L’ivoirienne Marie-Carinne Bladi Davison a été désignée en 2009 Madame Côte d’Ivoire, c’est-à-dire Miss des femmes mariées. Au sacre mondial au Vietnam, elle devancera également les 75 autres candidates au concours pour rempoter le titre de Misses World Ao Dai (la personne la plus charmante en tunique fendue traditionnelle des vietnamiennes). C’est cette ivoirienne bon teint qui a tenu à donner sa part de vérité sur la crise postélectorale que traverse la Côte d’Ivoire.
Quelle lecture faites-vous de la crise postélectorale que traverse la Côte d’Ivoire ?
Je préfère rester dans le cadre spirituel et donner une appréciation au delà de la réalité et de l’entendement physique, qui est une vérité. Nous assistons à la reconversion d’une trinité démoniaque incarnée en trois individus, auteurs principaux, stimulant leurs adeptes à commettre des atrocités des monstruosités parce que dépourvus d’émotions. Ils ont le cœur pressé de tous sentiments et ressentiments ayant pour raison le pouvoir matériel dont ils s’en servent pour faire miroiter le peuple qui, malgré tout, n’est pas pauvre, de par la richesse des ressources naturelles de son pays, gracieusement offertes par celui qui est la plénitude de l’amour. Alors face à une telle situation, il nous vient donc à l’idée de nous poser la question de savoir s’il est possible de gouverner sans aimer ? Non ! Le vrai leader, c’est celui qui est rempli d’amour, c’est celui qui sait pardonner en tendant la main à ceux qui font de lui leurs ennemis. C’est celui qui sait servir et donner sa vie par amour pour son peuple. Nous sommes en démocratie et la démocratie, c’est le choix du peuple. Alors quand on transgresse la loi, les institutions, on revêt le vêtement d’agresseur, de fraudeur, de bandit recherchant une gloire, mais posant des actes qui ne sont pas dignes de gloire ni d’acclamation. Devant une telle conduite, il ne faut pas être estomaqué de ce que le peuple ne vous suit pas dans un sens aussi inverse.
Aviez-vous à coeur de dénoncer cela ?
C’est juste que ma récente présence ait été marquée par le soutien que j’ai apporté à mes frères victimes de guerre. J’ai été moi-même à deux reprises victime de guerre et il faut encourager les Ivoiriens à redoubler de charité et de sociabilité envers eux-mêmes. Surtout en ces périodes difficiles, je pense que ce sont des choses qui vont accélérer le processus de l’indépendance réelle.
En prenant position dans une affaire purement politique, vous n’agissez pas ainsi en violation des textes qui régissent votre corporation ?
Mes points de vue ne s’expliquent pas, ils se conçoivent. C’est un peu comme si je vous demandais en tant que qui vous me poser cette question. Le Diable s’est déchaîné. Nous, enfants de Dieu, nous ne pouvons rester assoupis. Etant citoyenne ivoirienne ayant porté haut le flambeau de la Cote d’Ivoire à l’extérieur, j'ai défendu avec fierté les couleurs de mon pays en présence du monde entier qui tourne aujourd’hui tous ses regards vers mon pays et dont la politique est mal jugée du fait de l’extrapolation de la vérité par les medias étrangers. Je reçois de nombreux appels de mes correspondants pour lesquels je suis toujours obligée de reprendre la vraie version des faits. De telles situations interpellent tous les Ivoiriens afin qu’une solution soit trouvée. La lauréate de ce concours, à la base, doit défendre une cause sociale. Ce concours est noble et défend des causes nobles. Quand on est face à un leader qui combat le bon combat, il faut le lui reconnaître. C’est ce qui a été fait au Président légal.
Mais le président Gbagbo à qui vous faites allusion est de plus en plus isolé. Pensez-vous qu'il pourra s'en sortir?
Je le crois et je le souhaite. C’est dans l’isolement que la puissance divine se manifeste. Quand l’arbre repousse par ses épines, attaquant son fruit, le fruit ne peut que se réjouir de rester attaché à l’arbre pour recevoir la sèvre qui lui permettra de bien mûrir et d’avoir une meilleure saveur.
Quelle solution préconisez-vous concrètement pour sortir de cette situation de 2 présidents?
Il n’y a qu’un seul président reconnu par le Conseil constitutionnel. Le Conseil constitutionnel des Etats Unis a reconnu Barack Obama comme président ; le Conseil constitutionnel de la France a reconnu Nicolas Sarkozy comme président, pour ne citer que ces deux pays. Alors le Conseil constitutionnel de la Cote d’Ivoire a reconnu Gbagbo Laurent comme le président de la Cote d’Ivoire. Je pense que le candidat malheureux doit surprendre la population en ayant de la sagesse et se résigner. Car il n’y a qu’un seul homme en qui le peuple se reconnaît.
L'Union africaine a décidé de mettre en place un comité d’évaluation. Que pensez-vous de cette démarche ?
C’est un pas en avant pour la Cote d’Ivoire. Le Président Laurent Gbagbo avait déjà proposé quelque chose de similaire. Je crois que cela va dans le même sens. Pourvu que la transparence soit de mise.
Que dites-vous de la présence du président burkinabé Blaise Compaoré au sein de ce comité ?
Je me réserve de tout commentaire face à cette situation de celui qui met par le feu et qui vient jouer aux pompiers.
Il semble qu’il est pour l’envoi de l’Ecomog en Côte d’Ivoire…
L’idée d’Ecomog n’est pas surprenante. Ce qui est nouveau, c’est que nous sommes prévenus. Sinon il ne s’agit pas d’extras terrestres. Il y a une race qui a toujours été présente dans cette guerre depuis le début, mais seulement de façon voilée. Il n’y a rien de nouveau, le diable, si ce n’est pas par la force, c’est par les finances. L’armée céleste est avec nous, l’Eternel combattra pour nous et nous garderons le silence.
Quel message pouvez-vous adresser à vos compatriotes restés au pays?
Fortifiez-vous ! Jeûnez et priez ! Sanctifiez-vous pour être dignes de recevoir la grâce d’être épargnés. Pratiquez l’amour les uns envers les autres au quotidien.
Revenons à votre carrière, être Misses World Ao Dai, c'est un sacré prix. Vous vous y attendiez?
Je bénis le Seigneur pour cette grâce immense, mais comme il le dit, c’est la femme qui le craint qui est récompensée. Que je m’y attende? Je ne dirai pas non car j’y croyais.
Qu'est-ce qui a séduit les vietnamiens selon vous?
Mon naturel.
Quelles ont été les retombées de cette élection pour la Côte d'Ivoire?
Faire connaître la Côte d’Ivoire à tous nos correspondants, mais avec l’aide du ministère de la Culture; établir des relations entre les différents pays et la Côte d’Ivoire pour ceux qui croient encore en un retour définitif de la paix.
Réalisée par David Yala
Quelle lecture faites-vous de la crise postélectorale que traverse la Côte d’Ivoire ?
Je préfère rester dans le cadre spirituel et donner une appréciation au delà de la réalité et de l’entendement physique, qui est une vérité. Nous assistons à la reconversion d’une trinité démoniaque incarnée en trois individus, auteurs principaux, stimulant leurs adeptes à commettre des atrocités des monstruosités parce que dépourvus d’émotions. Ils ont le cœur pressé de tous sentiments et ressentiments ayant pour raison le pouvoir matériel dont ils s’en servent pour faire miroiter le peuple qui, malgré tout, n’est pas pauvre, de par la richesse des ressources naturelles de son pays, gracieusement offertes par celui qui est la plénitude de l’amour. Alors face à une telle situation, il nous vient donc à l’idée de nous poser la question de savoir s’il est possible de gouverner sans aimer ? Non ! Le vrai leader, c’est celui qui est rempli d’amour, c’est celui qui sait pardonner en tendant la main à ceux qui font de lui leurs ennemis. C’est celui qui sait servir et donner sa vie par amour pour son peuple. Nous sommes en démocratie et la démocratie, c’est le choix du peuple. Alors quand on transgresse la loi, les institutions, on revêt le vêtement d’agresseur, de fraudeur, de bandit recherchant une gloire, mais posant des actes qui ne sont pas dignes de gloire ni d’acclamation. Devant une telle conduite, il ne faut pas être estomaqué de ce que le peuple ne vous suit pas dans un sens aussi inverse.
Aviez-vous à coeur de dénoncer cela ?
C’est juste que ma récente présence ait été marquée par le soutien que j’ai apporté à mes frères victimes de guerre. J’ai été moi-même à deux reprises victime de guerre et il faut encourager les Ivoiriens à redoubler de charité et de sociabilité envers eux-mêmes. Surtout en ces périodes difficiles, je pense que ce sont des choses qui vont accélérer le processus de l’indépendance réelle.
En prenant position dans une affaire purement politique, vous n’agissez pas ainsi en violation des textes qui régissent votre corporation ?
Mes points de vue ne s’expliquent pas, ils se conçoivent. C’est un peu comme si je vous demandais en tant que qui vous me poser cette question. Le Diable s’est déchaîné. Nous, enfants de Dieu, nous ne pouvons rester assoupis. Etant citoyenne ivoirienne ayant porté haut le flambeau de la Cote d’Ivoire à l’extérieur, j'ai défendu avec fierté les couleurs de mon pays en présence du monde entier qui tourne aujourd’hui tous ses regards vers mon pays et dont la politique est mal jugée du fait de l’extrapolation de la vérité par les medias étrangers. Je reçois de nombreux appels de mes correspondants pour lesquels je suis toujours obligée de reprendre la vraie version des faits. De telles situations interpellent tous les Ivoiriens afin qu’une solution soit trouvée. La lauréate de ce concours, à la base, doit défendre une cause sociale. Ce concours est noble et défend des causes nobles. Quand on est face à un leader qui combat le bon combat, il faut le lui reconnaître. C’est ce qui a été fait au Président légal.
Mais le président Gbagbo à qui vous faites allusion est de plus en plus isolé. Pensez-vous qu'il pourra s'en sortir?
Je le crois et je le souhaite. C’est dans l’isolement que la puissance divine se manifeste. Quand l’arbre repousse par ses épines, attaquant son fruit, le fruit ne peut que se réjouir de rester attaché à l’arbre pour recevoir la sèvre qui lui permettra de bien mûrir et d’avoir une meilleure saveur.
Quelle solution préconisez-vous concrètement pour sortir de cette situation de 2 présidents?
Il n’y a qu’un seul président reconnu par le Conseil constitutionnel. Le Conseil constitutionnel des Etats Unis a reconnu Barack Obama comme président ; le Conseil constitutionnel de la France a reconnu Nicolas Sarkozy comme président, pour ne citer que ces deux pays. Alors le Conseil constitutionnel de la Cote d’Ivoire a reconnu Gbagbo Laurent comme le président de la Cote d’Ivoire. Je pense que le candidat malheureux doit surprendre la population en ayant de la sagesse et se résigner. Car il n’y a qu’un seul homme en qui le peuple se reconnaît.
L'Union africaine a décidé de mettre en place un comité d’évaluation. Que pensez-vous de cette démarche ?
C’est un pas en avant pour la Cote d’Ivoire. Le Président Laurent Gbagbo avait déjà proposé quelque chose de similaire. Je crois que cela va dans le même sens. Pourvu que la transparence soit de mise.
Que dites-vous de la présence du président burkinabé Blaise Compaoré au sein de ce comité ?
Je me réserve de tout commentaire face à cette situation de celui qui met par le feu et qui vient jouer aux pompiers.
Il semble qu’il est pour l’envoi de l’Ecomog en Côte d’Ivoire…
L’idée d’Ecomog n’est pas surprenante. Ce qui est nouveau, c’est que nous sommes prévenus. Sinon il ne s’agit pas d’extras terrestres. Il y a une race qui a toujours été présente dans cette guerre depuis le début, mais seulement de façon voilée. Il n’y a rien de nouveau, le diable, si ce n’est pas par la force, c’est par les finances. L’armée céleste est avec nous, l’Eternel combattra pour nous et nous garderons le silence.
Quel message pouvez-vous adresser à vos compatriotes restés au pays?
Fortifiez-vous ! Jeûnez et priez ! Sanctifiez-vous pour être dignes de recevoir la grâce d’être épargnés. Pratiquez l’amour les uns envers les autres au quotidien.
Revenons à votre carrière, être Misses World Ao Dai, c'est un sacré prix. Vous vous y attendiez?
Je bénis le Seigneur pour cette grâce immense, mais comme il le dit, c’est la femme qui le craint qui est récompensée. Que je m’y attende? Je ne dirai pas non car j’y croyais.
Qu'est-ce qui a séduit les vietnamiens selon vous?
Mon naturel.
Quelles ont été les retombées de cette élection pour la Côte d'Ivoire?
Faire connaître la Côte d’Ivoire à tous nos correspondants, mais avec l’aide du ministère de la Culture; établir des relations entre les différents pays et la Côte d’Ivoire pour ceux qui croient encore en un retour définitif de la paix.
Réalisée par David Yala