Le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le Tchadien Idriss Deby, le Sud-Africain Jacob Zuma, le Tanzanien Jakaya Kikwete et le Burkinabé Blaise Compaoré ont été désignés par l'Union africaine (UA) pour composer le Panel sur la crise ivoirienne.
La position du Président burkinabé, Blaise Compaoré, ex-Facilitateur dans la crise ivoirienne, à l'issue du " dialogue direct ", est celle de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao). Une semaine après le second tour, il s'est prononcé sur la question et sa position n'a pas évolué.
" Quand il y a une élection, il y a nécessairement un élu et il faut, bien sûr, sur la base des principes démocratiques, accepter que cet élu assume les charges présidentielles ", a-t-il martelé.
Le président tanzanien, Jakaya Kikwete est méconnu du grand public ivoirien. Cependant, sa position est connue. Le 8 janvier dernier, il a déclaré qu'il espère que M. Gbagbo " reviendra à la raison et entendra les appels de l`ONU, de l'Union africaine, des leaders africains et du monde entier pour qu`il respecte la volonté du peuple ivoirien ".
Pour sa part, le Tchadien Idriss Déby est formel : " Alassane Ouattara a gagné les élections ", cependant il n'est pas favorable à l'option militaire envisagée par la Cedeao. Pour lui, " il faut trouver un solution qui ne pousse pas la Côte d'Ivoire à la guerre civile ".
Quant au Sud-Africain Jacob Zuma, il est plutôt favorable à un recompte des voix. Il est partisan d'une " autre approche ". Pour lui, " nous devons faire quelque chose pour améliorer la situation et non demander à un leader de s'en aller ".
Le Président mauritanien qui représente la région arabe dans le Panel n'a pas encore pris, à notre connaissance, position dans la crise postélectorale. C'est certainement ce qui a pesé dans son choix en tant que chef de délégation.
Le Panel est constitué de chefs d'Etat issus des cinq principales régions de l'Afrique.
Leur feuille de route est, on ne peut plus, claire. Selon M. Jean Ping, le président de la Commission de l'UA, le Panel vise " à amener Alassane Ouatarra à exercer la réalité du pouvoir ".
André Silver Konan
kandresilver@yahoo.fr
La position du Président burkinabé, Blaise Compaoré, ex-Facilitateur dans la crise ivoirienne, à l'issue du " dialogue direct ", est celle de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao). Une semaine après le second tour, il s'est prononcé sur la question et sa position n'a pas évolué.
" Quand il y a une élection, il y a nécessairement un élu et il faut, bien sûr, sur la base des principes démocratiques, accepter que cet élu assume les charges présidentielles ", a-t-il martelé.
Le président tanzanien, Jakaya Kikwete est méconnu du grand public ivoirien. Cependant, sa position est connue. Le 8 janvier dernier, il a déclaré qu'il espère que M. Gbagbo " reviendra à la raison et entendra les appels de l`ONU, de l'Union africaine, des leaders africains et du monde entier pour qu`il respecte la volonté du peuple ivoirien ".
Pour sa part, le Tchadien Idriss Déby est formel : " Alassane Ouattara a gagné les élections ", cependant il n'est pas favorable à l'option militaire envisagée par la Cedeao. Pour lui, " il faut trouver un solution qui ne pousse pas la Côte d'Ivoire à la guerre civile ".
Quant au Sud-Africain Jacob Zuma, il est plutôt favorable à un recompte des voix. Il est partisan d'une " autre approche ". Pour lui, " nous devons faire quelque chose pour améliorer la situation et non demander à un leader de s'en aller ".
Le Président mauritanien qui représente la région arabe dans le Panel n'a pas encore pris, à notre connaissance, position dans la crise postélectorale. C'est certainement ce qui a pesé dans son choix en tant que chef de délégation.
Le Panel est constitué de chefs d'Etat issus des cinq principales régions de l'Afrique.
Leur feuille de route est, on ne peut plus, claire. Selon M. Jean Ping, le président de la Commission de l'UA, le Panel vise " à amener Alassane Ouatarra à exercer la réalité du pouvoir ".
André Silver Konan
kandresilver@yahoo.fr