VOA News - L’étau financier se resserre autour du président sortant Laurent Gbagbo. Réunis ce week-end à Bamako, les dirigeants des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont obligé Philippe-Henri Dacoury-Tabley, proche de Gbagbo, à démissionner. Il était reproché au gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) d’avoir poursuivi ses décaissements en faveur du gouvernement Gbagbo en dépit des sanctions décidées par l’organisation.
Selon Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’UEMOA, l’actuel vice-gouverneur assurera l’intérim à la tête de la BCEAO jusqu’à la nomination d’un nouveau gouverneur à la tête de la banque centrale. Le communiqué final du sommet précise que ce sera Alassane Ouattara, le président internationalement reconnu de Côte d’Ivoire, qui procèdera à cette nomination.
Le Premier ministre d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro, a assisté à la réunion de Bamako. Pour lui, ces dernières décisions accentuent encore l’isolement de Laurent Gbagbo.
A noter que l’Union européenne a pris elle aussi des sanctions visant à couper les fonds au gouvernement Gbagbo. Quant aux Etats-Unis, ils ont gelé les avoirs de M. Gbagbo et interdit aux entreprises américaines de commercer avec son gouvernement.
Pour sa part, Laurent Gbagbo affirme qu’il a les moyens de contourner les sanctions économiques prises pour le forcer à quitter le pouvoir. Son porte-parole, Ahoua Don Mello, a fait savoir que les nouveaux partenaires de la Côte d’Ivoire en Asie, en Amérique latine et en Afrique l’aideront à assurer le bon fonctionnement des finances publiques et du commerce.
A noter enfin que la situation continue de se durcir entre la France et la Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo a annoncé qu’il avait retiré l’accréditation de l’ambassadeur de France à Abidjan. Décision considérée comme nulle et non avenue par le Quai d’Orsay qui a accrédité la semaine dernière l’ambassadeur désigné par Alassane Ouattara à Paris.
Selon Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’UEMOA, l’actuel vice-gouverneur assurera l’intérim à la tête de la BCEAO jusqu’à la nomination d’un nouveau gouverneur à la tête de la banque centrale. Le communiqué final du sommet précise que ce sera Alassane Ouattara, le président internationalement reconnu de Côte d’Ivoire, qui procèdera à cette nomination.
Le Premier ministre d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro, a assisté à la réunion de Bamako. Pour lui, ces dernières décisions accentuent encore l’isolement de Laurent Gbagbo.
A noter que l’Union européenne a pris elle aussi des sanctions visant à couper les fonds au gouvernement Gbagbo. Quant aux Etats-Unis, ils ont gelé les avoirs de M. Gbagbo et interdit aux entreprises américaines de commercer avec son gouvernement.
Pour sa part, Laurent Gbagbo affirme qu’il a les moyens de contourner les sanctions économiques prises pour le forcer à quitter le pouvoir. Son porte-parole, Ahoua Don Mello, a fait savoir que les nouveaux partenaires de la Côte d’Ivoire en Asie, en Amérique latine et en Afrique l’aideront à assurer le bon fonctionnement des finances publiques et du commerce.
A noter enfin que la situation continue de se durcir entre la France et la Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo a annoncé qu’il avait retiré l’accréditation de l’ambassadeur de France à Abidjan. Décision considérée comme nulle et non avenue par le Quai d’Orsay qui a accrédité la semaine dernière l’ambassadeur désigné par Alassane Ouattara à Paris.