Le ministre des Affaires étrangères au Premier ministre Soro, M. Kacou Gervais était, hier, l`invité de Onuci-Fm.
Un panel de 5 chefs d`Etat pour intervenir dans la crise ivoirienne. Quelle est la lecture que vous en faites, monsieur le ministre ?
La lecture est simple. Toutes les dispositions qui ont été prises jusque maintenant pour obtenir le départ de M. Laurent Gbagbo après qu`il ait perdu l`élection présidentielle n`ayant pas marché, l`Union africaine décide d`envoyer un panel de chefs d`Etat pour s`enquérir de la situation et rechercher des solutions. Mais cette fois avec une donnée principale. Celle de la décision de l`Union africaine de reconnaître M. Alassane Ouattara comme le président élu de la République de Côte d`Ivoire. Et dire que ce cas n`est plus en discussion. Il s`agit simplement de se rendre à Abidjan pour voir. Et c`est ce que tout le monde pense ici à Addis-Abeba, pour voir dans quelle mesure M. Laurent Gbagbo peut consentir de laisser sa charge pour que M. Alassane Ouattara puisse gouverner tranquillement. Voilà ce que cela veut dire. Je peux dire que la mission a abouti dans la mesure où ce qui au départ a fait l`objet de discussion ne l`est plus. Le Président Alassane Ouattara est le président élu de la République de Côte d`Ivoire. Tout cela a été reconnu et je crois que définitivement on peut considérer que c`est un succès.
Quelles sont les chances de succès de ce panel de cinq chefs d`Etat africain attendus à Abidjan ?
Ecoutez, on ne peut pas pressentir ni préjuger du résultat d`une telle mission. Nous avons pensé, nous, qu`il fallait aller très vite. Ça fait deux mois que M. Gbagbo usurpe le pouvoir parce qu`il ne veut pas partir et que nous ne pouvons pas attendre indéfinitivement de voir reporter les échéances alors que l`élection a eu lieu le 28 novembre 2010 et qu`il est temps pour M. Laurent Gbagbo de se plier à la volonté du peuple ivoirien d`abord qui a voté à 54,10% en faveur de M. Alassane Ouattara. Et que M. Laurent Gbagbo comprenne ensuite qu`il ne peut plus faire de la résistance contre la volonté du peuple.
Alors pensez-vous que cette fois sera la bonne avec cette mission du panel ?
Je l`espère vivement et nous n`avons aucune raison de douter du succès d`une telle mission d`autant qu`il s`agit d`un groupe de chefs d`Etat auquel seront adjoints des experts désignés par l`organisation des Nations unies. On pense que cette fois, M. Gbagbo comprendra.
Et si d`aventure cette mission venait à échouer ?
Ecoutez, là il s`agit d`une spéculation pure. J`espère, je me répète encore que M. Gbagbo acceptera cette fois-ci pour écarter l`option de la guerre. Nous ne l`écartons pas. L`option de la force reste toujours d`actualité.
Même au niveau de l`Ua ?
Et pourquoi pas ? Bien sûr, ça sera considéré au niveau de la Cedeao exclusivement et nous prendrons, dans ce cadre-là, nos responsabilités.
Propos recueillis par Diarrassouba Sory
Un panel de 5 chefs d`Etat pour intervenir dans la crise ivoirienne. Quelle est la lecture que vous en faites, monsieur le ministre ?
La lecture est simple. Toutes les dispositions qui ont été prises jusque maintenant pour obtenir le départ de M. Laurent Gbagbo après qu`il ait perdu l`élection présidentielle n`ayant pas marché, l`Union africaine décide d`envoyer un panel de chefs d`Etat pour s`enquérir de la situation et rechercher des solutions. Mais cette fois avec une donnée principale. Celle de la décision de l`Union africaine de reconnaître M. Alassane Ouattara comme le président élu de la République de Côte d`Ivoire. Et dire que ce cas n`est plus en discussion. Il s`agit simplement de se rendre à Abidjan pour voir. Et c`est ce que tout le monde pense ici à Addis-Abeba, pour voir dans quelle mesure M. Laurent Gbagbo peut consentir de laisser sa charge pour que M. Alassane Ouattara puisse gouverner tranquillement. Voilà ce que cela veut dire. Je peux dire que la mission a abouti dans la mesure où ce qui au départ a fait l`objet de discussion ne l`est plus. Le Président Alassane Ouattara est le président élu de la République de Côte d`Ivoire. Tout cela a été reconnu et je crois que définitivement on peut considérer que c`est un succès.
Quelles sont les chances de succès de ce panel de cinq chefs d`Etat africain attendus à Abidjan ?
Ecoutez, on ne peut pas pressentir ni préjuger du résultat d`une telle mission. Nous avons pensé, nous, qu`il fallait aller très vite. Ça fait deux mois que M. Gbagbo usurpe le pouvoir parce qu`il ne veut pas partir et que nous ne pouvons pas attendre indéfinitivement de voir reporter les échéances alors que l`élection a eu lieu le 28 novembre 2010 et qu`il est temps pour M. Laurent Gbagbo de se plier à la volonté du peuple ivoirien d`abord qui a voté à 54,10% en faveur de M. Alassane Ouattara. Et que M. Laurent Gbagbo comprenne ensuite qu`il ne peut plus faire de la résistance contre la volonté du peuple.
Alors pensez-vous que cette fois sera la bonne avec cette mission du panel ?
Je l`espère vivement et nous n`avons aucune raison de douter du succès d`une telle mission d`autant qu`il s`agit d`un groupe de chefs d`Etat auquel seront adjoints des experts désignés par l`organisation des Nations unies. On pense que cette fois, M. Gbagbo comprendra.
Et si d`aventure cette mission venait à échouer ?
Ecoutez, là il s`agit d`une spéculation pure. J`espère, je me répète encore que M. Gbagbo acceptera cette fois-ci pour écarter l`option de la guerre. Nous ne l`écartons pas. L`option de la force reste toujours d`actualité.
Même au niveau de l`Ua ?
Et pourquoi pas ? Bien sûr, ça sera considéré au niveau de la Cedeao exclusivement et nous prendrons, dans ce cadre-là, nos responsabilités.
Propos recueillis par Diarrassouba Sory