«La République hôtelière du Golf, le plus petit Etat d’Afrique, a été créée par un échange de lettre entre la coalition d’opposition ivoirienne dirigée par Alassane Ouattara et le Conseil constitutionnel. La ‘’République hôtelière du Golf » , mobilise depuis novembre 2010, la France, le Canada, le Royaume Uni, les Etats-Unis. Ces grandes puissances ont choisi de ‘’tolérer’’ la « République hôtelière du Golf » dont les frontières exactes ne sont pas encore connues. Ce qui n’a pas empêché le Français Nicolas Sarkozy et l’Américain Barack Obama à applaudir la naissance de la « République hôtelière du Golf ». Dans ce même mouvement ‘’diplomatique’’, Alassane Ouattara a ‘’prêté’’ serment, en qualité de Président de la République hôtelière du Golf, le plus petit Etat d’Afrique. Pas un mot n’a encore filtré sur le nombre d’ambassadeurs accrédités en « République à l’Hôtel du Golf » à part les ambassadeurs français Jean Marc Simon et américain Philip Carter III. Et puis par souci de discrétion, aucune agence de presse internationale n’a encore révélé, le dossier ‘’démographique’’ de la « République hôtelière du Golf ». 1000 habitants, 5 000 habitants, 20 000 habitants… Personne ne le sait. Mais des dispositifs très efficaces font ‘’entendre’’ le plus petit Etat d’Afrique sur toutes les grandes chaînes de radio d’Europe. Aujourd’hui, tous les coups sont permis : la « République hôtelière du golf » veut annexer celle de la Côte d’Ivoire : 322.462 km, 20 millions d’habitants. Ne riez pas. C’est sérieux. Mais, la « République hôtelière du Golf » est très fière de Jean Marc Simon et de Philip Carter III, qui ont négocié ‘’l’indépendance’’ de l’Etat du Golf » et déposé sa ‘’reconnaissance’’ à l’ONU. En Afrique, personne ne sait également, si le ‘’République hôtelière du Golf’’ est le 54e ou 55e état membre de l’Union Africaine. Mais, parfois la presse internationale le dit sans se soucier, que la ‘’République hôtelière du Golf » est un Etat allié de la France, et signataire d’accord de coopération avec l’Union Européenne. Mais la ‘’République hôtelière du Golf’’ est encore loin d’un ‘’Etat’’ démocratique. Quand j’écoute Alassane Ouattara, dans ses déclarations, le Président de la ‘’République hôtelière du golf » a le ton très personnel, avec une débauche de « Je » ; ce qui est à mon avis, très significatif, après avoir étalé Henri Konan Bédié, écrasé le Pdci-Rda, avalé l’Udpci : On ne parle que de Alassane Ouattara. La leçon est claire : on ne parle plus de Pdci, et Henri Konan Bédié est loin de s’exprimer de façon particulière, en république « hôtelière du golf ». Toute logique revient à Alassane Ouattara et Guillaume Soro. En toute discrétion, Alassane Ouattara a eu sa revanche, ou son succès phycologique sur Henri Konan Bédié qui, il y a 13 ans, avait lancé un mandat d’arrêt international contre Alassane Ouattara. La revanche est un repas qui se mange froid. Et la ‘’décision’’ de Alassane Ouattara de maintenir Henri Konan Bédié, ancien chef d’Etat, en ‘’République hôtelière du Golf’’, est une humiliation trop cher payée pour le Pdci. Voilà, sur le plan politique, comment fonctionne ‘’confortablement’’ la République hôtelière du Golf’’, dont le Président Alassane Ouattara a pleinement eu sa revanche, en prenant en otage le Pdci et Henri Konan Bédié… partisan de l’ivoirité. Cette histoire reste encore enveloppée de secret de rejet dans la mémoire de Alassane Ouattara. Vive la République hôtelière du Golf, limitée au Sud par la lagune, à l’Est, l’Ouest et au Nord par la République de Côte d’Ivoire.
Par Ben Ismaël
Par Ben Ismaël
