Le gouverneur démissionnaire de la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO), Philippe-Henry Dacoury-Tabley, a affirmé samedi que c`est pour des raisons "techniques" qu`il n`a pu appliquer des décisions pour isoler le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
"C`est pour des raisons très techniques que nous n`avons pas pu mettre en oeuvre les décisions des chefs d`Etat. C`est ce que j`ai essayé de leur expliquer", a déclaré à des journalistes à Bamako M. Dacoury-Tabley, de nationalité ivoirienne.
"C est avec tristesse que je m`en vais parce que c`est une institution que j`aime beaucoup", a-t-il ajouté à propos de la BCEAO.
Sous pression, ce proche de Laurent Gbagbo a démissioné samedi de son poste de gouverneur de la BCEAO à l`occasion d`un sommet à Bamako des dirigeants de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), dont la BCEAO est la banque émettrice.
Il lui était reproché de ne pas avoir appliqué une décision de l`Uémoa, prise le 23 décembre, de donner à Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par la communauté internationale, tous les pouvoirs de gérer au nom de son pays les affaires liées à cette institution et à la BCEAO.
Or, de 60 à 100 milliards de francs CFA (91,5 à 152,4 millions d`euros) ont été décaissés par la BCEAO en faveur du régime Gbagbo depuis cette date.
Sa position était en outre devenue intenable au lendemain des sanctions qui lui ont été infligées vendredi par l`Union européenne (UE): interdiction de voyager et gel de ses avoirs.
"C`est pour des raisons très techniques que nous n`avons pas pu mettre en oeuvre les décisions des chefs d`Etat. C`est ce que j`ai essayé de leur expliquer", a déclaré à des journalistes à Bamako M. Dacoury-Tabley, de nationalité ivoirienne.
"C est avec tristesse que je m`en vais parce que c`est une institution que j`aime beaucoup", a-t-il ajouté à propos de la BCEAO.
Sous pression, ce proche de Laurent Gbagbo a démissioné samedi de son poste de gouverneur de la BCEAO à l`occasion d`un sommet à Bamako des dirigeants de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), dont la BCEAO est la banque émettrice.
Il lui était reproché de ne pas avoir appliqué une décision de l`Uémoa, prise le 23 décembre, de donner à Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par la communauté internationale, tous les pouvoirs de gérer au nom de son pays les affaires liées à cette institution et à la BCEAO.
Or, de 60 à 100 milliards de francs CFA (91,5 à 152,4 millions d`euros) ont été décaissés par la BCEAO en faveur du régime Gbagbo depuis cette date.
Sa position était en outre devenue intenable au lendemain des sanctions qui lui ont été infligées vendredi par l`Union européenne (UE): interdiction de voyager et gel de ses avoirs.