La résolution de la crise post-électorale que vit, péniblement, la Côte d'Ivoire préoccupe l'Union panafricaine de la jeunesse. Hier, elle était réunie à Dakar, au chevet de la Côte d'Ivoire, et a décidé que la communauté internationale installe instamment au pouvoir Alassane Ouattara. Ainsi, dans cette conclusion des travaux lue par Andy Nziengui Ziengui, porte-parole, les jeunes panafricains écrivent : « le peuple souverain de Côte d'Ivoire s'est déjà prononcé sur le choix de la personne qui devra présider aux destinées de ses compatriotes ». Cette décision des Ivoiriens impose, disent-ils, à la communauté internationale « d'utiliser tous les moyens à sa disposition pour l'installation sans délai du président élu, SEM. Alassane Dramane Ouattara ». Pour ce faire, les jeunes encouragent « la communauté internationale à prendre les dispositions utiles afin de faire respecter la volonté du peuple ivoirien et de le protéger contre toute dérive ». Se prononçant sur les propositions faites ici et là en vue du règlement de la crise, l'UPJ prévient qu'elle ne reconnaîtra aucun autre compromis à l'installation du président légitimement élu. Elle recommande, par ailleurs, aux chefs d'Etat et de gouvernement de tenir compte de la position de la jeunesse dans le règlement du conflit en Côte d'Ivoire. En effet, les leaders de jeunesse issus de 30 pays africains, ont adopté une résolution qui invite la communauté internationale à prendre ses responsabilités. Pendant qu'elle y est, l'Union panafricaine de la jeunesse a vertement rappelé à l'ordre tous les leaders africains qui militent pour le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo. L'Angolais Sebastao Lopez, président en exercice de l'UPJ, s'est félicité à l'occasion de la position unanime de ses pairs. Dont les réflexions ont été sanctionnées par une résolution.
B.I.
B.I.