Dans toute cette cacophonie ambiante, s`il y a un homme que tout le monde a oublié, c`est Aimé Henri Konan Bédié. Qui aurait pensé une seule seconde que, celui-ci damerait un jour le pion à toute la classe politique ivoirienne ? A dire vrai, ils ne sont pas nombreux les Ivoiriens qui auraient pris un tel pari. Pourtant, de toute évidence et sans contestation aucune, si l`on devait élire l`Homme de l`année 2010, ce serait indubitablement… lui ! En effet, depuis l`élection présidentielle, l`on ne l`a pas vu dire un mot plus haut que l`autre même s`il faut reconnaître que, sa défection à l`émission face à la nation pendant la campagne présidentielle n`a pas redoré son blason auprès de la population. Loin de là !
Et, à l`annonce des résultats du premier tour, lorsque le Pdci a annoncé son intention de saisir la Cour constitutionnelle pour fraudes, nombreux sont ceux qui se sont écriés : "encore lui" ! Puis, l`on a appris par la suite, que ces fraudes étaient bel et bien avérées. Pourtant, non seulement, il a mis ses griefs de côté, mais surtout c`est cela qui est à souligner ; il a mis l`intérêt de la nation au-dessus de ses propres ambitions personnelles. Ce qui a permis que le second tour de l`élection puisse se dérouler dans les plus brefs délais et permettre à cette élection présidentielle tant attendue et tant désirée par les Ivoiriens de suivre son cours. Mieux, son attitude a contribué à éviter l`embrasement d`une situation déjà assez tendue.
Aimé Henri Konan Bédié a encore pris aussi bien ses détracteurs que tous les sceptiques et observateurs de la vie ivoirienne à contre-pied ; tous ceux qui croyaient que son alliance avec Alassane était du pipeau, un gros mensonge cousu de fil blanc. Tous ceux et celles pour qui, cette réconciliation entre les deux ennemis d`avant n`était qu`une entente de façade et qu`elle éclaterait en mille morceaux à la première occasion donnée de même que l`alliance entre leurs deux partis, le Pdci et le Rdr. Lesquels ont donné naissance au Rhdp : (Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie). Une alliance formée de bric et broc pour certains.
Mais, lorsqu`à la suite des résultats du premier tour, il a appelé à voter pour Alassane Ouattara, il a non seulement, une fois de plus, pris à contre-pied ceux qui ne le croyaient pas digne d`un tel acte de haute portée mais il est allé plus loin en le soutenant de façon active. On peut voir encore dans la ville, ces photos où, debout à côté de son jeune frère Alassane, il lui transmet le flambeau, lui donne sa bénédiction d`aîné. Un message symboliquement fort que les non initiés n`ont pas compris et préférant dire que, Bédié était tombé si bas qu`il a laissé Alassane s`asseoir tandis que lui, Bédié était debout. Pour ceux qui ne le savent pas, aussi bien en Afrique qu`en Occident, lors des couronnements des rois ou reines, dans les sociétés secrètes, etc. celui qui doit recevoir la couronne ou le flambeau a toujours un genou posé à terre tandis que, celui qui remet ce pouvoir est debout. La seule différence, c`est que Bédié était debout et Alassane assis. Mais le message est toujours le même : la transmission du pouvoir ! Par ailleurs, bien qu`il ait la possibilité de rentrer chez lui depuis la proclamation des résultats le 02 décembre 2010, il préfère rester confiné à l`hôtel du Golf auprès de son jeune frère et lui apporter tout le soutien moral nécessaire en vue de mener cette bataille pour la liberté, pour l`instauration de la démocratie, la vraie, la seule, l`unique. Lui, qui, très tôt a été habitué au confort par les postes prestigieux qui ont été les siens, s`accommode de cette vie spartiate faite de stress constant alors, tapis dans l`ombre, discret, conseillant encore et encore. Rien que pour cela et pour avoir eu le respect de la parole donnée ainsi que, pour toute l`aide qu`il apporte pour la consolidation de la démocratie dans notre pays et tout le soutien moral qu`il apporte à Alassane Ouattara, M. Aimé Henri Konan Bédié peut aujourd`hui, faire son entrée dans le panthéon réservé aux Grands hommes et siéger auprès de l`icône des icônes : le Père de la Nation, Félix Houphouët-Boigny !
Marie-Laure Ayé
Et, à l`annonce des résultats du premier tour, lorsque le Pdci a annoncé son intention de saisir la Cour constitutionnelle pour fraudes, nombreux sont ceux qui se sont écriés : "encore lui" ! Puis, l`on a appris par la suite, que ces fraudes étaient bel et bien avérées. Pourtant, non seulement, il a mis ses griefs de côté, mais surtout c`est cela qui est à souligner ; il a mis l`intérêt de la nation au-dessus de ses propres ambitions personnelles. Ce qui a permis que le second tour de l`élection puisse se dérouler dans les plus brefs délais et permettre à cette élection présidentielle tant attendue et tant désirée par les Ivoiriens de suivre son cours. Mieux, son attitude a contribué à éviter l`embrasement d`une situation déjà assez tendue.
Aimé Henri Konan Bédié a encore pris aussi bien ses détracteurs que tous les sceptiques et observateurs de la vie ivoirienne à contre-pied ; tous ceux qui croyaient que son alliance avec Alassane était du pipeau, un gros mensonge cousu de fil blanc. Tous ceux et celles pour qui, cette réconciliation entre les deux ennemis d`avant n`était qu`une entente de façade et qu`elle éclaterait en mille morceaux à la première occasion donnée de même que l`alliance entre leurs deux partis, le Pdci et le Rdr. Lesquels ont donné naissance au Rhdp : (Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie). Une alliance formée de bric et broc pour certains.
Mais, lorsqu`à la suite des résultats du premier tour, il a appelé à voter pour Alassane Ouattara, il a non seulement, une fois de plus, pris à contre-pied ceux qui ne le croyaient pas digne d`un tel acte de haute portée mais il est allé plus loin en le soutenant de façon active. On peut voir encore dans la ville, ces photos où, debout à côté de son jeune frère Alassane, il lui transmet le flambeau, lui donne sa bénédiction d`aîné. Un message symboliquement fort que les non initiés n`ont pas compris et préférant dire que, Bédié était tombé si bas qu`il a laissé Alassane s`asseoir tandis que lui, Bédié était debout. Pour ceux qui ne le savent pas, aussi bien en Afrique qu`en Occident, lors des couronnements des rois ou reines, dans les sociétés secrètes, etc. celui qui doit recevoir la couronne ou le flambeau a toujours un genou posé à terre tandis que, celui qui remet ce pouvoir est debout. La seule différence, c`est que Bédié était debout et Alassane assis. Mais le message est toujours le même : la transmission du pouvoir ! Par ailleurs, bien qu`il ait la possibilité de rentrer chez lui depuis la proclamation des résultats le 02 décembre 2010, il préfère rester confiné à l`hôtel du Golf auprès de son jeune frère et lui apporter tout le soutien moral nécessaire en vue de mener cette bataille pour la liberté, pour l`instauration de la démocratie, la vraie, la seule, l`unique. Lui, qui, très tôt a été habitué au confort par les postes prestigieux qui ont été les siens, s`accommode de cette vie spartiate faite de stress constant alors, tapis dans l`ombre, discret, conseillant encore et encore. Rien que pour cela et pour avoir eu le respect de la parole donnée ainsi que, pour toute l`aide qu`il apporte pour la consolidation de la démocratie dans notre pays et tout le soutien moral qu`il apporte à Alassane Ouattara, M. Aimé Henri Konan Bédié peut aujourd`hui, faire son entrée dans le panthéon réservé aux Grands hommes et siéger auprès de l`icône des icônes : le Père de la Nation, Félix Houphouët-Boigny !
Marie-Laure Ayé