L’UA clôt de-fi-ni-ti-ve-ment le débat sur le résultat du scrutin/ Jean Ping :
“C’est clair, net et précis : Ouattara est le Président élu”
Du déjà entendu. Cela a été dit, affirmé et confirmé. Mais, le sujet ne manque toujours pas d’intérêt. Quelle est la position de l’Union africaine sur l’élection présidentielle du 28 novembre en Côte d’Ivoire ? Hier, à la clôture du 16ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, dans la capitale éthiopienne, Jean Ping, président de la Commission, n’a pas porter de gants pour dévoiler le secret des délibérations des leaders du continent. A une question d’un journaliste qui demandait de savoir si le Groupe de haut niveau constitué pour résoudre « à l’africaine » la crise postélectorale, viendrait pout statuer sur le résultat du scrutin, il s’est voulu, sans ambages. Tout en ramenant les journalistes aux communiqués précédents dont celle de la récente réunion du CPS, le Président de la Commission a dit que « l’UA reconnait Monsieur Alassane Dramane Ouattara comme Président élu. Ce, poursuit-il, sur la base des résultats certifiées par le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies, conformément à la Résolution 1765 du 16 juillet 2007 et conformément aux différents accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations Unies. » Poursuivant, Jean Ping a insisté pour dire que « l’UA ne reviendra pas en arrière », parlant des missions assignées à ce Groupe de travail. En d’autres termes, il indique : « il y a des gens qui demandent de recompter les voix. Les opinions sont libres. Les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent. Mais, nous, notre position est claire ». Cependant, sur quoi donc porteront les négociations ? Sortie honorable pour Gbagbo ? Gouvernement d’union ? Partage du pouvoir ? Sur ces interrogations, le patron de la Commission de l’UA a dit tout simplement de ne « pas faire de prévisions » et de « laisser le Groupe mener à bien sa mission ». Ces propos du Président de la Commission de l’UA ont été prononcés en présence du nouveau Président de l’institution, l’équato-guinéen Théodoro Abiang Nguema, ex-partisan du recomptage des voix. Ce dernier a plutôt acquiescé. Se prononçant sur une autre question, il a dit que « les décision à l’UA se prennent par consensus ». Voilà donc qui devrait clore, pour toujours, la controverse sur la reconnaissance de l’élection d’Alassane Ouattara. La Conférence de presse coanimée par ces deux personnalités sanctionnant la cérémonie de clôture du sommet, a connu plusieurs temps forts, dont le bilan fait le Président Obiang.
On retiendra de son discours de fin de cette 16ème rencontre, que l’UA se donne de grandes ambitions. Le rôle des femmes, la jeunesse, le develeopement, les infrastructures et la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ont été débattus. D’où, la question de la présence du continent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Selon le rapport établi par le « groupe de dix », chargé de réfléchir sur le sujet, il y a beaucoup d’hésitation à soutenir la reforme. L’Afrique qui demande deux places au Conseil, veut le faire de façon commune.
Cette cérémonie de clôture fut marquée surtout par un autre hommage des chefs africains au Président de la Guinée, Alpha Condé, élu il y a quelques semaines après plus d’un demi-siècle de dictature. C’est du reste le deuxième hommage fait à « l’opposant historique ». A la cérémonie d’ouverture il a eu droit à une célébration. Est-ce le signe que les chefs d’Etat africains sont pour la démocratie ?
Rendez-vous à Malabo, au prochain sommet extraordinaire, dans cinq mois. Entre temps, certains pays seront passés par des élections.
Charles Sanga (Envoyé spécial)
“C’est clair, net et précis : Ouattara est le Président élu”
Du déjà entendu. Cela a été dit, affirmé et confirmé. Mais, le sujet ne manque toujours pas d’intérêt. Quelle est la position de l’Union africaine sur l’élection présidentielle du 28 novembre en Côte d’Ivoire ? Hier, à la clôture du 16ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, dans la capitale éthiopienne, Jean Ping, président de la Commission, n’a pas porter de gants pour dévoiler le secret des délibérations des leaders du continent. A une question d’un journaliste qui demandait de savoir si le Groupe de haut niveau constitué pour résoudre « à l’africaine » la crise postélectorale, viendrait pout statuer sur le résultat du scrutin, il s’est voulu, sans ambages. Tout en ramenant les journalistes aux communiqués précédents dont celle de la récente réunion du CPS, le Président de la Commission a dit que « l’UA reconnait Monsieur Alassane Dramane Ouattara comme Président élu. Ce, poursuit-il, sur la base des résultats certifiées par le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies, conformément à la Résolution 1765 du 16 juillet 2007 et conformément aux différents accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations Unies. » Poursuivant, Jean Ping a insisté pour dire que « l’UA ne reviendra pas en arrière », parlant des missions assignées à ce Groupe de travail. En d’autres termes, il indique : « il y a des gens qui demandent de recompter les voix. Les opinions sont libres. Les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent. Mais, nous, notre position est claire ». Cependant, sur quoi donc porteront les négociations ? Sortie honorable pour Gbagbo ? Gouvernement d’union ? Partage du pouvoir ? Sur ces interrogations, le patron de la Commission de l’UA a dit tout simplement de ne « pas faire de prévisions » et de « laisser le Groupe mener à bien sa mission ». Ces propos du Président de la Commission de l’UA ont été prononcés en présence du nouveau Président de l’institution, l’équato-guinéen Théodoro Abiang Nguema, ex-partisan du recomptage des voix. Ce dernier a plutôt acquiescé. Se prononçant sur une autre question, il a dit que « les décision à l’UA se prennent par consensus ». Voilà donc qui devrait clore, pour toujours, la controverse sur la reconnaissance de l’élection d’Alassane Ouattara. La Conférence de presse coanimée par ces deux personnalités sanctionnant la cérémonie de clôture du sommet, a connu plusieurs temps forts, dont le bilan fait le Président Obiang.
On retiendra de son discours de fin de cette 16ème rencontre, que l’UA se donne de grandes ambitions. Le rôle des femmes, la jeunesse, le develeopement, les infrastructures et la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ont été débattus. D’où, la question de la présence du continent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Selon le rapport établi par le « groupe de dix », chargé de réfléchir sur le sujet, il y a beaucoup d’hésitation à soutenir la reforme. L’Afrique qui demande deux places au Conseil, veut le faire de façon commune.
Cette cérémonie de clôture fut marquée surtout par un autre hommage des chefs africains au Président de la Guinée, Alpha Condé, élu il y a quelques semaines après plus d’un demi-siècle de dictature. C’est du reste le deuxième hommage fait à « l’opposant historique ». A la cérémonie d’ouverture il a eu droit à une célébration. Est-ce le signe que les chefs d’Etat africains sont pour la démocratie ?
Rendez-vous à Malabo, au prochain sommet extraordinaire, dans cinq mois. Entre temps, certains pays seront passés par des élections.
Charles Sanga (Envoyé spécial)