Très sûrs de leur affaire, les rebelles ne cachent plus leur volonté de déstabilisation. Ils prennent plaisir à envoyer des messages à qui ils veulent pour les avertir de leurs futurs assauts. C’est de cette façon-là que le chef du village de Oundjibipa, dans le Département de Gagnoa, a reçu un avertissement de la part d’un anonyme se réclamant de la Force Licorne. Dans le message, l’assaillant prévient le chef que très bientôt, ce sera le début de l’opération baptisée « Zipo ». Une dénomination tenue secrète par les soldats français de la Licorne et non encore connue des rebelles ivoiriens. Les principales villes visées cette fois-ci sont Gagnoa et Abidjan. Pour cela, 24 hélicoptères surmontés d’armes en provenance de la France, ont atterri à Bouaké, via le Burkina Faso.
Le département de Gagnoa est dans le viseur des soldats français, pour la simple raison que c’est la ville natale du Président de la République, Laurent Gbagbo. Ils comptent donc pilonner cette ville pour la rendre prenable par les rebelles, afin de prendre cette localité en otage, aux fins de forcer la main au chef de l’Etat à quitter le pouvoir, pour Alassane Dramane Ouattara. Le District d’Abidjan est visé parce que c’est lui qui abrite le palais présidentiel. Il leur faut, par conséquent, réussir à y prendre pied pour installer leur mentor dans le fauteuil présidentiel.
D’autres sources en provenance de Bouaké, renseignent également que Shérif Ousmane et ses hommes s’apprêtent à attaquer la ville natale de feu le Président Houphouët-Boigny, Yamoussoukro, à partir de ce week-end. Les villes de Daloa et de San Pedro ne seront non plus en marge de ces agressions rebelles en préparation. Ces attaques programmées de ces différentes villes laissent présager une semaine cruciale. Alors que les cinq (5) chefs d’Etat désignés pour l’évaluation du processus de sortie de crise fouleront le sol ivoirien, ces jours-ci.
Salyff Guélasséhanda
Le département de Gagnoa est dans le viseur des soldats français, pour la simple raison que c’est la ville natale du Président de la République, Laurent Gbagbo. Ils comptent donc pilonner cette ville pour la rendre prenable par les rebelles, afin de prendre cette localité en otage, aux fins de forcer la main au chef de l’Etat à quitter le pouvoir, pour Alassane Dramane Ouattara. Le District d’Abidjan est visé parce que c’est lui qui abrite le palais présidentiel. Il leur faut, par conséquent, réussir à y prendre pied pour installer leur mentor dans le fauteuil présidentiel.
D’autres sources en provenance de Bouaké, renseignent également que Shérif Ousmane et ses hommes s’apprêtent à attaquer la ville natale de feu le Président Houphouët-Boigny, Yamoussoukro, à partir de ce week-end. Les villes de Daloa et de San Pedro ne seront non plus en marge de ces agressions rebelles en préparation. Ces attaques programmées de ces différentes villes laissent présager une semaine cruciale. Alors que les cinq (5) chefs d’Etat désignés pour l’évaluation du processus de sortie de crise fouleront le sol ivoirien, ces jours-ci.
Salyff Guélasséhanda