BRUXELLES - Les observateurs de l`Union européenne à l`élection présidentielle ivoirienne du 28 novembre ont validé dans leur rapport définitif publié mardi la victoire d`Alassane Ouattara et exclu la nécessité d`un nouveau décompte des voix comme l`a proposé Laurent Gbagbo.
"Les résultats annoncés par la Commission électorale indépendante (ivoirienne) sont crédibles", a estimé l`eurodéputé conservateur roumain Christian Preda, qui a dirigé la mission d`observateurs, en présentant le rapport à la presse à Bruxelles.
Recompter les voix "n`est pas du tout nécessaire", compte tenu du fait que 400.000 voix séparaient Alassane Ouattara du président sortant Laurent Gbagbo, a souligné M. Preda.
"Si le résultat avait été serré, ça aurait pu avoir un sens", a-t-il concédé.
Le chef de la mission a aussi estimé que la décision du Conseil constitutionnel ivoirien d`invalider une partie des résultats du scrutin fin 2010 et de décréter le président sortant Laurent Gbagbo vainqueur était illégale.
"Nous considérons que cette décision est une infraction à la loi ivoirienne. C`est même un excès de pouvoir car loi ivoirienne ne permet pas au Conseil constitutionnel d`annuler une partie des résultats", a-t-il relevé.
M. Preda a reconnu avoir "constaté certaines irrégularités dans l`organisation du scrutin" mais globalement "l`évaluation du scrutin permet de conclure que les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions", a-t-il estimé.
De fait, la mission de l`UE a donné "une appréciation positive dans presque 95% des bureaux vote. Les irrégularités n`ont pas du tout entaché le déroulement" du scrutin, a-t-il précisé.
Quelque 120 observateurs de l`UE, de la Norvège et de la Suisse ont participé à la mission européenne d`observation.
Ils ont par ailleurs "constaté plus d`intimidation et d`irrégularités dans les zones contrôlées par M. Gbagbo, dans les régions où Gbagbo a gagné", a-t-il souligné.
Alassane Ouattara a été déclaré gagnant avec 54,1% des voix à l`issue du second tour de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre par la Commission électorale indépendante, dont l`ONU a certifié les résultats, et reconnu président par la communauté internationale.
Mais le président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, s`est maintenu au pouvoir, après avoir été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, qui lui est acquis, avec 51,45% des voix.
Le pays est depuis plongé dans une grave crise politique.
Le président en exercice de l`Union africaine, le Malawite Bingu wa Mutharika, est arrivé mardi à Abidjan pour "écouter" le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, et "aider" à résoudre la crise ivoirienne, à trois jours d`un sommet de l`UA à Addis Abeba.
Plusieurs médiations africaines pour une solution pacifique ont eu lieu, sans succès, et l`Afrique de l`Ouest a brandi la menace, comme dernier recours, d`une intervention militaire pour pousser M. Gbagbo vers la sortie.
"Les résultats annoncés par la Commission électorale indépendante (ivoirienne) sont crédibles", a estimé l`eurodéputé conservateur roumain Christian Preda, qui a dirigé la mission d`observateurs, en présentant le rapport à la presse à Bruxelles.
Recompter les voix "n`est pas du tout nécessaire", compte tenu du fait que 400.000 voix séparaient Alassane Ouattara du président sortant Laurent Gbagbo, a souligné M. Preda.
"Si le résultat avait été serré, ça aurait pu avoir un sens", a-t-il concédé.
Le chef de la mission a aussi estimé que la décision du Conseil constitutionnel ivoirien d`invalider une partie des résultats du scrutin fin 2010 et de décréter le président sortant Laurent Gbagbo vainqueur était illégale.
"Nous considérons que cette décision est une infraction à la loi ivoirienne. C`est même un excès de pouvoir car loi ivoirienne ne permet pas au Conseil constitutionnel d`annuler une partie des résultats", a-t-il relevé.
M. Preda a reconnu avoir "constaté certaines irrégularités dans l`organisation du scrutin" mais globalement "l`évaluation du scrutin permet de conclure que les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions", a-t-il estimé.
De fait, la mission de l`UE a donné "une appréciation positive dans presque 95% des bureaux vote. Les irrégularités n`ont pas du tout entaché le déroulement" du scrutin, a-t-il précisé.
Quelque 120 observateurs de l`UE, de la Norvège et de la Suisse ont participé à la mission européenne d`observation.
Ils ont par ailleurs "constaté plus d`intimidation et d`irrégularités dans les zones contrôlées par M. Gbagbo, dans les régions où Gbagbo a gagné", a-t-il souligné.
Alassane Ouattara a été déclaré gagnant avec 54,1% des voix à l`issue du second tour de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre par la Commission électorale indépendante, dont l`ONU a certifié les résultats, et reconnu président par la communauté internationale.
Mais le président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, s`est maintenu au pouvoir, après avoir été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, qui lui est acquis, avec 51,45% des voix.
Le pays est depuis plongé dans une grave crise politique.
Le président en exercice de l`Union africaine, le Malawite Bingu wa Mutharika, est arrivé mardi à Abidjan pour "écouter" le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, et "aider" à résoudre la crise ivoirienne, à trois jours d`un sommet de l`UA à Addis Abeba.
Plusieurs médiations africaines pour une solution pacifique ont eu lieu, sans succès, et l`Afrique de l`Ouest a brandi la menace, comme dernier recours, d`une intervention militaire pour pousser M. Gbagbo vers la sortie.