La menace d'année blanche plane sur l'école. Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu en est la cause profonde. Les établissements scolaires en zone Cno sont fermés jusqu'à nouvel ordre et les cours sont régulièrement perturbés dans la zone gouvernementale. A cela, il faut ajouter la crainte de parents d'élèves pour la sécurité de leurs enfants. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance en Côte d'Ivoire redoute également une année blanche. Il estime à plus de 800 mille, le nombre d'enfants privés d'école depuis le déclenchement de la crise. L'organisme indexe l'insécurité et les grèves à répétition. Pour maintenir un déroulement normal des cours, des proches de Laurent Gbagbo lancent des appels à la reprise. Ces appels sont peu suivis dans plusieurs localités du pays. Certains ont même proposé un système d'école-relais. Il consiste à recueillir des élèves des zones Cno dans des écoles privées au Sud du pays en vue de poursuivre le programme académique. Mais la fiabilité de cette méthode est mise en doute. Tous les élèves du Nord ne descendraient pas dans la zone sous contrôle des forces de défense et de sécurité restées fidèles à Laurent Gbagbo. D'ailleurs, poursuivent nos interlocuteurs, peu d'élèves répondent à ces appels. En début de semaine, des établissements privés laïcs ont annoncé une fermeture des classes. Tant que la crise perdure, l'école reste perturbée. La seule solution qui vaille, selon des acteurs du système éducatif, est la normalisation de la vie politique. Et là encore, il faudra attendre un mois pour que le panel des chefs d'Etat africains confirme un seul président élu en Côte d'Ivoire. Un seul président équivaut à un seul ministre de l'Education nationale pour une école en paix et studieuse. Et des mesures spéciales s'imposeront pour sauver les examens de fin d'année.
La santé n'est pas épargnée par l'impasse. La plupart des équipements médicaux, hospitaliers et de laboratoires sont importés par voie maritime. Ce sont entre autres les microscopes, certains instruments stomatologiques et chirurgicales, les stéthophonendoscopes, les pèse-bébés médicaux, les équipements médicaux incluant les lits à bras et les lits hospitaliers hydrauliques, les tables d'opération, les fauteuils, les fauteuils stomatologiques, les scanners ou tomodensitométries. Or, les navires immatriculés en Europe sont interdits d'accoster dans les deux ports de Côte d'Ivoire (Abidjan et San-Pedro) en raison de l'embargo en cours. A cela, s'ajoute le gel du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. La distribution de médicaments se poursuit mais l'accès aux fonds pour le financement de projets n'est plus aisé, a confié une source. La Banque mondiale, l'un des principaux bailleurs du système sanitaire a, elle aussi, arrêté toutes ses actions sur le territoire national.
On peut le dire, les chances de sortir la santé et l'éducation de l'ornière, en cette période trouble, sont très minces. Parce que les acteurs politiques, nationaux et internationaux, tergiversent sur la méthode à adopter pour sortir de la crise.
Nesmon De Laure
La menace d'année blanche plane sur l'école. Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu en est la cause profonde. Les établissements scolaires en zone Cno sont fermés jusqu'à nouvel ordre et les cours sont régulièrement perturbés dans la zone gouvernementale. A cela, il faut ajouter la crainte de parents d'élèves pour la sécurité de leurs enfants. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance en Côte d'Ivoire redoute également une année blanche. Il estime à plus de 800 mille, le nombre d'enfants privés d'école depuis le déclenchement de la crise. L'organisme indexe l'insécurité et les grèves à répétition. Pour maintenir un déroulement normal des cours, des proches de Laurent Gbagbo lancent des appels à la reprise. Ces appels sont peu suivis dans plusieurs localités du pays. Certains ont même proposé un système d'école-relais. Il consiste à recueillir des élèves des zones Cno dans des écoles privées au Sud du pays en vue de poursuivre le programme académique. Mais la fiabilité de cette méthode est mise en doute. Tous les élèves du Nord ne descendraient pas dans la zone sous contrôle des forces de défense et de sécurité restées fidèles à Laurent Gbagbo. D'ailleurs, poursuivent nos interlocuteurs, peu d'élèves répondent à ces appels. En début de semaine, des établissements privés laïcs ont annoncé une fermeture des classes. Tant que la crise perdure, l'école reste perturbée. La seule solution qui vaille, selon des acteurs du système éducatif, est la normalisation de la vie politique. Et là encore, il faudra attendre un mois pour que le panel des chefs d'Etat africains confirme un seul président élu en Côte d'Ivoire. Un seul président équivaut à un seul ministre de l'Education nationale pour une école en paix et studieuse. Et des mesures spéciales s'imposeront pour sauver les examens de fin d'année.
La santé n'est pas épargnée par l'impasse. La plupart des équipements médicaux, hospitaliers et de laboratoires sont importés par voie maritime. Ce sont entre autres les microscopes, certains instruments stomatologiques et chirurgicales, les stéthophonendoscopes, les pèse-bébés médicaux, les équipements médicaux incluant les lits à bras et les lits hospitaliers hydrauliques, les tables d'opération, les fauteuils, les fauteuils stomatologiques, les scanners ou tomodensitométries. Or, les navires immatriculés en Europe sont interdits d'accoster dans les deux ports de Côte d'Ivoire (Abidjan et San-Pedro) en raison de l'embargo en cours. A cela, s'ajoute le gel du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. La distribution de médicaments se poursuit mais l'accès aux fonds pour le financement de projets n'est plus aisé, a confié une source. La Banque mondiale, l'un des principaux bailleurs du système sanitaire a, elle aussi, arrêté toutes ses actions sur le territoire national.
On peut le dire, les chances de sortir la santé et l'éducation de l'ornière, en cette période trouble, sont très minces. Parce que les acteurs politiques, nationaux et internationaux, tergiversent sur la méthode à adopter pour sortir de la crise.
Nesmon De Laure
La santé n'est pas épargnée par l'impasse. La plupart des équipements médicaux, hospitaliers et de laboratoires sont importés par voie maritime. Ce sont entre autres les microscopes, certains instruments stomatologiques et chirurgicales, les stéthophonendoscopes, les pèse-bébés médicaux, les équipements médicaux incluant les lits à bras et les lits hospitaliers hydrauliques, les tables d'opération, les fauteuils, les fauteuils stomatologiques, les scanners ou tomodensitométries. Or, les navires immatriculés en Europe sont interdits d'accoster dans les deux ports de Côte d'Ivoire (Abidjan et San-Pedro) en raison de l'embargo en cours. A cela, s'ajoute le gel du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. La distribution de médicaments se poursuit mais l'accès aux fonds pour le financement de projets n'est plus aisé, a confié une source. La Banque mondiale, l'un des principaux bailleurs du système sanitaire a, elle aussi, arrêté toutes ses actions sur le territoire national.
On peut le dire, les chances de sortir la santé et l'éducation de l'ornière, en cette période trouble, sont très minces. Parce que les acteurs politiques, nationaux et internationaux, tergiversent sur la méthode à adopter pour sortir de la crise.
Nesmon De Laure
La menace d'année blanche plane sur l'école. Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu en est la cause profonde. Les établissements scolaires en zone Cno sont fermés jusqu'à nouvel ordre et les cours sont régulièrement perturbés dans la zone gouvernementale. A cela, il faut ajouter la crainte de parents d'élèves pour la sécurité de leurs enfants. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance en Côte d'Ivoire redoute également une année blanche. Il estime à plus de 800 mille, le nombre d'enfants privés d'école depuis le déclenchement de la crise. L'organisme indexe l'insécurité et les grèves à répétition. Pour maintenir un déroulement normal des cours, des proches de Laurent Gbagbo lancent des appels à la reprise. Ces appels sont peu suivis dans plusieurs localités du pays. Certains ont même proposé un système d'école-relais. Il consiste à recueillir des élèves des zones Cno dans des écoles privées au Sud du pays en vue de poursuivre le programme académique. Mais la fiabilité de cette méthode est mise en doute. Tous les élèves du Nord ne descendraient pas dans la zone sous contrôle des forces de défense et de sécurité restées fidèles à Laurent Gbagbo. D'ailleurs, poursuivent nos interlocuteurs, peu d'élèves répondent à ces appels. En début de semaine, des établissements privés laïcs ont annoncé une fermeture des classes. Tant que la crise perdure, l'école reste perturbée. La seule solution qui vaille, selon des acteurs du système éducatif, est la normalisation de la vie politique. Et là encore, il faudra attendre un mois pour que le panel des chefs d'Etat africains confirme un seul président élu en Côte d'Ivoire. Un seul président équivaut à un seul ministre de l'Education nationale pour une école en paix et studieuse. Et des mesures spéciales s'imposeront pour sauver les examens de fin d'année.
La santé n'est pas épargnée par l'impasse. La plupart des équipements médicaux, hospitaliers et de laboratoires sont importés par voie maritime. Ce sont entre autres les microscopes, certains instruments stomatologiques et chirurgicales, les stéthophonendoscopes, les pèse-bébés médicaux, les équipements médicaux incluant les lits à bras et les lits hospitaliers hydrauliques, les tables d'opération, les fauteuils, les fauteuils stomatologiques, les scanners ou tomodensitométries. Or, les navires immatriculés en Europe sont interdits d'accoster dans les deux ports de Côte d'Ivoire (Abidjan et San-Pedro) en raison de l'embargo en cours. A cela, s'ajoute le gel du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. La distribution de médicaments se poursuit mais l'accès aux fonds pour le financement de projets n'est plus aisé, a confié une source. La Banque mondiale, l'un des principaux bailleurs du système sanitaire a, elle aussi, arrêté toutes ses actions sur le territoire national.
On peut le dire, les chances de sortir la santé et l'éducation de l'ornière, en cette période trouble, sont très minces. Parce que les acteurs politiques, nationaux et internationaux, tergiversent sur la méthode à adopter pour sortir de la crise.
Nesmon De Laure