La société Côte d’Ivoire Engineering, structure sous tutelle du ministère de l’Industrie et du Développement du secteur privé a besoin d’une cure pour rebondir.
Accompagner les industriels dans le secteur de transformation, notamment des corps gras, en leur permettant d’avoir accès à une structure bien équipée et performante pour leurs besoins en équipements de services spécialisés aussi bien pour la maintenance que pour les nouveaux projets. Tels sont les missions assignées à l’Etat, actionnaire majoritaire avec 74% à la société Côte d’Ivoire Engineering, structure née après la privatisation de la société Palmindustrie en 1997. Hier, Philippe Attey, ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé s’est rendu sur le site de cette structure spécialisée dans la mécanique générale, la chaudronnerie et la maintenance, les stérilisateurs… à Vridi sur les anciennes installations de l’ex-Palmindustrie. La délégation s’est vite rendue compte du délabrement et de la vétusté des installations. En réalité, le bâtiment principal qui constituait la direction générale de l’entreprise n’est que l’ombre d’elle-même. Toutes ses vitres ont volé en éclats sous les intempéries. L’appatam qui servait autrefois de réfectoire aux agents n’est qu’un vieux souvenir. Son sort est entre les mains des fourmis et autres insectes qui prennent tout leur temps à le dévorer quotidiennement. Quant aux ateliers centraux, les machines sont intactes mais dans un état vétuste. Parce que, les engagements pris par le repreneur lors du processus de la privatisation, notamment les investissement n’ont pu être tenus dans l’ensemble pour des raisons relevant des difficultés financières rencontrées. Heureusement que, les 56 agents qui travaillent dans ces ateliers centraux mettent en œuvre leur savoir-faire fondent un espoir pour un lendemain meilleur. Comme l’a indiqué M. Gohibi Dorau Jean Marcel, le Directeur général de Côte d’Ivoire Engineering, avec un soutien fort de l’Etat, principal actionnaire, notamment par une recapitalisation, la constitution d’un fonds de roulement, une mise à jour des statuts et une mise à niveau de l’outil de production, cette entreprise peut tourner pour apporter son expertise à ses principaux clients qui sont essentiellement les huileries (Palmafrique, Palm-ci et autre Sipefci). C’est pourquoi, le Directeur général souhaite que l’Etat de Côte d’Ivoire et des actionnaires de la société, qui sont Nembellesseni Silué 10%, Cagom 8% et Elite 8% se penchent rapidement sur ces différents aspects. «Côte d’Ivoire Engineering a besoin aujourd’hui, de la part de l’Etat actionnaire majoritaire, un soutien fort afin de créer un environnement qui lui permette de se prendre en charge», a-t-il dit. Philippe Attey qui a visité les coins et recoins de cette société a pris bonne note. Il entend poser les problèmes de la société à l’Etat et aux différents actionnaires pour la relancer. Car, si rien n’est fait, elle risque d’être déclarée faillite.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Accompagner les industriels dans le secteur de transformation, notamment des corps gras, en leur permettant d’avoir accès à une structure bien équipée et performante pour leurs besoins en équipements de services spécialisés aussi bien pour la maintenance que pour les nouveaux projets. Tels sont les missions assignées à l’Etat, actionnaire majoritaire avec 74% à la société Côte d’Ivoire Engineering, structure née après la privatisation de la société Palmindustrie en 1997. Hier, Philippe Attey, ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé s’est rendu sur le site de cette structure spécialisée dans la mécanique générale, la chaudronnerie et la maintenance, les stérilisateurs… à Vridi sur les anciennes installations de l’ex-Palmindustrie. La délégation s’est vite rendue compte du délabrement et de la vétusté des installations. En réalité, le bâtiment principal qui constituait la direction générale de l’entreprise n’est que l’ombre d’elle-même. Toutes ses vitres ont volé en éclats sous les intempéries. L’appatam qui servait autrefois de réfectoire aux agents n’est qu’un vieux souvenir. Son sort est entre les mains des fourmis et autres insectes qui prennent tout leur temps à le dévorer quotidiennement. Quant aux ateliers centraux, les machines sont intactes mais dans un état vétuste. Parce que, les engagements pris par le repreneur lors du processus de la privatisation, notamment les investissement n’ont pu être tenus dans l’ensemble pour des raisons relevant des difficultés financières rencontrées. Heureusement que, les 56 agents qui travaillent dans ces ateliers centraux mettent en œuvre leur savoir-faire fondent un espoir pour un lendemain meilleur. Comme l’a indiqué M. Gohibi Dorau Jean Marcel, le Directeur général de Côte d’Ivoire Engineering, avec un soutien fort de l’Etat, principal actionnaire, notamment par une recapitalisation, la constitution d’un fonds de roulement, une mise à jour des statuts et une mise à niveau de l’outil de production, cette entreprise peut tourner pour apporter son expertise à ses principaux clients qui sont essentiellement les huileries (Palmafrique, Palm-ci et autre Sipefci). C’est pourquoi, le Directeur général souhaite que l’Etat de Côte d’Ivoire et des actionnaires de la société, qui sont Nembellesseni Silué 10%, Cagom 8% et Elite 8% se penchent rapidement sur ces différents aspects. «Côte d’Ivoire Engineering a besoin aujourd’hui, de la part de l’Etat actionnaire majoritaire, un soutien fort afin de créer un environnement qui lui permette de se prendre en charge», a-t-il dit. Philippe Attey qui a visité les coins et recoins de cette société a pris bonne note. Il entend poser les problèmes de la société à l’Etat et aux différents actionnaires pour la relancer. Car, si rien n’est fait, elle risque d’être déclarée faillite.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
