Le débat devrait être clos. A Addis Abeba, l’Union africaine a confirmé ce que les refondateurs n’ont jamais voulu entendre. Alassane Ouattara est le vainqueur de la présidentielle du 28 novembre 2010. Son statut de président de la République lui a été reconnu. Dans les discussions à venir, jamais plus ce sujet ne sera évoqué. Ce qui revient à dire que Laurent Gbagbo, le candidat du FPI n’a pas gagné cette élection. Car, il ne saurait avoir deux vainqueurs pour une consultation. Surtout que personne n’a dit que les deux étaient ex aequo. Le bon peuple de Côte d’Ivoire peut applaudir des deux mains. Le président qu’il a choisi à l’occasion de cette consultation a été reconnu comme tel par la communauté des chefs d’Etat d’Afrique. Le bon peuple de Côte d’Ivoire est fier de lui-même. Il est très content que son élu ait reçu l’onction de l’Afrique entière. Quelle joie ! En principe, les usurpateurs, au vu de tout cela, devraient s’avouer vaincus. Leur forfaiture n’a pas prospéré. Pouvait-il en être autrement !? Dieu parle toujours par la voix du peuple. Si notre carré est reconnu être béni de Dieu, ses habitants ne peuvent être que des enfants du Très-Haut. Et leur volonté, une voix de l’Eternel. Depuis le début de la crise, nous ne cessons d’affirmer qu’il n’y avait pas de débat quant à la victoire du candidat des Houphouétistes. Et que, sauf mauvaise foi, tout être sensé n‘oserait soutenir le contraire. Les séides du plus grand opposant de tous les temps, effrayés à l’idée de perdre leurs privilèges, refusent de regarder la réalité en face. Ils ont pensé que les litanies du genre « combat pour notre souveraineté » ; « l’enfant du pays contre candidats de l’étranger » ; n’ont pas réussi à attendrir le 16 ème sommet de l’Union africaine. Quand on sait qu’il y a longtemps que l’ONU a jeté aux orties les jérémiades de ce genre, on mesure l’ampleur de la seconde défaite des socialistes à l’africaine. Le président de la République de Côte d’Ivoire ne s’appelle plus Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara, candidat du RHDP, l’a remplacé dans cette fonction pour l’avoir battu à l’élection présidentielle de novembre 2010. Le bon peuple de Côte d’Ivoire peut s’enorgueillir d’avoir donné une belle leçon de démocratie, à ceux qui pensaient l’assujettir. Il ne s’est pas laissé distraire, il a tourné le dos à des thèmes éculés. Il a choisi la route qui mène vers le bonheur. Le discernement dont il a fait preuve, est apprécié de tous. Gloire lui soit rendue !
Raoul Mapiéchon
Raoul Mapiéchon