Sommet de l'Union africaine. Choi, le représentant du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, revient sur les points abordés lors de cette rencontre. Dans cette interview accordée à la radio Onuci-Fm, il informe que son institution appuiera le panel des chefs d'Etat. Et appelle les Ivoiriens à la retenue en attendant les conclusions du panel.
Quels ont été les sujets débattus à ce sommet ?
C'était une réunion de haut niveau à laquelle ont pris part des chefs d'Etat. Il y avait également le Secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-moon. Un communiqué a sanctionné cette réunion du conseil de sécurité de l'Union africaine. Il prévoit un panel au niveau des chefs d'Etat qui ont mandat d'un mois pour trouver une solution à cette crise sur la base de l'acceptation des résultats de l'élection du 28 novembre qui a vu la victoire de M. Alassane Ouattara. C'est donc sur cette base que les chefs d'Etat vont travailler. On a parlé aussi de la levée du blocus de l'hôtel du Golf. Voilà grossomodo, l'essentiel des sujets qui ont été débattus au haut niveau.
Selon vous, qu'est-ce qui n'a pas été dit que ce panel viendra dire en Côte d'Ivoire ?
Les modalités de travail ne sont pas encore fixées. Il faut encore attendre quelques jours pour voir réellement les modalités de travail de ce panel.
L'Onu ne prendra pas part à cette médiation. Que pensez-vous certainement de ce panel et quel pourrait être son impact sur la résolution de la crise en Côte d'Ivoire. ?
Ce ne sont pas les Nations unies qui prennent le relais. Mais c'est plutôt les chefs d'Etat des cinq (5) régions de l'Afrique qui vont travailler pour trouver une solution et ce sera dans un délai d'un mois.
Pendant donc un mois, est-ce que vous pensez que ce panel a des chances de réussir là où plusieurs médiations ont déjà échoué ?
On va tout faire pour les aider à trouver une solution dans un mois comme il a été déclaré par le communiqué final. On va les assister pour qu'ils produisent une solution.
A cette tribune, M. Choi, vous avez pris la parole pour éclairer les chefs d'Etat. Qu'est-ce que vous avez dit exactement ?
C'est plutôt le Secrétaire général qui a pris la parole. Il a expliqué que le peuple ivoirien a organisé une élection jugée claire au niveau mondial. Il n'y avait pas eu de fraude. Maintenant, il faut que la communauté internationale travaille pour que cette volonté exprimée soit respectée. C'est pour cela qu'il y a une prévision particulière, celle de l'élection de M. Alassane Ouattara. C'est sur cette base que le panel doit travailler.
Comment est-ce que les chefs d'Etat ont accueilli le message de M. Ban Ki-Moon ?
Je crois que le communiqué final était très clair. Il indique que M. Alassane Ouattara est le président élu. C'était bien clair, c'est le premier principe.
Le président Laurent Gbagbo appelle de tous ses vœux un dialogue avec le président Ouattara. Qu'est-ce qui empêche ce dialogue depuis, selon vous ?
Je ne sais pas s'il y a un dialogue direct entre les deux (02). Il est dit que le panel va trouver une solution à la crise ivoirienne, c'est tout.
Et cela fait bientôt plus de deux (02) mois, M. Choi, que cette crise post-électorale dure en Côte d'Ivoire. En votre intime conviction, quelle est la voie de sortie de cette impasse ?
Il n'y a pas d'autre voie. C'est l'acceptation de la volonté du peuple qui est exprimée. Il faut respecter la volonté du peuple.
Et vous pensez qu'au sortir de ce sommet, la Côte d'Ivoire pourrait retrouver la paix ?
On va tout faire pour que ce vœu soit réalisé. C'est notre devoir. On va les assister, tout faire.
Vous avez un message particulier à tous les acteurs en Côte d'Ivoire ?
Pas de violence, il faut la levée du blocus. Il faut qu'on soit calme en attendant la solution.
Propos recueillis par Djè Km
Source : Onuci Fm
Quels ont été les sujets débattus à ce sommet ?
C'était une réunion de haut niveau à laquelle ont pris part des chefs d'Etat. Il y avait également le Secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-moon. Un communiqué a sanctionné cette réunion du conseil de sécurité de l'Union africaine. Il prévoit un panel au niveau des chefs d'Etat qui ont mandat d'un mois pour trouver une solution à cette crise sur la base de l'acceptation des résultats de l'élection du 28 novembre qui a vu la victoire de M. Alassane Ouattara. C'est donc sur cette base que les chefs d'Etat vont travailler. On a parlé aussi de la levée du blocus de l'hôtel du Golf. Voilà grossomodo, l'essentiel des sujets qui ont été débattus au haut niveau.
Selon vous, qu'est-ce qui n'a pas été dit que ce panel viendra dire en Côte d'Ivoire ?
Les modalités de travail ne sont pas encore fixées. Il faut encore attendre quelques jours pour voir réellement les modalités de travail de ce panel.
L'Onu ne prendra pas part à cette médiation. Que pensez-vous certainement de ce panel et quel pourrait être son impact sur la résolution de la crise en Côte d'Ivoire. ?
Ce ne sont pas les Nations unies qui prennent le relais. Mais c'est plutôt les chefs d'Etat des cinq (5) régions de l'Afrique qui vont travailler pour trouver une solution et ce sera dans un délai d'un mois.
Pendant donc un mois, est-ce que vous pensez que ce panel a des chances de réussir là où plusieurs médiations ont déjà échoué ?
On va tout faire pour les aider à trouver une solution dans un mois comme il a été déclaré par le communiqué final. On va les assister pour qu'ils produisent une solution.
A cette tribune, M. Choi, vous avez pris la parole pour éclairer les chefs d'Etat. Qu'est-ce que vous avez dit exactement ?
C'est plutôt le Secrétaire général qui a pris la parole. Il a expliqué que le peuple ivoirien a organisé une élection jugée claire au niveau mondial. Il n'y avait pas eu de fraude. Maintenant, il faut que la communauté internationale travaille pour que cette volonté exprimée soit respectée. C'est pour cela qu'il y a une prévision particulière, celle de l'élection de M. Alassane Ouattara. C'est sur cette base que le panel doit travailler.
Comment est-ce que les chefs d'Etat ont accueilli le message de M. Ban Ki-Moon ?
Je crois que le communiqué final était très clair. Il indique que M. Alassane Ouattara est le président élu. C'était bien clair, c'est le premier principe.
Le président Laurent Gbagbo appelle de tous ses vœux un dialogue avec le président Ouattara. Qu'est-ce qui empêche ce dialogue depuis, selon vous ?
Je ne sais pas s'il y a un dialogue direct entre les deux (02). Il est dit que le panel va trouver une solution à la crise ivoirienne, c'est tout.
Et cela fait bientôt plus de deux (02) mois, M. Choi, que cette crise post-électorale dure en Côte d'Ivoire. En votre intime conviction, quelle est la voie de sortie de cette impasse ?
Il n'y a pas d'autre voie. C'est l'acceptation de la volonté du peuple qui est exprimée. Il faut respecter la volonté du peuple.
Et vous pensez qu'au sortir de ce sommet, la Côte d'Ivoire pourrait retrouver la paix ?
On va tout faire pour que ce vœu soit réalisé. C'est notre devoir. On va les assister, tout faire.
Vous avez un message particulier à tous les acteurs en Côte d'Ivoire ?
Pas de violence, il faut la levée du blocus. Il faut qu'on soit calme en attendant la solution.
Propos recueillis par Djè Km
Source : Onuci Fm
