Dans quelques jours, les experts du Groupe de haut niveau des chefs d’Etat viendront à Abidjan, pour dénouer la fausse crise créée par l’ancien président Laurent Gbagbo. Le contexte trouve tout son sens dans la présidentielle du 28 novembre dernier, remportée avec brio par le président Alassane Ouattara, qui bute sur la folle tentative de confiscation du pouvoir de son rival de mauvais perdant, Laurent Gbagbo. Depuis plus de deux mois, ce dernier refuse de libérer les rênes du pouvoir et espère vainement rester aux affaires, en dépit de toutes les médiations initiées pour lui faire entendre raison. Le Groupe des chefs d’Etats viendra donc lui réitérer ce que l’ONU, l’UA, l’UE, la CEDEAO et l’opinion nationale et internationale n’a eu de cesse de lui répéter : Alassane Ouattara est le président élu par les Ivoiriens. Par cet arrêt, le message livré au chef de file de la refondation ne souffre d’aucune ambigüité. Il n’y aura aucun schéma de partage du pouvoir, comme cela a été le cas au Zimbabwe et au Kenya. A la vérité, cette option ne saurait prospérer dans la mesure où la victoire du Président élu, Ouattara, est éclatante et sans ambages. A n’en point douter, le temps aura été un allié de poids pour le nouveau chef de l’Etat. La crise saugrenue suscitée par Gbagbo et son camp, ont montré que Ouattara est l’homme de la situation en Côte d’Ivoire et qu’il est l’unique alternative pour redorer le blason largement terni de notre pays par le FPI.
De prime abord, Alassane Ouattara est adoubé par le vote de ses compatriotes qui, en grande majorité, ont porté leur choix sur sa personne pour présider aux destinées du pays pour les cinq années à venir. Le peuple accepte mal la situation que Laurent Gbagbo et les siens lui fait vivre et n’est pas prêt à accepter une quelconque compromission. C’est fort de cela que la mobilisation a neutralisé la tentative de coup d’Etat du « Seplou de Mama ». Malgré les difficultés liées à cette impasse, les Ivoiriens ne démordent pas de voir Ouattara occuper le fauteuil présidentiel qui lui revient de droit après sa victoire électorale.
De plus, la persistance du conflit entre la légalité et la légitimité incarnées par ADO et l’illégalité entretenue par son malheureux adversaire, a permis de renforcer l’idée selon laquelle, le patron des républicains est le garant de la paix, de la stabilité et de l’unité nationale. Alors qu’il était dans son droit de recourir à la force pour s’installer à la Magistrature suprême dont il est l’actuel détenteur, le Président Ouattara a opté pour la dialogue et la paix, afin d’éviter des pertes en vies humaines. La main sur le cœur, il ne cesse de rappeler le vaincu à la raison et au bon sens. Depuis le 28 novembre, dans sa tentation de braquage du fauteuil présidentiel, l’ancien régime a recruté des miliciens, des mercenaires libériens et angolais pour tuer ses concitoyens. Depuis novembre, de nombreux Ivoiriens ont été assassinés, d’autres ont été mutilés quand on est sans nouvelle d’un très grand nombre. Pour panser les plaies, blessures et meurtrissures provoquées par la refondation, la Côte d’Ivoire a plus que jamais besoin que Ouattara accède à son pouvoir, pour avoir fait du pardon, le socle de son projet de société, au nom si évocateur de « Vivre Ensemble ». Qui, plus que cette personnalité qui a vécu pendant d longues décennies, un martyre sans nom, qui a pardonné et qui ne développe aucune rancune, pour réconcilier les ivoiriens divisés par une certaine classe politique.
Assurément, le Président Ouattara a toutes les cartes en main pour remettre la Côte d’Ivoire sur les rails. Sa force principale qui reste sa renommée de grand économiste, de banquier et de financier, est un actant de poids pour un pays ruiné économiquement par la refondation. En dix ans, que de scandales n’avons-nous pas connus et dont les principaux auront été les affaires de la filière cacao, l’achat d’une usine fictive aux Usa à 100 milliards, la prévarication des 100 milliards de Trafigura après la survenue des déchets toxiques, la mise à sac et à sec des entreprises d’Etat, le détournement de l’argent du pétrole…. Comme si cela ne suffisait pas, Gbagbo et les siens, complètement isolés sur la scène nationale et internationale, inaugurent en ce moment même, des braquages des établissements financiers, notamment de la BCEAO dont les avoirs ont été subtilisés par le FPI. Pratiquement, la Côte d’Ivoire est devenue un pays exsangue qui a besoin de grands remèdes pour guérir de toutes les maladies créées par Gbagbo et ses amis socialistes. L’homme à même d’opérer ce changement n’est autre que le Président Ouattara qui a fait ses preuves aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur. De la Primature, de 1990 à 1993, au FMI, en passant par la BCEAO, le Président de la République a fait ses preuves. C’est fort de cela que les Ivoiriens ont adopté son programme de gouvernement et lui ont accordé leur suffrage pour sauver la Côte d’Ivoire et pour donner corps à leurs aspirations mises à rude épreuve par la vague refondation.
C’est donc peu de dire que Ouattara est l’homme de choix de ses compatriotes qui l’ont porté à la tête du pays au regard de ses qualités morales et de ses compétences. Vivement qu’il retrouve le pouvoir à lui confié par le peuple pour insuffler une dynamique de paix, de concorde, d’unité et de développement à la Côte d’Ivoire qui sort de la longue nuit de dix ans de Gbagbo et de son entourage.
Bakary Nimaga
De prime abord, Alassane Ouattara est adoubé par le vote de ses compatriotes qui, en grande majorité, ont porté leur choix sur sa personne pour présider aux destinées du pays pour les cinq années à venir. Le peuple accepte mal la situation que Laurent Gbagbo et les siens lui fait vivre et n’est pas prêt à accepter une quelconque compromission. C’est fort de cela que la mobilisation a neutralisé la tentative de coup d’Etat du « Seplou de Mama ». Malgré les difficultés liées à cette impasse, les Ivoiriens ne démordent pas de voir Ouattara occuper le fauteuil présidentiel qui lui revient de droit après sa victoire électorale.
De plus, la persistance du conflit entre la légalité et la légitimité incarnées par ADO et l’illégalité entretenue par son malheureux adversaire, a permis de renforcer l’idée selon laquelle, le patron des républicains est le garant de la paix, de la stabilité et de l’unité nationale. Alors qu’il était dans son droit de recourir à la force pour s’installer à la Magistrature suprême dont il est l’actuel détenteur, le Président Ouattara a opté pour la dialogue et la paix, afin d’éviter des pertes en vies humaines. La main sur le cœur, il ne cesse de rappeler le vaincu à la raison et au bon sens. Depuis le 28 novembre, dans sa tentation de braquage du fauteuil présidentiel, l’ancien régime a recruté des miliciens, des mercenaires libériens et angolais pour tuer ses concitoyens. Depuis novembre, de nombreux Ivoiriens ont été assassinés, d’autres ont été mutilés quand on est sans nouvelle d’un très grand nombre. Pour panser les plaies, blessures et meurtrissures provoquées par la refondation, la Côte d’Ivoire a plus que jamais besoin que Ouattara accède à son pouvoir, pour avoir fait du pardon, le socle de son projet de société, au nom si évocateur de « Vivre Ensemble ». Qui, plus que cette personnalité qui a vécu pendant d longues décennies, un martyre sans nom, qui a pardonné et qui ne développe aucune rancune, pour réconcilier les ivoiriens divisés par une certaine classe politique.
Assurément, le Président Ouattara a toutes les cartes en main pour remettre la Côte d’Ivoire sur les rails. Sa force principale qui reste sa renommée de grand économiste, de banquier et de financier, est un actant de poids pour un pays ruiné économiquement par la refondation. En dix ans, que de scandales n’avons-nous pas connus et dont les principaux auront été les affaires de la filière cacao, l’achat d’une usine fictive aux Usa à 100 milliards, la prévarication des 100 milliards de Trafigura après la survenue des déchets toxiques, la mise à sac et à sec des entreprises d’Etat, le détournement de l’argent du pétrole…. Comme si cela ne suffisait pas, Gbagbo et les siens, complètement isolés sur la scène nationale et internationale, inaugurent en ce moment même, des braquages des établissements financiers, notamment de la BCEAO dont les avoirs ont été subtilisés par le FPI. Pratiquement, la Côte d’Ivoire est devenue un pays exsangue qui a besoin de grands remèdes pour guérir de toutes les maladies créées par Gbagbo et ses amis socialistes. L’homme à même d’opérer ce changement n’est autre que le Président Ouattara qui a fait ses preuves aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur. De la Primature, de 1990 à 1993, au FMI, en passant par la BCEAO, le Président de la République a fait ses preuves. C’est fort de cela que les Ivoiriens ont adopté son programme de gouvernement et lui ont accordé leur suffrage pour sauver la Côte d’Ivoire et pour donner corps à leurs aspirations mises à rude épreuve par la vague refondation.
C’est donc peu de dire que Ouattara est l’homme de choix de ses compatriotes qui l’ont porté à la tête du pays au regard de ses qualités morales et de ses compétences. Vivement qu’il retrouve le pouvoir à lui confié par le peuple pour insuffler une dynamique de paix, de concorde, d’unité et de développement à la Côte d’Ivoire qui sort de la longue nuit de dix ans de Gbagbo et de son entourage.
Bakary Nimaga