Secrétaires généraux de préfecture, sous-préfets, maires et secrétaires généraux de mairie du département d’Agboville se sont retrouvés, le mardi dernier, autour de Amani Ipou Félicien, Directeur général adjoint de l’Administration du Territoire (Dgat), à la salle de conférence de la paroisse Saint Jean-Marie Vianney d’Agboville, pour un atelier de formation portant sur la modernisation de l’état-civil en Côte d’Ivoire. Bako D. Anatole-Privat, préfet du département d’Agboville, en ouvrant les assises de cet atelier, a désigné la tenue de celles-ci comme le gage de la bonne marche de l’Etat malgré les nuages politiques très obscurcis. Abordant le sujet du jour, l’administrateur a montré l’importance de la formation. Car, selon lui, toute mauvaise gestion de l’état-civil qui revêt un capital important pour l’Etat, peut déboucher sur le désordre. Avant de reconnaître que la non application rigoureuse des textes régissant l’état-civil a créé la situation déplorable que nous connaissons tous. C’est pourquoi il a demandé aux séminaristes de suivre avec beaucoup d’intérêt cet atelier. Avant lui, Amani Ipou, Dgat et chef exécutif de la Cellule de modernisation de l’état-civil, est intervenu pour situer le cadre de la rencontre. Ce programme de l’état-civil qui a débuté depuis 2009 après l’audience foraine se justifie par la « déliquescence » dans laquelle gît l’état-civil ivoirien. Celle-ci, selon le Directeur, se traduit par la faiblesse, la non application ou l’application partielle des textes de l’état-civil. D’où l’urgence pour les administrations préfectorales et judiciaires d’agir. Au terme de cette rencontre, Addoh Tano, Kanté Salimata et Gré Firmine épse Agnimel, respectivement sous-préfets d’Agboville, Loviguié et Guessiguié ont dit être satisfaits, « armés » et opérationnels pour répondre aux aspirations et exigences nouvelles de l’état-civil. Notons que cette formation s’est poursuivie, hier, avec les agents subalternes de l’état-civil.
Brou Paul
Correspondant à Agboville
Brou Paul
Correspondant à Agboville
