On peut le dire, dans l’interminable feuilleton du règlement de la crise ivoirienne, les faits ont gardé leur réputation d’être têtus en toutes circonstances. Le sommet de l’Union Africaine – le 16ème du genre – qui s’est tenu dans la capitale éthiopienne vient de confirmer, pour la énième fois, la victoire du candidat du RHDP, Alassane Ouattara au détriment de son rival,
Laurent Gbagbo. Déclaré vainqueur, on le sait, par la Commission électorale indépendante (CEI), à l’issue de la présidentielle du 28 novembre 2010, ADO a, selon les chiffres de cette Commission, bel et bien remporté le suffrage des Ivoiriens face à Laurent Gbagbo, qui portait les couleurs de La majorité présidentielle, une coalition éparse composée des ‘’feuilles mortes’’ du paysage politique ivoirien avec à sa tête le FPI. Mais, on le sait également, le
Conseil constitutionnel dirigé par Yao N’dré, militant et ami de Gbagbo, avait inversé les résultats au profit du perdant. Depuis, la Côte d’Ivoire vit une tension née de cette crise artificielle créée par l’ex-régime. D’où le point d’honneur mis par le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à dénouer l’écheveau ivoirien. L’enjeu n’ayant guère échappé au camp Gbagbo, c’est à juste raison que le dictateur ivoirien se sachant perdant dans
cette affaire à convoyé une cohorte de séides à ses ordres avec des valises d’argent pour tenter de renverser la tendance.
Peine perdue ! Le Sommet a détruit tous les espoirs qu’il plaçait en cette caravane d’intoxication et de corruption. En effet, lors de ce conclave africain, le consensus s’est à nouveau fait autour de la victoire – bulletins de vote en mains – d’Alassane Ouattara. C’est le Communiqué final du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine qui, en son point 2, clos le débat sur la question. Morceaux choisis : le CPS « (…) réaffirme ses décisions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier le communiqué de presse publié à l’issue de sa 251ème réunion tenue le 4 décembre 2010 et le communiqué de sa 252ème réunion tenue le 9 décembre 2010, ainsi que les communiqués de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO des 7 et 24 décembre 2010, respectivement, reconnaissant M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, conformément à la résolution 1765 du 16
juillet 2007 et aux différents Accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations unies (…).» Faut-il s’étonner de cette confirmation de la victoire du candidat des houphouétistes ? En réalité non. Pour la simple et unique raison que bien avant ce sommet de l’UA, la quasi-totalité de la communauté internationale et les grandes puissances du monde, notamment les USA, la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, pour ne citer que ces pays, avaient déjà reconnu ADO vainqueur de la présidentielle. Il en est de même pour les organisations internationales et sous-régionales qui
reconnaissent elles aussi le candidat des houphouétistes comme président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire. Pour joindre l’acte à la parole, certains pays ont accepté les ambassadeurs accrédités auprès d’eux par ADO.
Yves-M. Abiet
Laurent Gbagbo. Déclaré vainqueur, on le sait, par la Commission électorale indépendante (CEI), à l’issue de la présidentielle du 28 novembre 2010, ADO a, selon les chiffres de cette Commission, bel et bien remporté le suffrage des Ivoiriens face à Laurent Gbagbo, qui portait les couleurs de La majorité présidentielle, une coalition éparse composée des ‘’feuilles mortes’’ du paysage politique ivoirien avec à sa tête le FPI. Mais, on le sait également, le
Conseil constitutionnel dirigé par Yao N’dré, militant et ami de Gbagbo, avait inversé les résultats au profit du perdant. Depuis, la Côte d’Ivoire vit une tension née de cette crise artificielle créée par l’ex-régime. D’où le point d’honneur mis par le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à dénouer l’écheveau ivoirien. L’enjeu n’ayant guère échappé au camp Gbagbo, c’est à juste raison que le dictateur ivoirien se sachant perdant dans
cette affaire à convoyé une cohorte de séides à ses ordres avec des valises d’argent pour tenter de renverser la tendance.
Peine perdue ! Le Sommet a détruit tous les espoirs qu’il plaçait en cette caravane d’intoxication et de corruption. En effet, lors de ce conclave africain, le consensus s’est à nouveau fait autour de la victoire – bulletins de vote en mains – d’Alassane Ouattara. C’est le Communiqué final du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine qui, en son point 2, clos le débat sur la question. Morceaux choisis : le CPS « (…) réaffirme ses décisions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier le communiqué de presse publié à l’issue de sa 251ème réunion tenue le 4 décembre 2010 et le communiqué de sa 252ème réunion tenue le 9 décembre 2010, ainsi que les communiqués de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO des 7 et 24 décembre 2010, respectivement, reconnaissant M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, conformément à la résolution 1765 du 16
juillet 2007 et aux différents Accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations unies (…).» Faut-il s’étonner de cette confirmation de la victoire du candidat des houphouétistes ? En réalité non. Pour la simple et unique raison que bien avant ce sommet de l’UA, la quasi-totalité de la communauté internationale et les grandes puissances du monde, notamment les USA, la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, pour ne citer que ces pays, avaient déjà reconnu ADO vainqueur de la présidentielle. Il en est de même pour les organisations internationales et sous-régionales qui
reconnaissent elles aussi le candidat des houphouétistes comme président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire. Pour joindre l’acte à la parole, certains pays ont accepté les ambassadeurs accrédités auprès d’eux par ADO.
Yves-M. Abiet
