Ils sont connus désormais de tous, dans la capitale politique. Ces colporteurs de rumeurs non fondées et de fausses informations dont le seul but est d'embraser la population. Il s'agit des enseignants du camp présidentiel : Gogo Kouassi Adiwa, Jean Claude Batawa, Ouffouè Frédéric (président de la JFPI), Kouadio Noël dit KN et autres. Hier, sur exigence du président du comité des enseignants RHDP qui a adressé un courrier au préfet, au motif d'organiser une confrontation avec leurs collègues enseignants LMP. Pour que la vérité éclate sur la grave accusation portée sur leur personne et surtout, sur la personne de Mme la ministre Jeanne Peuhmond, directrice associée de campagne du président Alassane Ouattara. De ce qu'elle aurait doté les enseignants du camp Ouattara de machettes et d'armes pour attaquer et déloger le personnel de l'administration en poste à Yamoussoukro, et perturber l'école ivoirienne. La confrontation organisée par le préfet Nassa Dakouri à son bureau, de 10h à 11h hier, a permis de connaître la vérité. Aussi, d'identifier les auteurs des rumeurs et fausses informations qui ont failli provoquer la violence et la déchirure entre les camps Ouattara et Gbagbo. Une rencontre qui s'est déroulée sous la haute surveillance des forces de l'ordre et marquée par la présence dans la salle, de trois gradés FDS dont deux policiers et un gendarme. Mme Gueu Huguette, secrétaire générale No 3 de la direction régionale de l'éducation nationale, le secrétaire général Youssouf Traoré, ainsi que 11 enseignants du RHDP et 09 du camp LMP étaient également présents. Les éléments de la fédération estudiantine et élèves de Côte d'Ivoire invités par le camp LMP ont été refoulés par le préfet alors qu'ils avaient fait irruption dans la salle. « Cette rencontre est strictement celle des enseignants, responsables de l'éducation, de l'administration préfectorale et vous n'avez pas le droit d'y assister-a-t-il fait savoir aux fescistes.
Interrogé par le préfet, le président Kaména Hyacinthe du RHDP, a souligné que depuis le mot d'ordre de désobéissance civile lancée par le président Alassane Ouattara et son Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume. Les enseignants RHDP de Yamoussoukro sont objet de menaces permanentes allant jusqu'à la grave accusation portant sur la détention des armes et machettes pour détruire l'école et tuer le personnel de l'administration. Toutefois, des perquisitions sans résultats positifs ont été opérées au domicile de certains enseignants du camp Ouattara, sur la base des informations mensongères. C'est la raison, selon Kaména, qui les a poussés à demander au préfet d'organiser cette confrontation.
Dans le camp LMP, Gogo Kouassi Adiwa, désigné comme porte-parole devait intervenir sur les faits qu'ils ont rapportés au préfet Nassa Dakouri. « Nous ignorons les faits graves qui ont été rapportés au préfet. Mais ce que je sais, est que les enseignants RHDP ont tenu des réunions pour perturber l'école, » a-t-il nié en bloc. Son collègue Ouffouè Frédéric, président de la JFPI l'a suivi. Surpris et très fâché, le préfet n'a pas du tout attendu un seul instant et a réagi. «Je veux que vous répétiez les mêmes choses que vous m'avez dites le dimanche 28 janvier, lorsque, en groupe, vous êtes venus me voir» a-t-il intimé l'ordre. Recadrant le débat, Nassa Dakouri, s'est voulu catégorique. Avant de déclarer que son rôle est d'être neutre et surtout dire la vérité rien que la vérité et lever les malentendus, les suspicions. Nassa Dakouri, reconnaîtra ensuite que les faits qui lui ont été rapportés ne sont que des mensonges. Et que les colporteurs des rumeurs et propos mensongers sont bien des enseignants LMP. Aux enseignants RHDP, le chef de l'administration de la capitale politique, a indiqué que, « depuis deux mois après les élections, il ne veut plus entendre ou appeler Alassane Ouattara Président de la république. » Pour lui, la constitution ivoirienne a tout tranché. « Le président qu'il reconnaît est bien Laurent Gbagbo. Il dispose des moyens humains et autres pour faire applique l'ordre dans la cité aux caïmans sacrés, » a-t-il conclu.
Jacquelin Mintoh.
Interrogé par le préfet, le président Kaména Hyacinthe du RHDP, a souligné que depuis le mot d'ordre de désobéissance civile lancée par le président Alassane Ouattara et son Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume. Les enseignants RHDP de Yamoussoukro sont objet de menaces permanentes allant jusqu'à la grave accusation portant sur la détention des armes et machettes pour détruire l'école et tuer le personnel de l'administration. Toutefois, des perquisitions sans résultats positifs ont été opérées au domicile de certains enseignants du camp Ouattara, sur la base des informations mensongères. C'est la raison, selon Kaména, qui les a poussés à demander au préfet d'organiser cette confrontation.
Dans le camp LMP, Gogo Kouassi Adiwa, désigné comme porte-parole devait intervenir sur les faits qu'ils ont rapportés au préfet Nassa Dakouri. « Nous ignorons les faits graves qui ont été rapportés au préfet. Mais ce que je sais, est que les enseignants RHDP ont tenu des réunions pour perturber l'école, » a-t-il nié en bloc. Son collègue Ouffouè Frédéric, président de la JFPI l'a suivi. Surpris et très fâché, le préfet n'a pas du tout attendu un seul instant et a réagi. «Je veux que vous répétiez les mêmes choses que vous m'avez dites le dimanche 28 janvier, lorsque, en groupe, vous êtes venus me voir» a-t-il intimé l'ordre. Recadrant le débat, Nassa Dakouri, s'est voulu catégorique. Avant de déclarer que son rôle est d'être neutre et surtout dire la vérité rien que la vérité et lever les malentendus, les suspicions. Nassa Dakouri, reconnaîtra ensuite que les faits qui lui ont été rapportés ne sont que des mensonges. Et que les colporteurs des rumeurs et propos mensongers sont bien des enseignants LMP. Aux enseignants RHDP, le chef de l'administration de la capitale politique, a indiqué que, « depuis deux mois après les élections, il ne veut plus entendre ou appeler Alassane Ouattara Président de la république. » Pour lui, la constitution ivoirienne a tout tranché. « Le président qu'il reconnaît est bien Laurent Gbagbo. Il dispose des moyens humains et autres pour faire applique l'ordre dans la cité aux caïmans sacrés, » a-t-il conclu.
Jacquelin Mintoh.