Une révélation de taille. La Côte d’Ivoire n’arrive plus à honorer ses engagements vis-à-vis de
la dette publique et du marché financier régional. Cela se chiffre à 600 milliards de Fcfa. Cette
information a circulé sous cape lors du 15ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement
de l’Union qui vient de prendre fin à Bamako, est bel bien avérée. En effet, l’évaluation de la
crise ivoirienne par le Conseil des ministres de l’Uemoa, a évoqué comme conséquence, la
perturbation des circuits économiques et financiers et un ralentissement des échanges de biens
et services, tant à l’intérieur du pays qu’entre la Côte d’Ivoire et les autres Etats membres de
l’Union. Au niveau du marché monétaire et du système bancaire, il existe de nombreuses
perturbations enregistrées sur le marché de la dette publique où le Trésor ivoirien n’arrive plus
à faire face à ses engagements. Au chapitre du marché financier régional, des entreprises et
l’Etat de Côte d’Ivoire ont des engagements importants dont une part arrive à échéance en
2011. Le non-respect de ces engagements pourrait affecter la confiance des investisseurs dans
le marché. Le sommet, après analyse de la situation de la situation a donc pris des décisions
visant à soutenir l’activité économique et à préserver la stabilité du système financier de
l’Union. C’est ainsi que la Bceao, en accord avec le ministre de l’Economie et des Finances,
Charles Koffi Diby et le Conseil des ministres de l’Union, a été sollicitée pour la mise en
place d’un mécanisme pour renouveler les titres publics échus de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce
mécanisme déjà enclenché doit favoriser le remboursement de la somme de 600 milliards de
Fcfa contractée lors des différentes émissions de bon du Trésor. Un procédé qui permet à un
Etat de solliciter le marché afin d’obtenir des prêts. Et à ce stade, ce sont les banques et
compagnies d’assurances qui se sont toujours montrées généreuses à l’endroit de l’Etat de
Côte d’Ivoire. Elles ont toujours acheté les bons du Trésor et participé à des emprunts
obligataires de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces banques et compagnies d’assurances, par ce
procédé, ont donc contracté des prêts au profit de l’Etat ivoirien. Quitte à lui d’honorer ses
engagements en leur remboursant les différents prêts qui devaient servir a régler les problèmes
relatifs aux finances publiques. Aujourd’hui, Laurent Gbagbo et ses les hommes n’arrivent pas
à le faire et c’est la Bceao qui est obligée de colmater les brèches. Si elle ne le fait pas, c’est
tout l’espace Uemoa et même la sous-région qui en pâtiront. Puisque les banques et
compagnies d’assurances pourraient être en manque de liquidité car n’ayant pas pu rentrer
dans leur fonds du fait du mauvais payeur qu’est devenue la Côte d’Ivoire. Ce qui n’était pas
arrivé il y a bien longtemps.
Jean Eric ADINGRA
la dette publique et du marché financier régional. Cela se chiffre à 600 milliards de Fcfa. Cette
information a circulé sous cape lors du 15ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement
de l’Union qui vient de prendre fin à Bamako, est bel bien avérée. En effet, l’évaluation de la
crise ivoirienne par le Conseil des ministres de l’Uemoa, a évoqué comme conséquence, la
perturbation des circuits économiques et financiers et un ralentissement des échanges de biens
et services, tant à l’intérieur du pays qu’entre la Côte d’Ivoire et les autres Etats membres de
l’Union. Au niveau du marché monétaire et du système bancaire, il existe de nombreuses
perturbations enregistrées sur le marché de la dette publique où le Trésor ivoirien n’arrive plus
à faire face à ses engagements. Au chapitre du marché financier régional, des entreprises et
l’Etat de Côte d’Ivoire ont des engagements importants dont une part arrive à échéance en
2011. Le non-respect de ces engagements pourrait affecter la confiance des investisseurs dans
le marché. Le sommet, après analyse de la situation de la situation a donc pris des décisions
visant à soutenir l’activité économique et à préserver la stabilité du système financier de
l’Union. C’est ainsi que la Bceao, en accord avec le ministre de l’Economie et des Finances,
Charles Koffi Diby et le Conseil des ministres de l’Union, a été sollicitée pour la mise en
place d’un mécanisme pour renouveler les titres publics échus de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce
mécanisme déjà enclenché doit favoriser le remboursement de la somme de 600 milliards de
Fcfa contractée lors des différentes émissions de bon du Trésor. Un procédé qui permet à un
Etat de solliciter le marché afin d’obtenir des prêts. Et à ce stade, ce sont les banques et
compagnies d’assurances qui se sont toujours montrées généreuses à l’endroit de l’Etat de
Côte d’Ivoire. Elles ont toujours acheté les bons du Trésor et participé à des emprunts
obligataires de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces banques et compagnies d’assurances, par ce
procédé, ont donc contracté des prêts au profit de l’Etat ivoirien. Quitte à lui d’honorer ses
engagements en leur remboursant les différents prêts qui devaient servir a régler les problèmes
relatifs aux finances publiques. Aujourd’hui, Laurent Gbagbo et ses les hommes n’arrivent pas
à le faire et c’est la Bceao qui est obligée de colmater les brèches. Si elle ne le fait pas, c’est
tout l’espace Uemoa et même la sous-région qui en pâtiront. Puisque les banques et
compagnies d’assurances pourraient être en manque de liquidité car n’ayant pas pu rentrer
dans leur fonds du fait du mauvais payeur qu’est devenue la Côte d’Ivoire. Ce qui n’était pas
arrivé il y a bien longtemps.
Jean Eric ADINGRA