ABIDJAN - Laurent Gbagbo, proclamé vainqueur du scrutin par le Conseil constitutionnel ivoirien, décide de "réquisitionner" les agents nationaux de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`ouest (BCEAO) afin d`assurer "les services ordinaires" suite à la décision de fermeture de la Direction nationale d`Abidjan annoncée par le gouverneur intérimaire de la BCEAO, le Burkinabé Jean-Baptiste Compaoré.
"La direction nationale et les agences de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`ouest sur toute l`étendue du territoire de la République de Côte d`Ivoire, ainsi que le personnel ivoirien en activité dans ces agences, sont requis pour compter du 25 janvier 2011", selon un décret signé mardi.
Les dispositions du décret sont "applicables pendant une période de trois mois afin d`assurer les services ordinaires, y compris les opérations avec la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique" de Côte d`Ivoire.
La BCEAO est au centre de la bataille financière que se livrent Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, les deux présidents déclarés de Côte d`Ivoire, dans le bras de fer pour le contrôle du pouvoir qui les oppose depuis l`élection du 28 novembre dernier.
Samedi à Bamako (Mali), les chefs d`Etats de l`Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont reconnu Alassane Ouattara comme président légitime et seul autorisé à gérer les fonds de la Côte d`Ivoire logés à la BCEAO, poussant à la démission l`Ivoirien Philippe-Henry Dacoury-Tabley (proche de Gbagbo) avant de nommer un Burkinabé, Jean- comme gouverneur intérimaire.
Après sa nomination, M. Compaoré a ordonné la fermeture de la direction nationale de la BCEAO à Abidjan et des agences à l` intérieur de la Côte d`Ivoire.
"Le ministre de l`Economie et des Finances, le ministre de la Défense et du Service civique ainsi que celui de la Sécurité sont chargés chacun, en ce qui les concerne, de prendre toutes les dispositions afin d`assurer l`application de ce décret".
Bien que déclaré élu par la Commission électorale et reconnu comme président "légitime" par la quasi-totalité de la communauté internationale, Alassane Ouattara reste retranché dans un hôtel et Laurent Gbagbo, proclamé réélu par le Conseil constitutionnel, a les mains mises sur l`appareil d`Etat.
"La direction nationale et les agences de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`ouest sur toute l`étendue du territoire de la République de Côte d`Ivoire, ainsi que le personnel ivoirien en activité dans ces agences, sont requis pour compter du 25 janvier 2011", selon un décret signé mardi.
Les dispositions du décret sont "applicables pendant une période de trois mois afin d`assurer les services ordinaires, y compris les opérations avec la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique" de Côte d`Ivoire.
La BCEAO est au centre de la bataille financière que se livrent Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, les deux présidents déclarés de Côte d`Ivoire, dans le bras de fer pour le contrôle du pouvoir qui les oppose depuis l`élection du 28 novembre dernier.
Samedi à Bamako (Mali), les chefs d`Etats de l`Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont reconnu Alassane Ouattara comme président légitime et seul autorisé à gérer les fonds de la Côte d`Ivoire logés à la BCEAO, poussant à la démission l`Ivoirien Philippe-Henry Dacoury-Tabley (proche de Gbagbo) avant de nommer un Burkinabé, Jean- comme gouverneur intérimaire.
Après sa nomination, M. Compaoré a ordonné la fermeture de la direction nationale de la BCEAO à Abidjan et des agences à l` intérieur de la Côte d`Ivoire.
"Le ministre de l`Economie et des Finances, le ministre de la Défense et du Service civique ainsi que celui de la Sécurité sont chargés chacun, en ce qui les concerne, de prendre toutes les dispositions afin d`assurer l`application de ce décret".
Bien que déclaré élu par la Commission électorale et reconnu comme président "légitime" par la quasi-totalité de la communauté internationale, Alassane Ouattara reste retranché dans un hôtel et Laurent Gbagbo, proclamé réélu par le Conseil constitutionnel, a les mains mises sur l`appareil d`Etat.