Un intrus au sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine des 30 et 31 prochains. C’est le cas de le dire, le président français Nicolas Sarkozy s’est invité à ce sommet au moment où l’Afrique crie sa trop grande dépendance vis-à-vis de l’Occident. Selon un confrère français, Sarkozy se rend à Addis Abeba fort de sa triple casquette de président français, de président tournant du G8
et du G20. Le confrère, qui tient sa source des services de l’Elysée, affirme que Sarkozy a à cœur, en tant que patron du G20, de faire des propositions aux pays qui soutiennent Laurent Gbagbo afin qu’ils le lâchent.
Cette tâche lui tient tellement à cœur qu’il n’a pas tenu compte des propositions de ses conseillers qui lui ont demandé de ne pas se rendre à ce sommet pour éviter une humiliation certaine. Nul doute que les Africains, qui ont commencé à comprendre que 50 ans après les indépendances, ils n’ont pas bougé, ne céderont pas au nouveau miroir néo-colonialiste que va leur présenter
Sarko. Rien que pour montrer au président français qu’il n’est pas à une réunion de la Françafrique, mais bien de l’Union africaine dont les enfants, éveillés et conscients, demandent de plus en plus de compte à leurs souverains. Lesquels n’ont donc plus droit à l’erreur.
Abdoulaye Villard Sanogo
et du G20. Le confrère, qui tient sa source des services de l’Elysée, affirme que Sarkozy a à cœur, en tant que patron du G20, de faire des propositions aux pays qui soutiennent Laurent Gbagbo afin qu’ils le lâchent.
Cette tâche lui tient tellement à cœur qu’il n’a pas tenu compte des propositions de ses conseillers qui lui ont demandé de ne pas se rendre à ce sommet pour éviter une humiliation certaine. Nul doute que les Africains, qui ont commencé à comprendre que 50 ans après les indépendances, ils n’ont pas bougé, ne céderont pas au nouveau miroir néo-colonialiste que va leur présenter
Sarko. Rien que pour montrer au président français qu’il n’est pas à une réunion de la Françafrique, mais bien de l’Union africaine dont les enfants, éveillés et conscients, demandent de plus en plus de compte à leurs souverains. Lesquels n’ont donc plus droit à l’erreur.
Abdoulaye Villard Sanogo