Le vendredi 28 janvier dernier, au Centre culturel du quartier Bada, après avoir rencontré la communauté malinké et celle de la CEDEAO la veille, le Préfet de région, Préfet du département de Divo, Eleuthère-Pierre Logbo, poursuivant son appel à l'apaisement, a échangé avec les autochtones Dida. Le Préfet, après avoir situé le contexte de la rencontre qui se résume, selon lui, en un appel à l'apaisement et à la réconciliation entre tous ceux qui vivent à Divo, a invité les uns et les autres à «laisser parler leurs cœurs qui saignent».
Les différents intervenants ont, à l'unanimité, soutenu qu'ils sont fatigués des comportements de leurs hôtes malinké et baoulé. Ils ne leur demandent qu'une seule chose: respect et reconnaissance envers les Dida qui ont fait d'eux ''ce qu'ils sont aujourd'hui''. Et c'est, l'ex-député PDCI-RDA sous Houphouët-Boigny qui a donné le ton. Il s'est montré très amer à l'endroit de leurs hôtes: Ceux que nous avons accueillis hier, sont devenus riches et puissants aujourd'hui et cherchent à nous exproprier. Nous sommes devenus impuissants et faisons pitié. Ce qui nous fait le plus mal, c'est le comportement des baoulé. Ils sont pires que les dioula. Ils ne sont pas reconnaissants et sont devenus ingrats. Demandez-leur pardon et qu'ils acceptent que nous soyons à côté d'eux. Les malinkés sont devenus des assaillants. Que pouvons-nous faire face à eux ?» s'interroge-t-il. Certains intervenants ont cloué au pilori les ressortissants malinké, quand d'autres ont tout simplement demandé au préfet de mettre aux arrêts tous les responsables du Rhdp.
Face à toutes ces dérives verbales et tribales, le Préfet a tenu à recadrer le débat: «Le contexte qui nous rassemble est lié à la situation que nous vivons. Faisons des propositions allant dans le sens de l'apaisement et du retour à la paix. Ce que j'ai compris dans vos interventions, c'est que tous disent être fatigués du comportement de vos hôtes! Mais, je ne peux cautionner la violence. Je vous invite à vous unir et à vous organiser. Rien ne peut s'obtenir dans la désunion. Quand on est organisé, rien ne peut vous surprendre. Cette crise n'a pas que des côtés négatifs. Elle va passer et réveiller la conscience des Ivoiriens. Je comprends votre cri du cœur, mais évitons des situations qui peuvent engendrer des conflits aux conséquences incalculables. Acceptons tous parfois d'avaler des couleuvres pour sauver notre pays» a fait comprendre le Préfet, Eleuthère-Pierre Logbo, aux autochtones Dida.
Correspondance particulière
Les différents intervenants ont, à l'unanimité, soutenu qu'ils sont fatigués des comportements de leurs hôtes malinké et baoulé. Ils ne leur demandent qu'une seule chose: respect et reconnaissance envers les Dida qui ont fait d'eux ''ce qu'ils sont aujourd'hui''. Et c'est, l'ex-député PDCI-RDA sous Houphouët-Boigny qui a donné le ton. Il s'est montré très amer à l'endroit de leurs hôtes: Ceux que nous avons accueillis hier, sont devenus riches et puissants aujourd'hui et cherchent à nous exproprier. Nous sommes devenus impuissants et faisons pitié. Ce qui nous fait le plus mal, c'est le comportement des baoulé. Ils sont pires que les dioula. Ils ne sont pas reconnaissants et sont devenus ingrats. Demandez-leur pardon et qu'ils acceptent que nous soyons à côté d'eux. Les malinkés sont devenus des assaillants. Que pouvons-nous faire face à eux ?» s'interroge-t-il. Certains intervenants ont cloué au pilori les ressortissants malinké, quand d'autres ont tout simplement demandé au préfet de mettre aux arrêts tous les responsables du Rhdp.
Face à toutes ces dérives verbales et tribales, le Préfet a tenu à recadrer le débat: «Le contexte qui nous rassemble est lié à la situation que nous vivons. Faisons des propositions allant dans le sens de l'apaisement et du retour à la paix. Ce que j'ai compris dans vos interventions, c'est que tous disent être fatigués du comportement de vos hôtes! Mais, je ne peux cautionner la violence. Je vous invite à vous unir et à vous organiser. Rien ne peut s'obtenir dans la désunion. Quand on est organisé, rien ne peut vous surprendre. Cette crise n'a pas que des côtés négatifs. Elle va passer et réveiller la conscience des Ivoiriens. Je comprends votre cri du cœur, mais évitons des situations qui peuvent engendrer des conflits aux conséquences incalculables. Acceptons tous parfois d'avaler des couleuvres pour sauver notre pays» a fait comprendre le Préfet, Eleuthère-Pierre Logbo, aux autochtones Dida.
Correspondance particulière