Voulant se donner encore quelques marges de manœuvres en réquisitionnant les agences locales de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Laurent Gbagbo met gravement en péril la vie des banques commerciales qui, si rien n’est fait, risquent de fermer.
Après les entreprises qui ont du mal à supporter la situation de crise que traverse la Côte d’Ivoire, qui pour certaines ont fermé, les banques commerciales risquent de connaître le même sort avec la récente décision du Président sortant Gbagbo de réquisitionner les agences locales de la BCEAO. Une attitude illégale aux conséquences incalculables. En effet, dans les heures qui ont suivi le décret, des pillages ont été effectués dans les agences sous contrôle de Gbagbo. Des milliards appartenant à l`ensemble des Etats de l’Afrique de l’Ouest et autres bénéficiaires ont été emportés par des éléments proches de Gbagbo. Cette situation va certainement affecter les Banques commerciales. Elles qui doivent se rendre à la Bceao pour effectuer la compensation ou faire des appels de fonds extérieurs vont se heurter à une immense muraille. Pourtant, elles ne peuvent pas fonctionner sans la BCEAO, comme l’avait souligné le Ministre Patrick Achi lors de sa dernière rencontre avec la presse. Même les opérateurs économiques qui traitent avec des partenaires à l’extérieur de l’espace Uemoa auront de réelles difficultés à effectuer leurs transactions sans la Bceao. Puisque selon la presse, c’est la bagatelle de plus de 157 milliards qui a été frauduleusement retirée du compte de la Côte d’Ivoire entre le 23 décembre 2010 et le 22 janvier 2011 dernier. « On court donc vers l’assèchement financier total du pays avec les conséquences incalculables… (…) que cela implique sur les opérateurs économiques et sur les populations. On ne pourra plus payer un chèque ni l’encaisser, on ne pourra plus payer un fournisseur », s’est-il même inquiété avant de prévenir en ces termes : « Au bout d’une semaine, avoir de la monnaie pour acheter des biens, même si ces biens existent, vous n’en aurez pas (…) ». A en croire donc ce spécialiste, on court inévitablement vers la fermeture des banques commerciales. En effet, si l’on ne peut plus ‘’payer un chèque ni l’encaisser’’, et si l’on ne peut plus avoir la monnaie pour acheter des biens, à quoi servira ces établissements financiers ? Et dire que, pendant cette crise, les banques fonctionnaient à « flux tendu » ; c’est-à-dire avec le minimum pour faire fonctionner le système.
JULES CESAR
Après les entreprises qui ont du mal à supporter la situation de crise que traverse la Côte d’Ivoire, qui pour certaines ont fermé, les banques commerciales risquent de connaître le même sort avec la récente décision du Président sortant Gbagbo de réquisitionner les agences locales de la BCEAO. Une attitude illégale aux conséquences incalculables. En effet, dans les heures qui ont suivi le décret, des pillages ont été effectués dans les agences sous contrôle de Gbagbo. Des milliards appartenant à l`ensemble des Etats de l’Afrique de l’Ouest et autres bénéficiaires ont été emportés par des éléments proches de Gbagbo. Cette situation va certainement affecter les Banques commerciales. Elles qui doivent se rendre à la Bceao pour effectuer la compensation ou faire des appels de fonds extérieurs vont se heurter à une immense muraille. Pourtant, elles ne peuvent pas fonctionner sans la BCEAO, comme l’avait souligné le Ministre Patrick Achi lors de sa dernière rencontre avec la presse. Même les opérateurs économiques qui traitent avec des partenaires à l’extérieur de l’espace Uemoa auront de réelles difficultés à effectuer leurs transactions sans la Bceao. Puisque selon la presse, c’est la bagatelle de plus de 157 milliards qui a été frauduleusement retirée du compte de la Côte d’Ivoire entre le 23 décembre 2010 et le 22 janvier 2011 dernier. « On court donc vers l’assèchement financier total du pays avec les conséquences incalculables… (…) que cela implique sur les opérateurs économiques et sur les populations. On ne pourra plus payer un chèque ni l’encaisser, on ne pourra plus payer un fournisseur », s’est-il même inquiété avant de prévenir en ces termes : « Au bout d’une semaine, avoir de la monnaie pour acheter des biens, même si ces biens existent, vous n’en aurez pas (…) ». A en croire donc ce spécialiste, on court inévitablement vers la fermeture des banques commerciales. En effet, si l’on ne peut plus ‘’payer un chèque ni l’encaisser’’, et si l’on ne peut plus avoir la monnaie pour acheter des biens, à quoi servira ces établissements financiers ? Et dire que, pendant cette crise, les banques fonctionnaient à « flux tendu » ; c’est-à-dire avec le minimum pour faire fonctionner le système.
JULES CESAR