Ce footballeur de Vannes affirmait être le fils du président élu de la Côte d'Ivoire. Abidjan avait démenti, lui maintenait. Finalement, il a admis qu'il s'agissait "d'un mensonge"
"J’ai fréquemment mon père au téléphone, il me dit qu’il est serein, que Gbagbo partira. Que c’est juste une question de temps". Samedi, Bassory Ouattara, footballeur au Vannes Olympique Club (en division d'honneur), assurait à Ouest France, être le fils d'Alassane Ouattara, le président élu de la Côte d'Ivoire. "Même si je pense faire ma vie ici, je me sens actuellement en exil. J'ai vécu en Côte d'Ivoire jusqu'à l'âge de huit ans. J'en garde de mauvais souvenirs. Mon père devait se déguiser pour sortir, l'armée a tiré sur notre maison..." racontait-il au Télégramme le dimanche suivant. Seulement voilà, ce même dimanche, Abidjan envoie un démenti officiel. "L'information que vous avez donnée est fausse, le président de la République de Côte d'Ivoire, son excellence M. Alassane Ouattara n'a pas de fils du nom de Bassory Ouattara", affirme la présidence de la République de la Côte d'Ivoire dans un communiqué publié lundi par Ouest France. Joint par l'AFP, celui qui est surnommé "Sory" maintient : selon lui, Alassane Ouattara est bien son père biologique mais c'est son oncle Gaossou Ouattara qui l'a reconnu à sa naissance. Il a assuré que son père lui avait téléphoné lundi matin pour lui "passer un savon" à cause de ses déclarations publiques. "Les choses s'enchaînent, mon père m'a dit de ne plus parler aux médias, pour ma sécurité on me demande de quitter Vannes mais je ne veux pas car j'y vis", explique-t-il aussi.
Qui dit vrai ?
Mercredi matin, il a avoué à Michel Jestin, le président du Vannes Olympique Club, qu'il s'agissait d'un mensonge. "Le joueur a reconnu avoir menti, c’est un membre de la famille éloignée d’Alassane Ouattara", a ainsi expliqué Olivier Cloarec, Directeur général du club auParisien. "Il été dépassé par les événements et ne pensait pas que ses déclarations allaient prendre tant d’importance". Selon le Directeur général du club, Bassory Ouattara "est le premier soulagé que tout cela s’arrête".
Source : Sud-Ouest.fr
"J’ai fréquemment mon père au téléphone, il me dit qu’il est serein, que Gbagbo partira. Que c’est juste une question de temps". Samedi, Bassory Ouattara, footballeur au Vannes Olympique Club (en division d'honneur), assurait à Ouest France, être le fils d'Alassane Ouattara, le président élu de la Côte d'Ivoire. "Même si je pense faire ma vie ici, je me sens actuellement en exil. J'ai vécu en Côte d'Ivoire jusqu'à l'âge de huit ans. J'en garde de mauvais souvenirs. Mon père devait se déguiser pour sortir, l'armée a tiré sur notre maison..." racontait-il au Télégramme le dimanche suivant. Seulement voilà, ce même dimanche, Abidjan envoie un démenti officiel. "L'information que vous avez donnée est fausse, le président de la République de Côte d'Ivoire, son excellence M. Alassane Ouattara n'a pas de fils du nom de Bassory Ouattara", affirme la présidence de la République de la Côte d'Ivoire dans un communiqué publié lundi par Ouest France. Joint par l'AFP, celui qui est surnommé "Sory" maintient : selon lui, Alassane Ouattara est bien son père biologique mais c'est son oncle Gaossou Ouattara qui l'a reconnu à sa naissance. Il a assuré que son père lui avait téléphoné lundi matin pour lui "passer un savon" à cause de ses déclarations publiques. "Les choses s'enchaînent, mon père m'a dit de ne plus parler aux médias, pour ma sécurité on me demande de quitter Vannes mais je ne veux pas car j'y vis", explique-t-il aussi.
Qui dit vrai ?
Mercredi matin, il a avoué à Michel Jestin, le président du Vannes Olympique Club, qu'il s'agissait d'un mensonge. "Le joueur a reconnu avoir menti, c’est un membre de la famille éloignée d’Alassane Ouattara", a ainsi expliqué Olivier Cloarec, Directeur général du club auParisien. "Il été dépassé par les événements et ne pensait pas que ses déclarations allaient prendre tant d’importance". Selon le Directeur général du club, Bassory Ouattara "est le premier soulagé que tout cela s’arrête".
Source : Sud-Ouest.fr
