ABIDJAN - Alassane Ouattara s`est "félicité" dimanche des conclusions du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l`Union africaine (UA) notamment celle le reconnaissant président élu de Côte d`Ivoire, et a "pris acte" de la création d`un panel de chefs d`Etat sur la crise ivoirienne.
M. Ouattara "se félicite des conclusions" du CPS, "qui réaffirme ses
décisions antérieures (...) notamment celle reconnaissant M. Alassane Ouattara
comme président élu de la République de Côte d`Ivoire", face au chef d`Etat
sortant Laurent Gbagbo lors de présidentielle du 28 novembre, écrivent ses
services dans un communiqué.
Le Conseil de paix et de sécurité a rendu ses décisions vendredi, à la
veille d`un sommet de l`UA ce dimanche et lundi à Addis Abeba où la crise
ivoirienne devrait dominer les débats.
Le rival de M. Gbagbo "prend acte" de la mise en place par l`UA d`un panel
de cinq chefs d`Etat africains pour trouver une issue pacifique à la crise,
mais "tient à souligner que cela fait environ deux mois que la tentative de
confiscation du pouvoir par le président sortant induit des souffrances de
plus en plus grandes pour le peuple ivoirien".
Il "souhaite que les conclusions" du panel "soient rendues rapidement",
alors que l`UA a donné au groupe des cinq chefs d`Etat africains un mois
maximum pour rendre ses conclusions qui seront "contraigantes" pour les deux
rivaux, avait annoncé le CPS.
M. Ouattara "salue" également la décision du Conseil qui a réclamé à
nouveau la levée du blocus du Golf hôtel d`Abidjan, où il est retranché, que
poursuivent les forces restées loyales au chef d`Etat sortant.
Depuis la présidentielle les deux rivaux revendiquent chacun la victoire.
M. Ouattara, donné vainqueur par la Commission électorale indépendante
(CEI) avec 54,1% des suffrages, dont les résulats ont été certifiés par l`ONU,
a été reconnu président par la quasi-totalité de la communauté internationale.
M. Gbagbo a été proclamé président par le Conseil constitutionnel (51,45%),
qui lui est acquis et a invalidé les résulats de la CEI. Il est sous la menace
d`une intervention militaire de l`Afrique de l`ouest pour le pousser vers la
sortie.
Les violences post-électorales ont fait 271 morts dans le pays selon l`ONU.
M. Ouattara "se félicite des conclusions" du CPS, "qui réaffirme ses
décisions antérieures (...) notamment celle reconnaissant M. Alassane Ouattara
comme président élu de la République de Côte d`Ivoire", face au chef d`Etat
sortant Laurent Gbagbo lors de présidentielle du 28 novembre, écrivent ses
services dans un communiqué.
Le Conseil de paix et de sécurité a rendu ses décisions vendredi, à la
veille d`un sommet de l`UA ce dimanche et lundi à Addis Abeba où la crise
ivoirienne devrait dominer les débats.
Le rival de M. Gbagbo "prend acte" de la mise en place par l`UA d`un panel
de cinq chefs d`Etat africains pour trouver une issue pacifique à la crise,
mais "tient à souligner que cela fait environ deux mois que la tentative de
confiscation du pouvoir par le président sortant induit des souffrances de
plus en plus grandes pour le peuple ivoirien".
Il "souhaite que les conclusions" du panel "soient rendues rapidement",
alors que l`UA a donné au groupe des cinq chefs d`Etat africains un mois
maximum pour rendre ses conclusions qui seront "contraigantes" pour les deux
rivaux, avait annoncé le CPS.
M. Ouattara "salue" également la décision du Conseil qui a réclamé à
nouveau la levée du blocus du Golf hôtel d`Abidjan, où il est retranché, que
poursuivent les forces restées loyales au chef d`Etat sortant.
Depuis la présidentielle les deux rivaux revendiquent chacun la victoire.
M. Ouattara, donné vainqueur par la Commission électorale indépendante
(CEI) avec 54,1% des suffrages, dont les résulats ont été certifiés par l`ONU,
a été reconnu président par la quasi-totalité de la communauté internationale.
M. Gbagbo a été proclamé président par le Conseil constitutionnel (51,45%),
qui lui est acquis et a invalidé les résulats de la CEI. Il est sous la menace
d`une intervention militaire de l`Afrique de l`ouest pour le pousser vers la
sortie.
Les violences post-électorales ont fait 271 morts dans le pays selon l`ONU.