Bondoukou : Le Rhdp saccage le conseil général Plusieurs blessés

Plusieurs dizaines de jeunes se réclamant du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), ont saccagé les locaux du nouveau siège annexe du conseil général de Bondoukou, mercredi 2 janvier 2011 dans l’après-midi. Ainsi on a pu dénombrer une quinzaine de bureau saccagés par des manifestants. Aucun matériel de bureaux n’est aujourd’hui utilisable au conseil général. Des ordinateurs ont été détruits ou brûlés, ainsi que des climatiseurs et des meubles de rangement, dans la cour du conseil situé place de l’indépendance. Comment en est-on arrivé à cette situation ? Le jour des événements il s’agissait de procéder à l’inhumation du jeune mécanicien décédé durant la manifestation de mardi. Les militants du Rhdp tenaient donc à aller déposer le corps devant la préfecture de police. Cette intention s’est heurtée a été contrariée, par le barrage des Fds et l’affrontement inévitable
s’est produit. Bilan, six blessés dont un cas grave qui a subi une intervention chirurgicale, selon les services de l’hôpital. Notons qu’un groupe de manifestants a procédé à la destruction du dépôt de boisson d’un sexagénaire Koulango, militant de la majorité présidentielle (Lmp) à Bondoukou. C’est la deuxième fois que les locaux du conseil général de Bondoukou sont saccagés. La première attaque remonte à mars 2010 où les manifestants du Rhdp avaient détruit le matériel de travail du siège principal situé à l’entrée de la ville et dirigé anciennement par l’actuel ministre Kouamé Sécré Richard. Notons que la veille, une autre manifestation opposant la jeunesse de ce groupement politique aux Fds, avaient fait un mort et sept blessés. La jeunesse du Rhdp a fait fermer l’école à Bondoukou, au prétexte que Ouattara n’est pas encore au palais présidentiel et que l’école fonctionne sans les enseignants se
réclamant du Rhdp. Pour rappel, ces manifestations s’inscrivent dans le mot d’ordre de désobéissance civile, lancé par les dirigeants du Rhdp.
Yosan Ange Ménélik
(Correspondant régional)