Le Ben Kadi So, compagnie théâtrale initiatrice du festival « Arkadi » de Marie-José Houratier reprend du service à partir d’aujourd’hui, jusqu’au 8 février peochain. Cette 14e édition se déroule à l’Institut français de Côte d’Ivoire, ex-centre culturel français, au Plateau. Mais avant cet événement, Marie-José Hourantier a donné un avant-goût de ce qui va passer à la presse. Il s’agit d’une présentation théâtrale, intitulée Le Collier d’Hélène un texte de Carole Fréchatte, adapté et mis en scène par Marie-José Hourantier. L’histoire se passe au Liban où Hélène, venue participer à un congrès à Beyrouth, s’aperçoit qu’elle a perdu son collier. Elle va se mettre donc à la recherche de ce bijou de moindre valeur et s’aperçoit que la perte de son collier est un mal bénin à côté de la misère des autres. Hélène est d’emblée insensible à la douleur d’autrui. Puis intégrera la nécessité d’aider les autres lorsqu’elle rencontre une femme qui lui apprend la mort de son enfant pendant la guerre. Ce qui l’amène à comprendre le poids de la misère du monde et décider de rester, à la fin du congrès, pour aider les autres à crier : « On ne peut plus vivre comme ça». Cette pièce est une quête identitaire qui pousse l’homme à s’ouvrir et comprendre les réalités du monde. Qui sont parfois la souffrance, la gaité et bien d’autre. Mais particulièrement, la pièce de Marie-José Hourantier a une corrélation avec la situation de guerre que vit la Côte d’Ivoire. Une façon de dire certainement aux va-t-en-guerre ivoiriens qui brandissent toujours l’arme de la guerre, comme solution à la crise en Côte d’Ivoire. Là où le Président de la République, Laurent Gbagbo tend la main et aussi les invite au recomptage des bulletins. Pour mettre les choses au clair. En fait, pour la dramaturge Marie-José Hourantier, la guerre n’est pas bien, parce qu’elle n’apporte que désolation dans les familles. Le public pourra découvrir cette pièce aujourd’hui, à l’institut français de Côte d’Ivoire, ex-Centre culturel français à l’occasion de l’ouverture du festival « Arkadi ».
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi
