C’est désormais une certitude. Depuis la démission de Philippe Henri Dacoury-Tabley du Gouvernorat de la BCEAO, le camp Gbagbo est pris de panique. Il navigue à vue et veut entraîner l’ensemble de l’union monétaire dans ses errements. L’ancien Président de la République et ses collaborateurs mettent en place un dispositif pour piller, sous la menace des armes, les fonds publics ou privés dans les différentes agences de la BCEAO. Pour parer à toute éventualité, le Président de la République a ordonné depuis hier, à toutes les agences de la BCEAO sur l’étendue du territoire national de fermer, à compter de ce mercredi 26 janvier, jusqu’à nouvel ordre. Le Président de la République a pris cette décision en concertation avec le président de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UEMOA et le gouverneur intérimaire de la Banque centrale. Soulignons que par décret n°2011-du 29 janvier 2011 réquisitionnant toutes les agences de la BCEAO, l’ancien Président veut les mettre sous sa coupe. C’est une menace réelle pour les fonds domiciliés auprès de la Banque et dont le gouvernement légitime et légal a la responsabilité.
CS
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