Au sommet de l’Ua pour défendre ses positions sur la crise ivoirienne, Sarkozy a été rappelé à l’ordre par certains chefs d’Etat.
Une véritable raclée qui au final, a pris des allures d’une véritable humiliation. Au sommet de l’Ua pour défendre ses positions tranchées contre le pouvoir ivoirien, le président français, Nicolas Sarkozy, a été vite mis dans ces petits souliers par des chefs d’Etat originaires de l’Afrique digne. On peut déjà se faire une idée de ces chefs d’Etat et de gouvernements qui ont réussi à mettre le Président français (qui dans la crise veut imposer par tous les moyens un président aux ivoiriens) au pas. Il s’agit des pays qui ne sont pas soumis ou liés aveuglement à la France. En clair, des Nations qui œuvrent pour l’indépendance véritable de l’Afrique. Et c’est Alcide Djédjé, le ministre ivoirien des Affaires étrangères qui le dit bien. «Il y a explique- t- il, des gouvernements qui ont prévenu la commission de l’Union africaine que si jamais le président Sarkozy, au cours de son discours, intervenait sur la question de la Côte d’Ivoire, ils demanderaient la parole pour lui répondre directement. Son ambassadeur a été informé du fait que s’il veut éviter l’humiliation, il faut qu’il s’abstienne de parler publiquement de la Côte d’Ivoire ». Voilà qui est bien clair. On peut le dire, aussitôt dit, aussitôt fait. Dans la capitale éthiopienne, Sarkozy a donc pris la menace très au sérieux. L’homme s’est alors vu obligé de ranger pour une autre fois et un autre lieu, son discours haineux sur la Côte d’Ivoire. On s’imagine bien, la pilule a été très amère pour le président français, car l’exercice a été très difficile. Après avoir développé ses propos racistes et arrogants contre la Côte d’Ivoire à des rencontres qui n’avaient pas à l’ordre du jour la crise ivoirienne, il pensait avoir l’occasion à Addis- Abeba pour dicter ses positions dans un costume de colon. Malheureusement pour lui, il se rend amèrement compte que l’Afrique a changé. Lisez encore le ministre Alcide Djédjé : : « On ne peut rien faire contre la volonté du peuple de Côte d’Ivoire. Le Président Laurent Gbagbo est le symbole de la résistance du peuple de Côte d’Ivoire et de l’Afrique aujourd’hui. Les chefs d’Etat qui ne sont pas dans l’obédience française l’ont compris depuis longtemps», explique encore le ministre. Un vrai camouflet pour Sarkozy qui paye ainsi cash sa haine inexpliquée contre le Président Gbagbo.
Bien avant le sommet de l’Ua, l’entourage du Président français avait eu vent de ce vaste mouvement « anti- Sarkozy » qui pourrait souffler sur le sommet de l’Ua. Quelques uns de ses conseillers lui ont même déconseillé de se rendre à ce sommet. Mais Sarkozy tenait à son affaire. Etant entendu qu’il s’est invité brouillement et violemment dans la crise ivoirienne en prenant parti pour un camp. Sans tenir compte des réclamations de la partie présidentielle. Cela, au niveau français, a même irrité le Front national (Fn). Le parti de Lepen. Sa fille Marine Lepen qui prend la place du père s’est demandée à juste titre pourquoi dans cette crise, Sarkozy refuse de prendre en compte les réclamations de l’autre camp. Marine Lepen avait certes raison, mais Sarkozy était dans sa logique d’immixtion grave dans les affaires de la Côte d’Ivoire avec des arrières pensées colonialistes. C’est bien au nom de cela qu’il se permet de donner des ordres à Youssouf Bakayoko, le Président de la Commission électorale indépendance (Cei), comme s’il s’agissait de l’élection présidentielle de la France. « Il avait par exemple, écrit à M. Youssouf Bakayoko, le président de la Cei. C’est quand même incroyable. C’est incroyable que le chef d’un Etat écrive directement à un responsable d’un organe administratif d’un autre Etat et lui donne des instructions pour qu’il proclame les résultats d’une élection. M. Bakayoko n’ayant pas reçu la lettre le même soir, le lendemain, le Président français l’a appelé pour lui demander de faire ce qu’il a fait ». Révèle à ce propos, le ministre Alcide Djédjé. De retour en France, Sarkozy doit certainement être en train de se mordre les doigts. Parce qu’il n’était pas allé au sommet de l’Ua uniquement pour se jouer hypocritement l’avocat de l’Afrique. Au final, il y a été contraint. Pas vraiment étonnant. Puisque quand il s’agit de l’Afrique, il y a une sorte d’unanimisme qui se dégage dans la plupart de grands courants politiques.
Une véritable raclée qui au final, a pris des allures d’une véritable humiliation. Au sommet de l’Ua pour défendre ses positions tranchées contre le pouvoir ivoirien, le président français, Nicolas Sarkozy, a été vite mis dans ces petits souliers par des chefs d’Etat originaires de l’Afrique digne. On peut déjà se faire une idée de ces chefs d’Etat et de gouvernements qui ont réussi à mettre le Président français (qui dans la crise veut imposer par tous les moyens un président aux ivoiriens) au pas. Il s’agit des pays qui ne sont pas soumis ou liés aveuglement à la France. En clair, des Nations qui œuvrent pour l’indépendance véritable de l’Afrique. Et c’est Alcide Djédjé, le ministre ivoirien des Affaires étrangères qui le dit bien. «Il y a explique- t- il, des gouvernements qui ont prévenu la commission de l’Union africaine que si jamais le président Sarkozy, au cours de son discours, intervenait sur la question de la Côte d’Ivoire, ils demanderaient la parole pour lui répondre directement. Son ambassadeur a été informé du fait que s’il veut éviter l’humiliation, il faut qu’il s’abstienne de parler publiquement de la Côte d’Ivoire ». Voilà qui est bien clair. On peut le dire, aussitôt dit, aussitôt fait. Dans la capitale éthiopienne, Sarkozy a donc pris la menace très au sérieux. L’homme s’est alors vu obligé de ranger pour une autre fois et un autre lieu, son discours haineux sur la Côte d’Ivoire. On s’imagine bien, la pilule a été très amère pour le président français, car l’exercice a été très difficile. Après avoir développé ses propos racistes et arrogants contre la Côte d’Ivoire à des rencontres qui n’avaient pas à l’ordre du jour la crise ivoirienne, il pensait avoir l’occasion à Addis- Abeba pour dicter ses positions dans un costume de colon. Malheureusement pour lui, il se rend amèrement compte que l’Afrique a changé. Lisez encore le ministre Alcide Djédjé : : « On ne peut rien faire contre la volonté du peuple de Côte d’Ivoire. Le Président Laurent Gbagbo est le symbole de la résistance du peuple de Côte d’Ivoire et de l’Afrique aujourd’hui. Les chefs d’Etat qui ne sont pas dans l’obédience française l’ont compris depuis longtemps», explique encore le ministre. Un vrai camouflet pour Sarkozy qui paye ainsi cash sa haine inexpliquée contre le Président Gbagbo.
Bien avant le sommet de l’Ua, l’entourage du Président français avait eu vent de ce vaste mouvement « anti- Sarkozy » qui pourrait souffler sur le sommet de l’Ua. Quelques uns de ses conseillers lui ont même déconseillé de se rendre à ce sommet. Mais Sarkozy tenait à son affaire. Etant entendu qu’il s’est invité brouillement et violemment dans la crise ivoirienne en prenant parti pour un camp. Sans tenir compte des réclamations de la partie présidentielle. Cela, au niveau français, a même irrité le Front national (Fn). Le parti de Lepen. Sa fille Marine Lepen qui prend la place du père s’est demandée à juste titre pourquoi dans cette crise, Sarkozy refuse de prendre en compte les réclamations de l’autre camp. Marine Lepen avait certes raison, mais Sarkozy était dans sa logique d’immixtion grave dans les affaires de la Côte d’Ivoire avec des arrières pensées colonialistes. C’est bien au nom de cela qu’il se permet de donner des ordres à Youssouf Bakayoko, le Président de la Commission électorale indépendance (Cei), comme s’il s’agissait de l’élection présidentielle de la France. « Il avait par exemple, écrit à M. Youssouf Bakayoko, le président de la Cei. C’est quand même incroyable. C’est incroyable que le chef d’un Etat écrive directement à un responsable d’un organe administratif d’un autre Etat et lui donne des instructions pour qu’il proclame les résultats d’une élection. M. Bakayoko n’ayant pas reçu la lettre le même soir, le lendemain, le Président français l’a appelé pour lui demander de faire ce qu’il a fait ». Révèle à ce propos, le ministre Alcide Djédjé. De retour en France, Sarkozy doit certainement être en train de se mordre les doigts. Parce qu’il n’était pas allé au sommet de l’Ua uniquement pour se jouer hypocritement l’avocat de l’Afrique. Au final, il y a été contraint. Pas vraiment étonnant. Puisque quand il s’agit de l’Afrique, il y a une sorte d’unanimisme qui se dégage dans la plupart de grands courants politiques.