1. Le Premier ministre, Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, a séjourné en Afrique du Sud, le jeudi 27 janvier 2011, sur instruction du Président de la République, Monsieur Alassane Dramane Ouattara. Ce séjour s’inscrit dans le cadre des missions de travail initiées depuis le 20 janvier 2011 pour porter le message de la Côte d’Ivoire dans plusieurs capitales africaines.
2. Le Premier Ministre a participé à deux séances de travail de haut niveau à Johannesburg. D’abord, avec le Vice-président de la République d’Afrique du Sud, Monsieur Pmotlante Galema, en compagnie de membres de son cabinet et de membres du Gouvernement. Le Vice-président suppléait ainsi le Président de la République, Monsieur Jacob Zuma, en déplacement à l’extérieur, au Forum Economique Mondial de Davos. Ensuite, avec la Secrétaire Exécutive du Congrès National Africain (ANC), Madame Baleka Mbete qui, en l’occasion, était entourée de personnalités influentes du parti.
3. Au menu de ces deux séances de travail de plus de deux heures chacune, la transparence du scrutin présidentiel en Côte d’ivoire, les conditions de l’élection de Monsieur Alassane Dramane Ouattara et la crise postélectorale née du refus de Monsieur Laurent Gbagbo de reconnaître le verdict des urnes, ainsi que la position de l’Afrique du Sud dans le dossier ivoirien.
4. Après le constat d’un déficit d’information sur la situation en Côte d’Ivoire, suivi d’un éclairage nécessaire, le Premier Ministre Guillaume Soro, les autorités de la République sud africaine et la haute direction de l’ANC ont âprement débattu de questions centrales relatives à la transparence, la régularité et la sécurisation des opérations de vote, au rôle des instances impliquées dans le processus électoral, notamment le rôle exact de la Commission Electorale Indépendante et du Conseil Constitutionnel et, enfin, des décisions prises au plan national et international pour un règlement efficace de la crise.
5. A l’issue de ces échanges, le Vice-président de la République sud-africaine et la Secrétaire exécutive de l’ANC ont indiqué les repères suivants : l’Afrique du Sud n’a pas de parti pris dans la crise ivoirienne. Le pays soutiendra des solutions de vérité et de justice. l’Afrique du Sud considère que l’issue de la présidentielle de sortie de crise en Côte d’Ivoire est sans ambigüité sur la victoire de Monsieur Alassane Ouattara. Elle recommande cependant aux acteurs politiques ivoiriens de réguler la confusion autour du fonctionnement des institutions, de canaliser le rôle des acteurs multiples intervenant dans la crise ivoirienne, d’engager en permanence la CEDEAO, l’Union Africaine et l’ONU à parler d’une même voix et à trouver une sortie pacifique et honorable pour toutes les parties ivoiriennes.
Fait le 2 février 2011
Le Porte-parole du Premier ministre
MEITE Sindou
2. Le Premier Ministre a participé à deux séances de travail de haut niveau à Johannesburg. D’abord, avec le Vice-président de la République d’Afrique du Sud, Monsieur Pmotlante Galema, en compagnie de membres de son cabinet et de membres du Gouvernement. Le Vice-président suppléait ainsi le Président de la République, Monsieur Jacob Zuma, en déplacement à l’extérieur, au Forum Economique Mondial de Davos. Ensuite, avec la Secrétaire Exécutive du Congrès National Africain (ANC), Madame Baleka Mbete qui, en l’occasion, était entourée de personnalités influentes du parti.
3. Au menu de ces deux séances de travail de plus de deux heures chacune, la transparence du scrutin présidentiel en Côte d’ivoire, les conditions de l’élection de Monsieur Alassane Dramane Ouattara et la crise postélectorale née du refus de Monsieur Laurent Gbagbo de reconnaître le verdict des urnes, ainsi que la position de l’Afrique du Sud dans le dossier ivoirien.
4. Après le constat d’un déficit d’information sur la situation en Côte d’Ivoire, suivi d’un éclairage nécessaire, le Premier Ministre Guillaume Soro, les autorités de la République sud africaine et la haute direction de l’ANC ont âprement débattu de questions centrales relatives à la transparence, la régularité et la sécurisation des opérations de vote, au rôle des instances impliquées dans le processus électoral, notamment le rôle exact de la Commission Electorale Indépendante et du Conseil Constitutionnel et, enfin, des décisions prises au plan national et international pour un règlement efficace de la crise.
5. A l’issue de ces échanges, le Vice-président de la République sud-africaine et la Secrétaire exécutive de l’ANC ont indiqué les repères suivants : l’Afrique du Sud n’a pas de parti pris dans la crise ivoirienne. Le pays soutiendra des solutions de vérité et de justice. l’Afrique du Sud considère que l’issue de la présidentielle de sortie de crise en Côte d’Ivoire est sans ambigüité sur la victoire de Monsieur Alassane Ouattara. Elle recommande cependant aux acteurs politiques ivoiriens de réguler la confusion autour du fonctionnement des institutions, de canaliser le rôle des acteurs multiples intervenant dans la crise ivoirienne, d’engager en permanence la CEDEAO, l’Union Africaine et l’ONU à parler d’une même voix et à trouver une sortie pacifique et honorable pour toutes les parties ivoiriennes.
Fait le 2 février 2011
Le Porte-parole du Premier ministre
MEITE Sindou