La décision du "gouvernement illégal" de Laurent Gbagbo de mettre fin à l`accréditation de l`ambassadeur de France en Côte d`Ivoire "est nulle et de nul effet", a déclaré dimanche le gouvernement d`Alassane Ouattara, rival du chef d`Etat ivoirien sortant.
"Le gouvernement illégal de monsieur Laurent Gbagbo a cru devoir mettre fin à l`accréditation" de l`ambassadeur français à Abidjan, Jean-Marc Simon, écrit le gouvernement de M. Ouattara dans un communiqué.
"Cette décision, n`émanant pas de son excellence M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d`Ivoire et de son gouvernement, est donc nulle et de nul effet", poursuit le communiqué.
Samedi, le camp Gbagbo a déclaré avoir "mis fin a l`accréditation" de l`ambassadeur français à Abidjan, en réprésailles à l`agrément donné par Paris à un ambassadeur ivoirien nommé en France par M. Ouattara.
La décision de M. Gbagbo a été considérée comme "dépourvue de tout effet juridique" par Paris, qui reconnaît M. Ouattara comme seul président légitime.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire vit une grave crise politique, ponctuée de violences qui ont fait 260 morts depuis la mi-décembre selon l`ONU.
M. Ouattara et Gbagbo revendiquent chacun la victoire et ont nommé leur propre gouvernement. Le premier a été proclamé président par la Commision électorale indépendante (CEI), le second par le Conseil constitutionnel qui a annulé la décision de la CEI.
M. Ouattara n`exerce toujours pas le pouvoir effectif et vit retranché à l`Hôtel du Golf à Abidjan. Il est reconnu seul président légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale qui presse M. Gbagbo, toujours installé au palais présidentiel à d`Abidjan, de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.
"Le gouvernement illégal de monsieur Laurent Gbagbo a cru devoir mettre fin à l`accréditation" de l`ambassadeur français à Abidjan, Jean-Marc Simon, écrit le gouvernement de M. Ouattara dans un communiqué.
"Cette décision, n`émanant pas de son excellence M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d`Ivoire et de son gouvernement, est donc nulle et de nul effet", poursuit le communiqué.
Samedi, le camp Gbagbo a déclaré avoir "mis fin a l`accréditation" de l`ambassadeur français à Abidjan, en réprésailles à l`agrément donné par Paris à un ambassadeur ivoirien nommé en France par M. Ouattara.
La décision de M. Gbagbo a été considérée comme "dépourvue de tout effet juridique" par Paris, qui reconnaît M. Ouattara comme seul président légitime.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire vit une grave crise politique, ponctuée de violences qui ont fait 260 morts depuis la mi-décembre selon l`ONU.
M. Ouattara et Gbagbo revendiquent chacun la victoire et ont nommé leur propre gouvernement. Le premier a été proclamé président par la Commision électorale indépendante (CEI), le second par le Conseil constitutionnel qui a annulé la décision de la CEI.
M. Ouattara n`exerce toujours pas le pouvoir effectif et vit retranché à l`Hôtel du Golf à Abidjan. Il est reconnu seul président légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale qui presse M. Gbagbo, toujours installé au palais présidentiel à d`Abidjan, de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.