La plus importante institution continentale, l`Union africaine (UA), a décidé qu`un panel de chefs d`Etat règle, en un mois, la crise post-électorale ivoirienne. Cette décision tombe après que bien d`autres prises antérieurement pour amener Laurent Gbagbo à céder le pouvoir l`ont isolé au plan diplomatique et financier. Flash back sur certaines mesures contraignantes…
Mardi 7 décembre : la Cedeao suspend la Côte d`Ivoire.
Jeudi 9 décembre : l`UA suspend la Côte d`Ivoire
« La décision qui a été prise a été de suspendre la Côte d`Ivoire de toute participation aux activités des organes de l`UA jusqu`à l`exercice effectif du pouvoir par le président démocratiquement élu Alassane Ouattara », a déclaré le Commissaire pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra.
Lundi 13 décembre : début des sanctions de l`UE
« Nous avons décidé d`adopter sans délai des mesures restrictives à l`encontre de tous ceux qui font obstacle à la paix et à la réconciliation. J`espère que la décision prise aujourd`hui persuadera le gouvernement sortant à réagir avant que ce stade ne soit atteint. Ces mesures cibleront notamment les responsables qui ont refusé de se placer sous l`autorité du président démocratiquement élu, dont une première liste devrait être adoptée rapidement », selon la Haute-représentante pour les Affaires étrangères de l`UE, Catherine Ashton.
endredi 17 décembre : appel de Ban Ki-moon (Sg de l`ONU)
« Les efforts de Laurent Gbagbo et de ses partisans pour conserver le pouvoir et ignorer la volonté du peuple ne peuvent être laissés sans réponse. Je l`appelle à se retirer et à permettre à son successeur élu de prendre ses fonctions sans entrave supplémentaire ».
Vendredi 17 décembre : ultimatum de Nicolas Sarkozy
« Laurent Gbagbo et son épouse ont leur destin entre leurs mains. Si avant la fin de la semaine, il - Laurent Gbagbo - n`a pas quitté le poste qu`il occupe en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions. S`il veut laisser l`image d`un homme de paix, il est encore temps mais le temps presse et il doit partir. Ou est-ce qu`il veut laisser l`image de quelqu`un qui a tiré sur des civils parfaitement innocents ? Et, dans ce cas-là, il y a des juridictions internationales et une cour pénale».
Dimanche 19 décembre : appel d`Henri Konan Bédié
«Je voudrais rappeler, ayant assumé moi-même les charges de président de la République, que j`ai su m`effacer en 1999 lors du coup d`Etat, puis en 2000 lorsqu`on m`a interdit d`être candidat. Enfin, en novembre dernier, lorsqu`il est apparu que je me trouvais en troisième position à l`issue du premier tour du scrutin, j`ai alors pris acte du verdict des urnes et je l`ai respecté et ce, par souci de servir la paix dans mon pays. Je lance donc un appel solennel et pressant à mon frère Laurent Gbagbo, afin qu`il adopte une posture similaire en digne fils d`Afrique en reconnaissant la victoire de Monsieur Alassane Ouattara. L`histoire le lui revaudra ».
Jeudi 23 décembre : déni de la signature
« Le Conseil des ministres (des Finances de l`Uemoa, ndlr) a pris acte des décisions de l`ONU, de l`Union africaine et de la Cedeao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), de reconnaître M. Alassane Ouattara comme président légitimement élu de la Côte d`Ivoire. Les représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d`Ivoire sont les seuls habilités à prendre des mesures relatives au fonctionnement de l`Uemoa au nom de ce pays. L`Uemoa décide d`instruire la Bceao de permettre aux seuls représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d`Ivoire d`effectuer les mouvements sur les comptes ouverts en son nom ».
Vendredi 24 décembre : la Cedeao maintient l`option militaire
«Les chefs d`Etat ont décidé de poursuivre le dialogue, mais en même temps, ils se sont accordés sur la nécessité d`envisager des mesures afin de rétablir l`ordre constitutionnel. L`intervention militaire fait partie des décisions prises lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO, le 24 décembre à Abuja. Nous n`y avons pas du tout renoncé, même si nous la considérons comme la toute dernière solution », selon le facilitateur Blaise Compaoré.
Jeudi 30 décembre : Jack Land (socialiste) à son « cher Laurent »
« Tu te grandirais en reconnaissant les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante mise en place avec ton plein accord. L`élection d`Alassane Ouattara a été par ailleurs reconnue par l`ensemble de la communauté internationale. Il t`appartient, à présent, d`accomplir le geste de retrait qui préservera l`unité ivoirienne et assurera la perpétuation de la démocratie dont tu as été le refondateur. »
Lundi 3 janvier : ``décision`` de Washington d`accueillir M. Gbagbo.
Mardi 19 janvier : envoi de 2000 Casques bleus
A l`unanimité de ses 15 membres, le Conseil de sécurité de l`Onu a décidé d`envoyer 2000 Casques bleus en Côte d`Ivoire, à la demande de son secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix, Alain Leroy. Ces effectifs supplémentaires portent à 11.500 les troupes onusiennes présentes en Côte d`Ivoire.
(…)
Une sélection de B.I
Mardi 7 décembre : la Cedeao suspend la Côte d`Ivoire.
Jeudi 9 décembre : l`UA suspend la Côte d`Ivoire
« La décision qui a été prise a été de suspendre la Côte d`Ivoire de toute participation aux activités des organes de l`UA jusqu`à l`exercice effectif du pouvoir par le président démocratiquement élu Alassane Ouattara », a déclaré le Commissaire pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra.
Lundi 13 décembre : début des sanctions de l`UE
« Nous avons décidé d`adopter sans délai des mesures restrictives à l`encontre de tous ceux qui font obstacle à la paix et à la réconciliation. J`espère que la décision prise aujourd`hui persuadera le gouvernement sortant à réagir avant que ce stade ne soit atteint. Ces mesures cibleront notamment les responsables qui ont refusé de se placer sous l`autorité du président démocratiquement élu, dont une première liste devrait être adoptée rapidement », selon la Haute-représentante pour les Affaires étrangères de l`UE, Catherine Ashton.
endredi 17 décembre : appel de Ban Ki-moon (Sg de l`ONU)
« Les efforts de Laurent Gbagbo et de ses partisans pour conserver le pouvoir et ignorer la volonté du peuple ne peuvent être laissés sans réponse. Je l`appelle à se retirer et à permettre à son successeur élu de prendre ses fonctions sans entrave supplémentaire ».
Vendredi 17 décembre : ultimatum de Nicolas Sarkozy
« Laurent Gbagbo et son épouse ont leur destin entre leurs mains. Si avant la fin de la semaine, il - Laurent Gbagbo - n`a pas quitté le poste qu`il occupe en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions. S`il veut laisser l`image d`un homme de paix, il est encore temps mais le temps presse et il doit partir. Ou est-ce qu`il veut laisser l`image de quelqu`un qui a tiré sur des civils parfaitement innocents ? Et, dans ce cas-là, il y a des juridictions internationales et une cour pénale».
Dimanche 19 décembre : appel d`Henri Konan Bédié
«Je voudrais rappeler, ayant assumé moi-même les charges de président de la République, que j`ai su m`effacer en 1999 lors du coup d`Etat, puis en 2000 lorsqu`on m`a interdit d`être candidat. Enfin, en novembre dernier, lorsqu`il est apparu que je me trouvais en troisième position à l`issue du premier tour du scrutin, j`ai alors pris acte du verdict des urnes et je l`ai respecté et ce, par souci de servir la paix dans mon pays. Je lance donc un appel solennel et pressant à mon frère Laurent Gbagbo, afin qu`il adopte une posture similaire en digne fils d`Afrique en reconnaissant la victoire de Monsieur Alassane Ouattara. L`histoire le lui revaudra ».
Jeudi 23 décembre : déni de la signature
« Le Conseil des ministres (des Finances de l`Uemoa, ndlr) a pris acte des décisions de l`ONU, de l`Union africaine et de la Cedeao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), de reconnaître M. Alassane Ouattara comme président légitimement élu de la Côte d`Ivoire. Les représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d`Ivoire sont les seuls habilités à prendre des mesures relatives au fonctionnement de l`Uemoa au nom de ce pays. L`Uemoa décide d`instruire la Bceao de permettre aux seuls représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d`Ivoire d`effectuer les mouvements sur les comptes ouverts en son nom ».
Vendredi 24 décembre : la Cedeao maintient l`option militaire
«Les chefs d`Etat ont décidé de poursuivre le dialogue, mais en même temps, ils se sont accordés sur la nécessité d`envisager des mesures afin de rétablir l`ordre constitutionnel. L`intervention militaire fait partie des décisions prises lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO, le 24 décembre à Abuja. Nous n`y avons pas du tout renoncé, même si nous la considérons comme la toute dernière solution », selon le facilitateur Blaise Compaoré.
Jeudi 30 décembre : Jack Land (socialiste) à son « cher Laurent »
« Tu te grandirais en reconnaissant les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante mise en place avec ton plein accord. L`élection d`Alassane Ouattara a été par ailleurs reconnue par l`ensemble de la communauté internationale. Il t`appartient, à présent, d`accomplir le geste de retrait qui préservera l`unité ivoirienne et assurera la perpétuation de la démocratie dont tu as été le refondateur. »
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