De sources concordantes, les lobbyistes dépêchés par Laurent Gbagbo, pour rencontrer les chefs d'Etat membres du Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, dans la perspective du sommet d'Addis-Abeba, n'y sont pas allés les mains vides. En plus du verbe, ils auraient tenté de retourner certains interlocuteurs moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.
La vérité finit toujours par se révéler au grand jour ! Alors que les Ivoiriens ne savent de quoi sera fait leur lendemain, anxieux qu'ils sont de savoir s'ils pourront continuer de manger à leur faim, l'ancien régime est allé distribuer de l'argent à Addis-Abeba (Ethiopie). En effet, pour tenter de retourner la situation en sa faveur, Laurent Gbagbo a prié ses envoyés de se montrer particulièrement généreux. Et, au nombre des personnalités face auxquelles il fallait se montrer attentionné, révèlent nos sources, figuraient en bonne place, Jean Ping. Vu son poste stratégique de président de la Commission africaine, c'est la rondelette somme de 2 milliards que le Gabonais aurait empochée, pour se montrer plus favorable au chef de file de La majorité présidentielle. C'est que, confient nos interlocuteurs, M. Ping qui a séjourné à Abidjan, le 17 décembre dernier, se montrait ouvert « à toutes les discussions ». Il suffit de se référer à son double langage utilisé au palais du Golf et au palais du Plateau, pour s'en convaincre. Le camp Gbagbo qui a bien perçu les signaux ainsi envoyés par l'ancien chef de la diplomatie gabonaise, a décidé de donner une suite favorable à son message. D'où les tergiversations de celui-ci durant le sommet d'Addis-Abeba.
Tout comme le président de la Commission de l'Union africaine, d'autres chefs d'Etat membres de la Cps, notamment ceux d'Afrique australe, pas trop au fait de la réalité, ont reçu leurs parts de pouding. Leur mission : gêner au maximum un alignement de la Cps sur les positions de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), plus favorables au vainqueur de la présidentielle du 28 novembre 2010, Alassane Ouattara. Là où certains ont reçu, directement, la contrepartie de leur soutien, en espèces, les autres l'ont obtenue, en nature. Ce sont d'ailleurs ces chefs d'Etat qui ont tenté, dès l'entame de la réunion, de jouer les trouble-fêtes, en retardant le recours à la force contre Laurent Gbagbo. Malheureusement, les Ivoiriens, en l'occurrence ceux qui soutiennent aveuglement celui qui a perdu aux élections, n'auront que leurs yeux pour pleurer. Rien ne leur garantit qu'ils seront payés le mois prochain. Car non seulement tous les badauds du clan ont été envoyés à Addis-Abeba, ''aux frais de la princesse'' mais, en plus, des fonds importants ont été jetés à la volée, pour tenter vainement de corrompre des personnalités.
Marc Dossa
La vérité finit toujours par se révéler au grand jour ! Alors que les Ivoiriens ne savent de quoi sera fait leur lendemain, anxieux qu'ils sont de savoir s'ils pourront continuer de manger à leur faim, l'ancien régime est allé distribuer de l'argent à Addis-Abeba (Ethiopie). En effet, pour tenter de retourner la situation en sa faveur, Laurent Gbagbo a prié ses envoyés de se montrer particulièrement généreux. Et, au nombre des personnalités face auxquelles il fallait se montrer attentionné, révèlent nos sources, figuraient en bonne place, Jean Ping. Vu son poste stratégique de président de la Commission africaine, c'est la rondelette somme de 2 milliards que le Gabonais aurait empochée, pour se montrer plus favorable au chef de file de La majorité présidentielle. C'est que, confient nos interlocuteurs, M. Ping qui a séjourné à Abidjan, le 17 décembre dernier, se montrait ouvert « à toutes les discussions ». Il suffit de se référer à son double langage utilisé au palais du Golf et au palais du Plateau, pour s'en convaincre. Le camp Gbagbo qui a bien perçu les signaux ainsi envoyés par l'ancien chef de la diplomatie gabonaise, a décidé de donner une suite favorable à son message. D'où les tergiversations de celui-ci durant le sommet d'Addis-Abeba.
Tout comme le président de la Commission de l'Union africaine, d'autres chefs d'Etat membres de la Cps, notamment ceux d'Afrique australe, pas trop au fait de la réalité, ont reçu leurs parts de pouding. Leur mission : gêner au maximum un alignement de la Cps sur les positions de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), plus favorables au vainqueur de la présidentielle du 28 novembre 2010, Alassane Ouattara. Là où certains ont reçu, directement, la contrepartie de leur soutien, en espèces, les autres l'ont obtenue, en nature. Ce sont d'ailleurs ces chefs d'Etat qui ont tenté, dès l'entame de la réunion, de jouer les trouble-fêtes, en retardant le recours à la force contre Laurent Gbagbo. Malheureusement, les Ivoiriens, en l'occurrence ceux qui soutiennent aveuglement celui qui a perdu aux élections, n'auront que leurs yeux pour pleurer. Rien ne leur garantit qu'ils seront payés le mois prochain. Car non seulement tous les badauds du clan ont été envoyés à Addis-Abeba, ''aux frais de la princesse'' mais, en plus, des fonds importants ont été jetés à la volée, pour tenter vainement de corrompre des personnalités.
Marc Dossa