Les mots étaient peu forts pour les ministres Amadou Gon Coulibaly et Patrick Achi pour
qualifier l’acte posé par Laurent Gbagbo et ses hommes hier, à la direction nationale de la
BCEAO. « Il ne doit pas y avoir une réquisition sur une chose qui n’appartient pas à la Côte
d’Ivoire. De surcroit, c’est une décision prise par un régime illégitime. C’est donc un
braquage et on ne peut pas coopérer avec des braqueurs », a asséné le ministre Patrick Achi.
Le ministre de l’Economie et des Finances par intérim, a déploré que par leur souci de rester
coûte que coûte au pouvoir, Laurent Gbagbo et ses camarades touchent un secteur névralgique
comme les banques. Pour lui, par cet acte, le chef de la refondation montre qu’il ne se soucie
pas du bien-être des populations ivoiriennes. Le ministre Patrick Achi se dit très inquiet après
ce qui s’est passé à la direction centrale de la BCEAO. Parce que, selon lui, c’est la banque
centrale qui régule et approvisionne le marché. « Pas de banque centrale, pas d’activités. Dans
les jours qui suivent, si la Banque centrale ferme ses agences sur tout le territoire, il ne pourra
plus y avoir d’activités commerciales. Ce sera la paralysie de l’activité économique dans le
pays », a-t-il averti. Quant à la décision de faire domicilier les comptes des banques à la
banque du Trésor public, le ministre Achi a précisé que le Trésor ne peut pas se substituer à la
banque centrale. « Quand on sait comment fonctionne, en terme de marché et flux monétaires,
le secteur bancaire, on voit mal les banques accepter d’aller ouvrir un compte à la banque du
Trésor public. C’est un braquage. Il n’y a pas d’autres mots », a martelé le ministre de
l’Economie et des Finances par intérim. Pour lui, il sera difficile pour ces mesures de
prospérer. Quant à l’usage fait de l’argent retiré frauduleusemrnt du coffre-fort de la BCEAO
à Abidjan, le porte-parole du gouvernement a dit ceci : « Je n’ose pas imaginer que cet argent
serve à payer les armes et à entretenir les mercenaires pour tuer les Ivoiriens ». En ce qui
concerne l’interdiction d’exportation de cacao, le conférencier s’est réjoui du fait que la
mesure soit largement suivie. « 80% des exportateurs suivent les instructions. Le département
d’Etat américain a, à ce sujet d’ailleurs, fait un communiqué pour dire qu’il approuve cette
mesure », a-t-il indiqué. Il a également précisé que l’Union européenne n’est pas en reste et
que des organisations humanitaires internationales commencent à indexer le cacao ivoirien
comme un « cacao de sang » qui sert à financer de graves crimes tels que les crimes contre
l’humanité. Prenant la parole, le secrétaire général de la présidence, le ministre d’Etat
Amadou Gon Coulibaly a considéré que l’attitude de Laurent Gbagbo, comme c’est le cas
depuis le début de la crise, est une fuite en avant qui vise à gagner du temps. « Ce que nous
regrettons, c’est que cela ne fait que prolonger la souffrance des Ivoiriens », a-t-il déploré.
Pour lui, Laurent Gbagbo par le comportement irresponsable qu’il affiche dans cette affaire,
montre que l’unique solution à la crise actuelle est d’utiliser la force légitime pour le déloger.
Même si, selon le ministre Gon, l’idéal est qu’il n’y ait pas la guerre, l’intransigeance affichée
par Laurent Gbagbo durant toutes les tentatives de médiation, milite dans ce sens. Il a tenu à
préciser que, avec l’usage de la force, il ne s’agit pas de faire la guerre aux Ivoiriens. Mais
d’extirper un seul individu qui plombe la bonne marche du pays. « La cible, c’est Laurent
Gbagbo », a-t-il lancé. Cependant, le ministre d’Etat Amadou Gon reste convaincu d’une
chose : les mesures qui sont prises par le gouvernement légitime au niveau des fiances
publiques finiront par porter. Le ministre Gon se dit écœuré devant l’attitude des
refondateurs, qui savent que les actes qu’ils posent sont des mesures totalement inacceptables
qui ne peuvent prospérer, mais les posent pourtant pour prolonger la souffrance des Ivoiriens.
C’est pourquoi, pour lui, il faut tout mettre en œuvre pour réduire la durée de Laurent Gbagbo
à la tête de la Côte d’Ivoire. « Nous travaillons au niveau du gouvernement à ce que le
président Alassane Ouattara ait l’effectivité du pouvoir. S’agissant du prochain sommet de
l’Union africaine, le ministre Amadou Gon a rassuré que la volonté des chefs d’Etat de
reconnaitre Alassane Dramane Ouattara comme président de la République et leur
détermination à mettre tout en œuvre pour lui permettre d’avoir tous les leviers du pouvoir
seront réaffirmées.
Jean-Claude Coulibaly
qualifier l’acte posé par Laurent Gbagbo et ses hommes hier, à la direction nationale de la
BCEAO. « Il ne doit pas y avoir une réquisition sur une chose qui n’appartient pas à la Côte
d’Ivoire. De surcroit, c’est une décision prise par un régime illégitime. C’est donc un
braquage et on ne peut pas coopérer avec des braqueurs », a asséné le ministre Patrick Achi.
Le ministre de l’Economie et des Finances par intérim, a déploré que par leur souci de rester
coûte que coûte au pouvoir, Laurent Gbagbo et ses camarades touchent un secteur névralgique
comme les banques. Pour lui, par cet acte, le chef de la refondation montre qu’il ne se soucie
pas du bien-être des populations ivoiriennes. Le ministre Patrick Achi se dit très inquiet après
ce qui s’est passé à la direction centrale de la BCEAO. Parce que, selon lui, c’est la banque
centrale qui régule et approvisionne le marché. « Pas de banque centrale, pas d’activités. Dans
les jours qui suivent, si la Banque centrale ferme ses agences sur tout le territoire, il ne pourra
plus y avoir d’activités commerciales. Ce sera la paralysie de l’activité économique dans le
pays », a-t-il averti. Quant à la décision de faire domicilier les comptes des banques à la
banque du Trésor public, le ministre Achi a précisé que le Trésor ne peut pas se substituer à la
banque centrale. « Quand on sait comment fonctionne, en terme de marché et flux monétaires,
le secteur bancaire, on voit mal les banques accepter d’aller ouvrir un compte à la banque du
Trésor public. C’est un braquage. Il n’y a pas d’autres mots », a martelé le ministre de
l’Economie et des Finances par intérim. Pour lui, il sera difficile pour ces mesures de
prospérer. Quant à l’usage fait de l’argent retiré frauduleusemrnt du coffre-fort de la BCEAO
à Abidjan, le porte-parole du gouvernement a dit ceci : « Je n’ose pas imaginer que cet argent
serve à payer les armes et à entretenir les mercenaires pour tuer les Ivoiriens ». En ce qui
concerne l’interdiction d’exportation de cacao, le conférencier s’est réjoui du fait que la
mesure soit largement suivie. « 80% des exportateurs suivent les instructions. Le département
d’Etat américain a, à ce sujet d’ailleurs, fait un communiqué pour dire qu’il approuve cette
mesure », a-t-il indiqué. Il a également précisé que l’Union européenne n’est pas en reste et
que des organisations humanitaires internationales commencent à indexer le cacao ivoirien
comme un « cacao de sang » qui sert à financer de graves crimes tels que les crimes contre
l’humanité. Prenant la parole, le secrétaire général de la présidence, le ministre d’Etat
Amadou Gon Coulibaly a considéré que l’attitude de Laurent Gbagbo, comme c’est le cas
depuis le début de la crise, est une fuite en avant qui vise à gagner du temps. « Ce que nous
regrettons, c’est que cela ne fait que prolonger la souffrance des Ivoiriens », a-t-il déploré.
Pour lui, Laurent Gbagbo par le comportement irresponsable qu’il affiche dans cette affaire,
montre que l’unique solution à la crise actuelle est d’utiliser la force légitime pour le déloger.
Même si, selon le ministre Gon, l’idéal est qu’il n’y ait pas la guerre, l’intransigeance affichée
par Laurent Gbagbo durant toutes les tentatives de médiation, milite dans ce sens. Il a tenu à
préciser que, avec l’usage de la force, il ne s’agit pas de faire la guerre aux Ivoiriens. Mais
d’extirper un seul individu qui plombe la bonne marche du pays. « La cible, c’est Laurent
Gbagbo », a-t-il lancé. Cependant, le ministre d’Etat Amadou Gon reste convaincu d’une
chose : les mesures qui sont prises par le gouvernement légitime au niveau des fiances
publiques finiront par porter. Le ministre Gon se dit écœuré devant l’attitude des
refondateurs, qui savent que les actes qu’ils posent sont des mesures totalement inacceptables
qui ne peuvent prospérer, mais les posent pourtant pour prolonger la souffrance des Ivoiriens.
C’est pourquoi, pour lui, il faut tout mettre en œuvre pour réduire la durée de Laurent Gbagbo
à la tête de la Côte d’Ivoire. « Nous travaillons au niveau du gouvernement à ce que le
président Alassane Ouattara ait l’effectivité du pouvoir. S’agissant du prochain sommet de
l’Union africaine, le ministre Amadou Gon a rassuré que la volonté des chefs d’Etat de
reconnaitre Alassane Dramane Ouattara comme président de la République et leur
détermination à mettre tout en œuvre pour lui permettre d’avoir tous les leviers du pouvoir
seront réaffirmées.
Jean-Claude Coulibaly