ABIDJAN - Alassane Ouattara, engagé dans une bataille avec le chef d`Etat sortant ivoirien Laurent Gbagbo pour le contrôle de l`économie en Côte d`Ivoire, a demandé dimanche aux contribuables de "suspendre le paiement des taxes et impôts", indique un communiqué de son gouvernement.
"En application" de la décision de la Banque centrale des Etats d`Afrique
de l`ouest (BCEAO) de fermer les agences ivoiriennes de la BCEAO, "le
gouvernement demande aux contribuables de suspendre le paiement des impôts et
taxes jusqu`à la fin de la période de fermeture décidée" par la BCEAO, selon
le texte signé par Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.
"En revanche, il est demandé aux contribuables de continuer de déposer
leurs déclarations en vue de respecter leurs obligations déclaratives en vertu
des textes en vigueur", est-il ajouté.
La banque centrale ouest-africaine, dont le siège est à Dakar, avait décidé
le 26 janvier de fermer "jusqu`à nouvel ordre" ses agences en Côte d`Ivoire,
en réaction à la décision de les réquisitionner prise par le gouvernement de
M. Gbagbo.
L`Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa), dont la BCEAO est
la banque émettrice, a accordé à Alassane Ouattara la gestion des comptes
ivoiriens de la BCEAO, et retiré la signature du chef d`Etat sortant.
M. Ouattara a été reconnu vainqueur de présidentielle ivoirienne du 28
novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale qui presse M.
Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.
Avec la diplomatie, inefficace jusque-là, et la menace d`une intervention
militaire, qui semble s`éloigner pour l`instant, l`asphyxie financière et
économique est une autre stratégie adoptée par la communauté internationale
pour tenter d`obtenir le départ du pouvoir de Laurent Gbagbo, visé aussi avec
près de 90 de ses proches par des sanctions financières de l`Union européenne.
M. Ouattara a ordonné récemment un arrêt des exportations de cacao, dont la
Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial, qui représente avec le café
environ 20% du PIB ivoirien et 40% des recettes d`exportation.
"En application" de la décision de la Banque centrale des Etats d`Afrique
de l`ouest (BCEAO) de fermer les agences ivoiriennes de la BCEAO, "le
gouvernement demande aux contribuables de suspendre le paiement des impôts et
taxes jusqu`à la fin de la période de fermeture décidée" par la BCEAO, selon
le texte signé par Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.
"En revanche, il est demandé aux contribuables de continuer de déposer
leurs déclarations en vue de respecter leurs obligations déclaratives en vertu
des textes en vigueur", est-il ajouté.
La banque centrale ouest-africaine, dont le siège est à Dakar, avait décidé
le 26 janvier de fermer "jusqu`à nouvel ordre" ses agences en Côte d`Ivoire,
en réaction à la décision de les réquisitionner prise par le gouvernement de
M. Gbagbo.
L`Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa), dont la BCEAO est
la banque émettrice, a accordé à Alassane Ouattara la gestion des comptes
ivoiriens de la BCEAO, et retiré la signature du chef d`Etat sortant.
M. Ouattara a été reconnu vainqueur de présidentielle ivoirienne du 28
novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale qui presse M.
Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.
Avec la diplomatie, inefficace jusque-là, et la menace d`une intervention
militaire, qui semble s`éloigner pour l`instant, l`asphyxie financière et
économique est une autre stratégie adoptée par la communauté internationale
pour tenter d`obtenir le départ du pouvoir de Laurent Gbagbo, visé aussi avec
près de 90 de ses proches par des sanctions financières de l`Union européenne.
M. Ouattara a ordonné récemment un arrêt des exportations de cacao, dont la
Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial, qui représente avec le café
environ 20% du PIB ivoirien et 40% des recettes d`exportation.