La commune d’Abobo, fief du Docteur Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire reconnu par la communauté internationale, est le théâtre de véritables chasses à l’homme exercées par les forces de l’ordre à la solde de Laurent Gbagbo. Des jeunes gens, partisans des leaders de l’opposition ivoirienne, ont le choix désormais de l’exil ou de constituer des guérillas pour opposer la violence aux atteintes répétées à la vie humaine.
La crise post électorale en Côte d’Ivoire réserve encore des lendemains incertains aux leaders des partis de l’opposition et leurs partisans. La commune d’Abobo, fief du Docteur Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire, reconnu par la communauté internationale à l’issue du deuxième tour de la présidentielle du 28 novembre 2010, est, depuis près d’un mois, le théâtre de véritables chasses à l’homme organisées par les forces de l’ordre et les milices à la solde de Laurent Gbagbo. Les méthodes sont hallucinantes depuis plusieurs semaines. Des commandos opèrent de nuit sous couvre-feu, pour extraire leurs victimes des habitations. Ces escadrons de la mort auraient à leur disposition une liste de personnes à liquider. Les personnes fichées sont connues, pour la plupart, pour leur militantisme au Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara ou des partis de l’opposition, membres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Il leur est reproché d’héberger des ex-rebelles et des éléments infiltrés de la force de la CEDEAO, ECOMOG, en mission de renversement du régime de Laurent Gbagbo. La maladresse et l’arbitraire ici ont été mis à nu récemment, quand à Abobo Kennedy Klouetcha, un commando armé a fait irruption dans une cour commune et a demandé à perquisitionner le domicile d’un certain Oué Théo Flavien, connu sous le nom de Petit Marteau, 38 ans, natif du bac Sémian dans le Département de Séguéla, anciennement Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication de la JRDR d'Abobo Kennedy Klouetcha, et membre de la cellule paysanne rurale (CPR). L’actuel locataire de sa maison et le voisinage tombent des nus. Puisque l’homme est parti de là depuis près de six mois. D’ailleurs, sur la pointe des pieds, apprend-on des témoignages recueillis sur les lieux. L’on comprend vite ici que Oué Théo Flavien vient d’échapper à une vendetta. L’histoire de ce jeune militant du RDR est connue dans le sous-quartier d’Abobo. En effet, le 25 août 2010, en partance pour son cybercafé situé non loin de l'ex-cinéma Etoile, il est tombé dans un piège des hommes du pouvoir Gbagbo. Il a été enlevé sous la menace d’arme à feu, enfermé dans le coffre d’un véhicule de type 4X4, pour être conduit dans un camp militaire. Où il aurait été séquestré plusieurs heures durant, en compagnie d’autres personnes, avant d’être libéré tard dans la nuit, aux environs de 02H du matin.
Seize jours plus tard, samedi 11 septembre 2010 aux environs de 22 h, alors qu'il rentrait d'une réunion de son parti, il a de nouveau, maille à partir avec les miliciens à la solde du régime Gbagbo. Son cyber café est brûlé et ses cabines téléphoniques saccagées, deux jours plus tard.
Oué Théo Flavien comprend que sa sécurité est durablement compromise. Il sollicite et obtient l'aide d'un ami d'origine étrangère pour s'exiler en Europe. Mais, le régime illégitime de Gbagbo, qui s’est résolument lancé dans la chasse aux partisans du Docteur Alassane Ouattara au moment de la résurgence de la crise post électorale, espérait mettre la main sur le jeune et brandir son corps, comme faisant partie des assaillants. La désillusion a été parfaite et le ridicule à son comble. Mais les forces de l’ordre et les miliciens à la solde de Gbagbo ne s’avouent pas vaincus pour autant. Leurs victimes se multiplient avec le temps. La Division des Droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) évalue à 264 personnes tuées par les forces de l’ordre fidèles à Gbagbo et 70 disparus, en moins de deux mois. A défaut de mesure de protection efficace, les partisans du Docteur Alassane Ouattara se sont résolus à s’organiser au sein des groupes de résistance. D’où la montée de la violence dans la commune d’Abobo. C’est une question de vie ou de mort.
MFO
La crise post électorale en Côte d’Ivoire réserve encore des lendemains incertains aux leaders des partis de l’opposition et leurs partisans. La commune d’Abobo, fief du Docteur Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire, reconnu par la communauté internationale à l’issue du deuxième tour de la présidentielle du 28 novembre 2010, est, depuis près d’un mois, le théâtre de véritables chasses à l’homme organisées par les forces de l’ordre et les milices à la solde de Laurent Gbagbo. Les méthodes sont hallucinantes depuis plusieurs semaines. Des commandos opèrent de nuit sous couvre-feu, pour extraire leurs victimes des habitations. Ces escadrons de la mort auraient à leur disposition une liste de personnes à liquider. Les personnes fichées sont connues, pour la plupart, pour leur militantisme au Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara ou des partis de l’opposition, membres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Il leur est reproché d’héberger des ex-rebelles et des éléments infiltrés de la force de la CEDEAO, ECOMOG, en mission de renversement du régime de Laurent Gbagbo. La maladresse et l’arbitraire ici ont été mis à nu récemment, quand à Abobo Kennedy Klouetcha, un commando armé a fait irruption dans une cour commune et a demandé à perquisitionner le domicile d’un certain Oué Théo Flavien, connu sous le nom de Petit Marteau, 38 ans, natif du bac Sémian dans le Département de Séguéla, anciennement Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication de la JRDR d'Abobo Kennedy Klouetcha, et membre de la cellule paysanne rurale (CPR). L’actuel locataire de sa maison et le voisinage tombent des nus. Puisque l’homme est parti de là depuis près de six mois. D’ailleurs, sur la pointe des pieds, apprend-on des témoignages recueillis sur les lieux. L’on comprend vite ici que Oué Théo Flavien vient d’échapper à une vendetta. L’histoire de ce jeune militant du RDR est connue dans le sous-quartier d’Abobo. En effet, le 25 août 2010, en partance pour son cybercafé situé non loin de l'ex-cinéma Etoile, il est tombé dans un piège des hommes du pouvoir Gbagbo. Il a été enlevé sous la menace d’arme à feu, enfermé dans le coffre d’un véhicule de type 4X4, pour être conduit dans un camp militaire. Où il aurait été séquestré plusieurs heures durant, en compagnie d’autres personnes, avant d’être libéré tard dans la nuit, aux environs de 02H du matin.
Seize jours plus tard, samedi 11 septembre 2010 aux environs de 22 h, alors qu'il rentrait d'une réunion de son parti, il a de nouveau, maille à partir avec les miliciens à la solde du régime Gbagbo. Son cyber café est brûlé et ses cabines téléphoniques saccagées, deux jours plus tard.
Oué Théo Flavien comprend que sa sécurité est durablement compromise. Il sollicite et obtient l'aide d'un ami d'origine étrangère pour s'exiler en Europe. Mais, le régime illégitime de Gbagbo, qui s’est résolument lancé dans la chasse aux partisans du Docteur Alassane Ouattara au moment de la résurgence de la crise post électorale, espérait mettre la main sur le jeune et brandir son corps, comme faisant partie des assaillants. La désillusion a été parfaite et le ridicule à son comble. Mais les forces de l’ordre et les miliciens à la solde de Gbagbo ne s’avouent pas vaincus pour autant. Leurs victimes se multiplient avec le temps. La Division des Droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) évalue à 264 personnes tuées par les forces de l’ordre fidèles à Gbagbo et 70 disparus, en moins de deux mois. A défaut de mesure de protection efficace, les partisans du Docteur Alassane Ouattara se sont résolus à s’organiser au sein des groupes de résistance. D’où la montée de la violence dans la commune d’Abobo. C’est une question de vie ou de mort.
MFO