La 58ème journée mondiale des malades de la lèpre a eu lieu à l’hôpital général de Dabou, à l’instar de toutes les villes de Côte d’Ivoire. A cette occasion, faisant les statistiques de la maladie dans le département, Dr Yao Gokou, directeur départemental de la santé, s’est dit satisfait du travail abattu à Dabou par le district sanitaire qui a réussi à ramener le nombre de malades de la lèpre, qui était une dizaine l’année passée, à cinq. Les autres ayant été guéris du mal. Aux contributeurs de cette maladie, il a adressé ses félicitations pour le coût très appréciable qu’ils apportent à la noble lutte. Car, pour lui, cette maladie infectieuse, mutilante qui rend invalide le malade, l’éloigne du monde du travail. Selon Dr Gokou, l’objectif poursuivi par la Côte d’Ivoire est donc d’atteindre zéro malade. Le secrétaire général de préfecture a soutenu que la lèpre n’est pas une fatalité, pourvu que le diagnostic soit fait à temps. Il a invité les chefs des communautés ethniques du département à une mobilisation non seulement contre la lèpre, mais aussi contre toutes sortes d’exclusion et de gangrènes qui risquent de mettre à mal la cohésion sociale en cette période poste électorale où les plus folles rumeurs se font entendre partout en Côte d’Ivoire. Des kits ont été remis aux malades sous l’œil vigilant du préfet du département en compagnie du corps préfectoral.
Sam-Wakouboué
Sam-Wakouboué