Se faisant passer pour des journalistes, en usurpant les identités d’autres personnes, des proches du président Laurent Gbagbo ont réussi à infiltrer le 16ème sommet de l’UA qui vient de s’achever.
Ils ont tenté de convaincre les délégations et journalistes présents à ce sommet que Gbagbo était le vrai vainqueur de l’élection présidentielle, et que Alassane Ouattara n’était pas juste qu’un usurpateur mais plutôt un rebelle depuis ces deux dernières décennies.
L’Union Africaine, faut-il le rappeler, avait interdit à la fois aux partisans de Gbagbo et Ouattara de prendre part aux travaux, d’autant que le pays est suspendu jusqu’à la fin de la crise.
Conseiller technique chargé de la communication et des relations avec la presse du Président Gbagbo, Richard Assamoa Ossey a approché, en compagnie de quelques collaboratrices, des journalistes nigérians avec des documents racontant l’histoire de la rébellion de Ouattara marquée par le viol et le meurtre de femmes et enfants et expliquant pourquoi il ne pouvait pas être le vainqueur de la présidentielle de novembre 2010.
Après une série de questions sur ces points, Ossey s’est énervé et a menacé les Nigérians qui devraient selon lui se tenir à l’écart des affaires ivoiriennes. « Pensez-vous que vous pouvez triompher en Côte d’Ivoire parce que vous envoyez l’Ecomog s’ingérer dans les autres pays ? Essayez-le et vous verrez si nous n’allons pas anéantir les trois millions de Nigérians qui vivent en Côte d’Ivoire, essayez-le et vous verrez si les Nigérians vivant en Côte d’Ivoire ne vont pas devenir des chiens»
Toutefois, sachant que la position du Nigéria, qui assure la présidence de la Cedeao, est celle de la sous-région, Ossey et ses collègues ont renoncé à vouloir nous convaincre, en ruminant cependant leur colère et surtout en menaçant de s’en prendre aux ressortissants Nigérians tant que l’ingérence ne cessait pas.
Alors que le Président Jonathan Goodluck rencontrait la communauté nigériane vivant à Addis-Abeba lundi, le ministre des Affaires étrangères, Odien Ajumogobia a regretté ces menaces, d’autant que le Nigéria ne faisait qu’endosser des décisions régionales.
Cependant, il n’a pas dit ce que le gouvernement envisageait faire pour assurer la sécurité des Nigérians qui sont l’objet de menaces dans ce pays.
Par Daniel Idonor, Vangard
Traduit par Y. Sangaré
Ils ont tenté de convaincre les délégations et journalistes présents à ce sommet que Gbagbo était le vrai vainqueur de l’élection présidentielle, et que Alassane Ouattara n’était pas juste qu’un usurpateur mais plutôt un rebelle depuis ces deux dernières décennies.
L’Union Africaine, faut-il le rappeler, avait interdit à la fois aux partisans de Gbagbo et Ouattara de prendre part aux travaux, d’autant que le pays est suspendu jusqu’à la fin de la crise.
Conseiller technique chargé de la communication et des relations avec la presse du Président Gbagbo, Richard Assamoa Ossey a approché, en compagnie de quelques collaboratrices, des journalistes nigérians avec des documents racontant l’histoire de la rébellion de Ouattara marquée par le viol et le meurtre de femmes et enfants et expliquant pourquoi il ne pouvait pas être le vainqueur de la présidentielle de novembre 2010.
Après une série de questions sur ces points, Ossey s’est énervé et a menacé les Nigérians qui devraient selon lui se tenir à l’écart des affaires ivoiriennes. « Pensez-vous que vous pouvez triompher en Côte d’Ivoire parce que vous envoyez l’Ecomog s’ingérer dans les autres pays ? Essayez-le et vous verrez si nous n’allons pas anéantir les trois millions de Nigérians qui vivent en Côte d’Ivoire, essayez-le et vous verrez si les Nigérians vivant en Côte d’Ivoire ne vont pas devenir des chiens»
Toutefois, sachant que la position du Nigéria, qui assure la présidence de la Cedeao, est celle de la sous-région, Ossey et ses collègues ont renoncé à vouloir nous convaincre, en ruminant cependant leur colère et surtout en menaçant de s’en prendre aux ressortissants Nigérians tant que l’ingérence ne cessait pas.
Alors que le Président Jonathan Goodluck rencontrait la communauté nigériane vivant à Addis-Abeba lundi, le ministre des Affaires étrangères, Odien Ajumogobia a regretté ces menaces, d’autant que le Nigéria ne faisait qu’endosser des décisions régionales.
Cependant, il n’a pas dit ce que le gouvernement envisageait faire pour assurer la sécurité des Nigérians qui sont l’objet de menaces dans ce pays.
Par Daniel Idonor, Vangard
Traduit par Y. Sangaré