La scène qui s’est déroulée le mercredi dernier à la BCEAO au Plateau, paraissait surréaliste,
tant elle dépassait l’entendement humain. Comme de vulgaires malfrats et des bandits de
grand chemin, des dirigeants de la refondation ont fait irruption dans l’institution bancaire,
pour espérer dévaliser les coffres forts. C’est le sieur Koné Katina Gilbert qui conduisait la
délégation peu recommandable. Sur de grands chevaux, l’envoyé de Laurent Gbagbo a
informé les agents qu’ils étaient désormais réquisitionnés et qu’ils étaient obligés de se mettre
au service de la mère patrie. Comme pour se faire mieux entendre, le messager de la
refondation a signifié aux travailleurs de nationalité ivoirienne, qu’ils se verront retirer leur
passeport et qu’ils exerceront de gré ou de force leurs activités pour le compte de l’ancien
régime qui refuse de lâcher un pouvoir perdu au lendemain de l’élection présidentielle. Sous
forte escorte militaire et policière, Koné Katina Gilbert n’a pas utilisé la langue de bois et le
discours de la courtoisie. Avec l’aide de complicités internes, notamment celle d’une Fanta
Coulibaly du service « Crédit », les curieux visiteurs, nonobstant le verrouillage du système
par la BCEAO de Dakar, ne se sont pas empêchés de se servir abondamment en argent, avant
de prendre la clé des champs. En dépit de la fermeture officielle de la banque, les refondateurs
continuent de braver l’Afrique et le Monde, en agissant comme des voyous n’ayant rien à
envier aux truands du Far West. Le même procédé, plus destructeur que le hold up opéré en
2001 par un certain Sia Popo Prosper, a cours en ce moment dans les agences BCEAO de
l’Intérieur du pays. Les sommes faramineuses tirées des coffres forts servent, selon des
sources crédibles, au paiement de salaires des mercenaires et miliciens recrutés par l’ancien
pouvoir. A n’en point douter, la situation est plus qu’alarmante et quelque chose mérite d’être
fait pour freiner l’ardeur à voler des tenants de l’ancien régime. Entre Décembre 2010 et
janvier 2011, le FPI a délesté la Côte d’Ivoire de plus de deux cents milliards de nos francs.
Vivement, la conjugaison des forces nationales et onusiennes pour mettre un terme aux
agissements des délinquants de la refondation, qui ont choisi de faire sombrer la Côte d’Ivoire,
en attendant d’être boudés loin des leviers de la République
Bakary Nimaga
tant elle dépassait l’entendement humain. Comme de vulgaires malfrats et des bandits de
grand chemin, des dirigeants de la refondation ont fait irruption dans l’institution bancaire,
pour espérer dévaliser les coffres forts. C’est le sieur Koné Katina Gilbert qui conduisait la
délégation peu recommandable. Sur de grands chevaux, l’envoyé de Laurent Gbagbo a
informé les agents qu’ils étaient désormais réquisitionnés et qu’ils étaient obligés de se mettre
au service de la mère patrie. Comme pour se faire mieux entendre, le messager de la
refondation a signifié aux travailleurs de nationalité ivoirienne, qu’ils se verront retirer leur
passeport et qu’ils exerceront de gré ou de force leurs activités pour le compte de l’ancien
régime qui refuse de lâcher un pouvoir perdu au lendemain de l’élection présidentielle. Sous
forte escorte militaire et policière, Koné Katina Gilbert n’a pas utilisé la langue de bois et le
discours de la courtoisie. Avec l’aide de complicités internes, notamment celle d’une Fanta
Coulibaly du service « Crédit », les curieux visiteurs, nonobstant le verrouillage du système
par la BCEAO de Dakar, ne se sont pas empêchés de se servir abondamment en argent, avant
de prendre la clé des champs. En dépit de la fermeture officielle de la banque, les refondateurs
continuent de braver l’Afrique et le Monde, en agissant comme des voyous n’ayant rien à
envier aux truands du Far West. Le même procédé, plus destructeur que le hold up opéré en
2001 par un certain Sia Popo Prosper, a cours en ce moment dans les agences BCEAO de
l’Intérieur du pays. Les sommes faramineuses tirées des coffres forts servent, selon des
sources crédibles, au paiement de salaires des mercenaires et miliciens recrutés par l’ancien
pouvoir. A n’en point douter, la situation est plus qu’alarmante et quelque chose mérite d’être
fait pour freiner l’ardeur à voler des tenants de l’ancien régime. Entre Décembre 2010 et
janvier 2011, le FPI a délesté la Côte d’Ivoire de plus de deux cents milliards de nos francs.
Vivement, la conjugaison des forces nationales et onusiennes pour mettre un terme aux
agissements des délinquants de la refondation, qui ont choisi de faire sombrer la Côte d’Ivoire,
en attendant d’être boudés loin des leviers de la République
Bakary Nimaga