La France veut vaille que vaille faire une guerre aux Ivoiriens. Malgré les actions de paix initiées çà et là pour que la Côte d’Ivoire retrouve sa stabilité d’antan, la « République » du Golf ne manque pas de provocations. Depuis mercredi dernier, à 21 h précisément, selon les informations recueillies, une colonne de voitures marquées « Un » des Nations unies au nombre de quatre, « deux voitures de type 4x4 ; un char et un camion à container » ont été interceptées au corridor de Gesco (Yopougon), par la population dudit quartier. Ces voitures viennent de l’intérieur, sûrement de Bouaké, fief de la rébellion de Ouattara Alassane, candidat malheureux de la précédente élection présidentielle. Cette population a érigé des barricades sur la voie, en vue de procéder aux fouilles de ces visiteurs peu ordinaires. Cette action s’est heurtée au refus des Casques bleus. L’incompréhension a débouché sur une impasse. Les quatre véhicules ont finalement décidé de rembourser chemin, autour de 2h du matin. Peut-être voulaient-elles passer par la voie de Dabou pour entrer à Abidjan. Mais elles n’ont pas pu. Hier, ces quatre véhicules sont revenus au corridor de la Gesco (Yopougon). Devant l’intransigeance de la population qui leur demande de passer d’abord à la fouille desdits véhicules, les Casques bleus ont encore opposé un refus. C’est en ce moment que les Fds arrivent, notamment la gendarmerie et la police. Ces éléments ont demandé à ces véhicules de rembourser chemin, vu la marrée humaine très remontée contre eux. Mais les Casques bleus ont refusé. C’est en ce moment que ceux-ci ont tenté un forcing en lançant des tirs en l’air. Mais cela n’a pas affecté l’ardeur de la vaillante population. Ils sont restés de marbre, couchés, malgré ses tirs sur la chaussée. Vu donc la témérité de la population, les visiteurs peu ordinaires du jour, ont opté rembourser encore chemin comme ils l’ont fait avant-hier. Au moment où nous mettons sous presse, ces visiteurs faisaient des manœuvres pour quitter les lieux. Alors que, la population affluait de façon exponentielle au corridor. La direction de ces véhicules est pour le moment inconnue. Dans tous les cas, la population veille au grain.
Renauld Djatchi
Renauld Djatchi