Les cadres et populations du département de Bangolo s’apprêtent à réagir face à la situation humanitaire qui prévaut dans le département.
Le Collectif des cadres, chefs traditionnels et populations de Bangolo dit ne pas comprendre ce qui arrive à leur département depuis la fin de la présidentielle du 28 novembre dernier. Surtout après l’invasion de la localité par la rébellion armée qui fait courir sur les populations de gros risques humanitaires. Face à la presse, mardi dernier, le président de ce collectif, Jean Gnédea, a dénoncé cette situation insupportable, aussi bien pour les populations qui sont prises en otage par les rebelles que pour les cadres de ce département qui disent supporter très mal ce drame que vivent leurs parents. Non sans dénoncer une crise humanitaire sans précédent dans ce département. «L’heure est grave pour les populations de Bangolo. Une situation humanitaire catastrophique se prépare. Depuis que les rebelles occupent le département, la vie de nos parents est constamment en danger. Ces derniers sont pris en otage et ils courent chaque jour le risque de perdre leur vie à travers la maladie, la faim et les agressions. Il faut que quelque chose soit fait le plus rapidement possible, avant qu’il ne sot trop tard», a-t-il prévenu. Pour Jean Gnédea, les vivres et non-vivres que les cadres s’apprêtent à collecter le dimanche prochain n’ont aucune coloration politique. Aussi appelle-t-il à la mobilisation de tous. Notamment de bonnes volontés pour voler au secours des populations sinistrées de Bangolo. Mais aussi de celles de Duékoué qui ont accueilli leurs frères lorsqu’ils étaient en détresse, avant de connaître le même sort, récemment. Pour leur permettre d’acheminer les vivres et non-vivres, le président du Collectif des cadres, chefs traditionnels et populations de Bangolo qui était accompagné de son vice-président, Amos Beonaho, a demandé aux rebelles d’ouvrir des couloirs humanitaires. M. Gnédea a indiqué que Bangolo continuera toujours de soutenir les institutions de la République incarnées par le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo qui a récolté un score sans appel de 86,14% dans le département lors de la dernière présidentielle. Un parterre de personnalités dont la Première Dame, Simone Ehivet Gbagbo, les Ministres Siki Blon Blaise, Koné Katina, le président de l’UNG, Stéphane Kipré est attendu à cette cérémonie <
José S. Koudou
Le Collectif des cadres, chefs traditionnels et populations de Bangolo dit ne pas comprendre ce qui arrive à leur département depuis la fin de la présidentielle du 28 novembre dernier. Surtout après l’invasion de la localité par la rébellion armée qui fait courir sur les populations de gros risques humanitaires. Face à la presse, mardi dernier, le président de ce collectif, Jean Gnédea, a dénoncé cette situation insupportable, aussi bien pour les populations qui sont prises en otage par les rebelles que pour les cadres de ce département qui disent supporter très mal ce drame que vivent leurs parents. Non sans dénoncer une crise humanitaire sans précédent dans ce département. «L’heure est grave pour les populations de Bangolo. Une situation humanitaire catastrophique se prépare. Depuis que les rebelles occupent le département, la vie de nos parents est constamment en danger. Ces derniers sont pris en otage et ils courent chaque jour le risque de perdre leur vie à travers la maladie, la faim et les agressions. Il faut que quelque chose soit fait le plus rapidement possible, avant qu’il ne sot trop tard», a-t-il prévenu. Pour Jean Gnédea, les vivres et non-vivres que les cadres s’apprêtent à collecter le dimanche prochain n’ont aucune coloration politique. Aussi appelle-t-il à la mobilisation de tous. Notamment de bonnes volontés pour voler au secours des populations sinistrées de Bangolo. Mais aussi de celles de Duékoué qui ont accueilli leurs frères lorsqu’ils étaient en détresse, avant de connaître le même sort, récemment. Pour leur permettre d’acheminer les vivres et non-vivres, le président du Collectif des cadres, chefs traditionnels et populations de Bangolo qui était accompagné de son vice-président, Amos Beonaho, a demandé aux rebelles d’ouvrir des couloirs humanitaires. M. Gnédea a indiqué que Bangolo continuera toujours de soutenir les institutions de la République incarnées par le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo qui a récolté un score sans appel de 86,14% dans le département lors de la dernière présidentielle. Un parterre de personnalités dont la Première Dame, Simone Ehivet Gbagbo, les Ministres Siki Blon Blaise, Koné Katina, le président de l’UNG, Stéphane Kipré est attendu à cette cérémonie <
José S. Koudou
