest-africaine pourra recoller les morceaux et éloigner la division que Gbagbo avait essaimée partout entre les citoyens de l`espace communautaire. En effet, il est utile pour l`intérêt de la région de relancer l`unité des Etats afin que le processus d`intégration, en panne, soit définitivement relancé. Pour sa part, et le Premier ministre Guillaume Soro l`a clairement dit aux chefs d`Etat qu`il vient de rencontrer, la Côte d`Ivoire veut développer avec tous les pays de l`union, des relations privilégiées en vue d`établir un espace de prospérité et de bon voisinage.
C`est pourquoi, le chef de l`Etat, Alassane Ouattara espère qu`avec ce sommet, il y aura « un avant et un après » dans les relations entre Etats et qu`il servira de modèle pour toute la région.
Lanciné Bakayoko