A Addis-Abeba en Ethiopie, les préparatifs vont bon train en vue du Sommet de l'Union africaine (UA). Coup d'envoi ce jeudi 27 janvier 2011 de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'organisation. Avec à l'agenda, la crise majeure qui secoue le continent, celle de la Côte d'Ivoire.Mais aussi, les dossiers qui ne figurent pas officiellement au programme, mais qui sont dans tous les esprits.
Dans les couloirs de la Commission de l'Union africaine, on s'échange fiévreusement les dernières nouvelles en provenance de Tunisie et les échos assourdis des manifestations en Egypte.
Même si le sujet n'est pas inscrit officiellement à l'agenda de ce sommet, il flotte comme une petite odeur de jasmin ; des effluves discrets, certes, mais surtout une question : la révolution tunisienne va-t-elle ou non créer un précédent, va-t-elle donner l'idée à d'autres peuples de demander le départ de leurs gouvernants ?
Alors de tout cela on parlera, peut-être dans les réunions à huis clos, mais on ne le dira sans doute pas. Car dès ce jeudi, les ministres des Affaires étrangères de l'Union vont devoir se pencher sur le dossier qui dominera sans aucun doute les débats : la situation en Côte d'Ivoire.
Il en va de la stabilité de l'Afrique de l'Ouest bien sûr, mais au-delà, de la manière dont les institutions régionales et la communauté internationale peuvent agir pour faire appliquer leurs décisions, en l'occurrence faire plier Laurent Gbagbo.
" On lui a envoyé des émissaires, on l'a menacé d'une intervention militaire, disait mercredi un diplomate, et il est toujours là ". Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine se réunira sur la question, vendredi, mais personne, à l'heure qu'il est, n'est en mesure de dire si oui ou non les chefs d'Etat réussiront à se mettre d'accord sur un moyen de mettre fin à une situation qui s'éternise.
Source : Rfi
Dans les couloirs de la Commission de l'Union africaine, on s'échange fiévreusement les dernières nouvelles en provenance de Tunisie et les échos assourdis des manifestations en Egypte.
Même si le sujet n'est pas inscrit officiellement à l'agenda de ce sommet, il flotte comme une petite odeur de jasmin ; des effluves discrets, certes, mais surtout une question : la révolution tunisienne va-t-elle ou non créer un précédent, va-t-elle donner l'idée à d'autres peuples de demander le départ de leurs gouvernants ?
Alors de tout cela on parlera, peut-être dans les réunions à huis clos, mais on ne le dira sans doute pas. Car dès ce jeudi, les ministres des Affaires étrangères de l'Union vont devoir se pencher sur le dossier qui dominera sans aucun doute les débats : la situation en Côte d'Ivoire.
Il en va de la stabilité de l'Afrique de l'Ouest bien sûr, mais au-delà, de la manière dont les institutions régionales et la communauté internationale peuvent agir pour faire appliquer leurs décisions, en l'occurrence faire plier Laurent Gbagbo.
" On lui a envoyé des émissaires, on l'a menacé d'une intervention militaire, disait mercredi un diplomate, et il est toujours là ". Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine se réunira sur la question, vendredi, mais personne, à l'heure qu'il est, n'est en mesure de dire si oui ou non les chefs d'Etat réussiront à se mettre d'accord sur un moyen de mettre fin à une situation qui s'éternise.
Source : Rfi
