L’Agence nationale de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sise à
Abidjan Plateau, a été braquée. Le commando était dirigé par un certain Koné Katina Justin.
Ce dernier, dit-on, ministre du Budget dans le gouvernement illégitime et illégal mis sur pied
par Laurent Gbagbo qui, bien que battu par le candidat du RHDP Alassane Ouattara, se
maintient au pouvoir. Celui qui conduisait l’expédition, dans les locaux de cette illustre et
auguste institution bancaire, rappelons-le, a été directeur de campagne de Gbagbo à Katiola.
Cela lui donne-t-il le droit d’aller braquer, en compagnie d’une soldatesque, une institution
pourtant censée inviolable? En tout état de cause, ce ministre ( ?) n’est en réalité que la face
cachée de l’iceberg. Une espèce de marionnette téléguidée par son maître. Comme il s’agit
d’un braquage, disons qu’il a été envoyé par le chef de gang. Qui n’est autre que le candidat
battu à la présidentielle de novembre dernier et qui se bat, pour se maintenir à son poste. Il
s’agit bel et bien de Laurent Gbagbo. En effet, que ce soit Koné Katina ou toutes les
personnes qui ont braqué avant-hier la Banque, ils n’ont agi que sous l’autorité et avec la
bénédiction de Gbagbo. Du coup, l’ancien chef de l’état ajoute une autre corde à son arc. On
savait et on dit de lui qu’il ne respecte jamais ses engagements et sa parole. Pas plus qu’il n’a
de considération pour les promesses qu’il fait aux uns et autres. Mais on ne savait pas qu’il
était aussi capable de diriger des opérations de braquage, au sens propre du terme. Ce qui s’est
passé il y a quarante-huit heures, n’est pas différent de ce qu’a fait Sia Popo en août 2001. Ce
vigile en fonction à l’agence nationale a réussit l’exploit de dévaliser la Banque et de
disparaître avec un peu plus de 2 milliards de Fcfa. Les braqueurs d’hier, envoyés par Gbagbo
pour renflouer ses caisses ont emporté la bagatelle de 50 milliards, selon des sources internes
citées par des quotidiens. Au-delà de ce braquage, c’est l’état d’esprit même de Gbagbo qui
doit interpeller les Ivoiriens et la communauté internationale. Il vient d’instaurer ce qu’on
pourrait appeler la pègre politique. Celle qui consiste à fouler au pied tout fonctionnement et
toute logique qui régit une République digne de ce nom. Pour se maintenir au pouvoir,
Laurent Gbagbo n’a pas d’état d’âme. Il se débat comme un beau diable et s’adonne à des
actes qu’il aurait condamné en temps normal, s’il émanait de quelqu’un d’autre. Avec l’ancien
chef de l’Etat, on se demande bien si la Côte d’Ivoire n’est pas sous la menace d’un gang de
bandits de grands chemins, prêts à mettre le pays à feu et à sang pour s’accaparer de ses biens.
Après le braquage spectaculaire de la BCEAO, les observateurs de la scène politique
ivoirienne se demandent bien ce que Gbagbo réserve à ses compatriotes. Les jours à venir
nous situeront.
Yves-M. Abiet
Abidjan Plateau, a été braquée. Le commando était dirigé par un certain Koné Katina Justin.
Ce dernier, dit-on, ministre du Budget dans le gouvernement illégitime et illégal mis sur pied
par Laurent Gbagbo qui, bien que battu par le candidat du RHDP Alassane Ouattara, se
maintient au pouvoir. Celui qui conduisait l’expédition, dans les locaux de cette illustre et
auguste institution bancaire, rappelons-le, a été directeur de campagne de Gbagbo à Katiola.
Cela lui donne-t-il le droit d’aller braquer, en compagnie d’une soldatesque, une institution
pourtant censée inviolable? En tout état de cause, ce ministre ( ?) n’est en réalité que la face
cachée de l’iceberg. Une espèce de marionnette téléguidée par son maître. Comme il s’agit
d’un braquage, disons qu’il a été envoyé par le chef de gang. Qui n’est autre que le candidat
battu à la présidentielle de novembre dernier et qui se bat, pour se maintenir à son poste. Il
s’agit bel et bien de Laurent Gbagbo. En effet, que ce soit Koné Katina ou toutes les
personnes qui ont braqué avant-hier la Banque, ils n’ont agi que sous l’autorité et avec la
bénédiction de Gbagbo. Du coup, l’ancien chef de l’état ajoute une autre corde à son arc. On
savait et on dit de lui qu’il ne respecte jamais ses engagements et sa parole. Pas plus qu’il n’a
de considération pour les promesses qu’il fait aux uns et autres. Mais on ne savait pas qu’il
était aussi capable de diriger des opérations de braquage, au sens propre du terme. Ce qui s’est
passé il y a quarante-huit heures, n’est pas différent de ce qu’a fait Sia Popo en août 2001. Ce
vigile en fonction à l’agence nationale a réussit l’exploit de dévaliser la Banque et de
disparaître avec un peu plus de 2 milliards de Fcfa. Les braqueurs d’hier, envoyés par Gbagbo
pour renflouer ses caisses ont emporté la bagatelle de 50 milliards, selon des sources internes
citées par des quotidiens. Au-delà de ce braquage, c’est l’état d’esprit même de Gbagbo qui
doit interpeller les Ivoiriens et la communauté internationale. Il vient d’instaurer ce qu’on
pourrait appeler la pègre politique. Celle qui consiste à fouler au pied tout fonctionnement et
toute logique qui régit une République digne de ce nom. Pour se maintenir au pouvoir,
Laurent Gbagbo n’a pas d’état d’âme. Il se débat comme un beau diable et s’adonne à des
actes qu’il aurait condamné en temps normal, s’il émanait de quelqu’un d’autre. Avec l’ancien
chef de l’Etat, on se demande bien si la Côte d’Ivoire n’est pas sous la menace d’un gang de
bandits de grands chemins, prêts à mettre le pays à feu et à sang pour s’accaparer de ses biens.
Après le braquage spectaculaire de la BCEAO, les observateurs de la scène politique
ivoirienne se demandent bien ce que Gbagbo réserve à ses compatriotes. Les jours à venir
nous situeront.
Yves-M. Abiet